La Chronique des Bridgerton Tome 1 – Julia Quinn

Vous avez sûrement entendu parler de la série Netflix à succès « Bridgerton ». Beaucoup de personnes de mon entourage ont adoré cette série et attendent la prochaine saison avec impatience. Je ne suis pas un très grand fan de séries, mais j’aime lire. Donc quoi de mieux que de me lancer dans la lecture de la série de livres « Bridgerton » de Julia Quinn, dont s’est inspiré Netflix.

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l’enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l’a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu’à la mort de son père, et c’est désormais porteur d’un titre prestigieux qu’il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s’intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu’il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu’on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l’esprit du jeune duc…

MON AVIS :

Je le dis systématiquement, je ne suis pas un grand lecteur de romances, je n’aime pas forcément ça. Là, on est sur une romance historique, ce qui est déjà plus attractif pour le lecteur que je suis. J’ai adoré l’aspect historique, on fait un saut dans l’Angleterre du XIXème siècle. La vie de la haute société est rythmée par les bals et par les potins relayés par la mystérieuse Lady Whistledown. Les jeunes femmes, à partir d’un certain âge doivent se marier, les mères en font toute une affaire. Trouver le meilleur mari est une mission que Lady Violet Bridgerton prend à coeur pour le bien (et pour la réputation) de sa fille Daphne Bridgerton. Sa jeune fille est peu courtisée par les hommes, mais on ne peut pas dire non plus qu’elle leur accorde beaucoup d’intérêt… Mais tout cela change quand Simon Basset revient en Angleterre après des années à l’étranger et devient le sujet en vogue parmi l’élite londonienne.

Je n’aime pas spoiler quand je rédige mes chroniques, mais vous devinerez aisémement qui sont les protagonistes de ce premier tome de la série Bridgerton. En dehors des jeunes tourtereaux, j’ai également adoré les autres personnages de ce roman. La famille Bridgerton est excellente, leur dynamique est divertissante et Daphne est particulièrement attachante. C’est une « femme-enfant », elle a une vraie maturité, mais on voit qu’elle est à peine sortie de l’adolescence. Il lui reste beaucoup à apprendre, et j’avouerais ne pas avoir apprécié qu’un homme, plus âgé, lui apprenne certaines choses, même s’il faut se replacer dans le contexte de l’époque.

Simon Basset est une énigme. Il est au coeur du récit, mais je n’ai pas réussi à m’y attacher autant qu’à Daphne. C’est une muraille impénétrable, ou presque… On apprend à le découvrir, à le comprendre, on le voit aussi évoluer. Mais j’ai trouvé que cette évolution n’a pas été bien emmenée par l’auteure au cours du récit. A un moment donné, on passe presque du tout au tout, sans avoir d’explications concrètes. Cela a été très frustrant pour moi en tant que lecteur. Il est certes mystérieux, mais le fait de ne pas avoir accès à ses raisonnements, m’a conduit à ne pas comprendre ce qui l’a réellement fait changer.

Le récit est selon moi déséquilibré et imparfait. J’ai apprécié ma lecture, les personnages étaient sympathiques à suivre. Mais je trouve qu’il manque peut être deux ou trois chapitres pour que le roman fasse entièrement sens. Le dénouement ne m’a pas convaincu, non pas que le fond soit mauvais, au contraire d’ailleurs, mais sur la forme je trouve qu’il y a un soucis. Presque d’une page à l’autre, on passe de grandes difficultés non résolues, à la situation opposée. C’est un bouleversement que je n’ai toujours pas compris en écrivant ces lignes. J’ai plutôt apprécié le récit dans son ensemble, mais j’ai fermé le livre en étant confus et légèrement déçu.

J’aimerais m’arrêter sur un dernier point : les scènes d’intimité. Il y en a eu trop à mon goût. Je ne suis pas contre ces scènes par principe, mais je ne les apprécie pas forcément. Leur répétition m’a agacé au bout d’un moment, je n’y voyais pas l’intérêt. Pour ces raisons d’ailleurs, je ne mettrai pas ce livre entre les mains des plus jeunes lecteurs.

EN CONCLUSION :

Un roman agréable et divertissant. Une belle lecture pour ceux qui aiment les romances historiques et même pour les autres. Je regrète seulement un manque de cohésion au niveau du récit. Néanmoins, j’ai hâte de découvrir la suite de la série « Bridgerton ».


Titre : Bridgerton : Le duc et moi
Auteur : Julia Quinn
Edition : Piatkus
Date de parution : 1er édition (1 décembre 2020)
Pages : 352 pages
Prix : 10.86€

Devenir – Michelle Obama

Je fais partie des personnes curieuses, qui se demandent ce qui se passe dans les lieux de pouvoir. Comme beaucoup de personnes sur cette Terre, la « Maison Blanche », résidence officielle du président des Etats-Unis située à Washington, m’intrigue. J’étais donc curieux d’en apprendre plus sur ses secrets. « Devenir » de Michelle Obama lève le voile sur une partie secrète de la vie à la Maison Blanche, mais pas que…

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

« Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. ».

MON AVIS :

Je ne vais pas faire durer le suspens, j’ai adoré ce roman. Il est long, j’ai mis du temps à le lire, mais ça en valait la peine.

Il y a trois parties dans ce livre, « Devenir moi », « Devenir nous » puis « Devenir plus ». Dans la première partie on découvre le parcours de Michelle de son enfance au début de sa vie d’adulte. La deuxième partie est consacrée à la relation de Michelle et Barack Obama, on y découvre leur dynamique de couple mais surtout les circonstances dans lesquelles Barack Obama va devenir président des Etats-Unis. Enfin, la troisième partie dévoile le quotidien du premier couple noir à la Maison Blanche. J’aime beaucoup cette composition qui permet de découvrir différentes facettes de la vie de Michelle Obama. Cependant, je regrette un peu que dans les parties « Devenir nous » et « Devenir plus« , Michelle parle autant de son époux Barack. Il a forcément une place importante dans sa vie et dans son parcours personel, mais j’ai trouvé qu’il eclipsait parfois Michelle dans son récit, alors même que ce livre est le récit de sa vie à elle. Par moments, j’avais l’impression de lire un livre qui aurait pu s’intituler « Barack raconté par Michelle ». Mais peut-on réellement reprocher à un Président des Etats-Unis de prendre autant de place? L’ancienne première dame des Etats-Unis a dû faire d’énormes concessions dans sa vie, pour son mari et pour sa famille. Cela m’a légèrement peiné, surtout dans la deuxième partie du roman sur l’ascension politique de Barack. Il y avait un fort contraste entre la jeune femme pleine d’ambitions avant Barack, et la Michelle qui doit mettre sa carrière de côté pour le bien de celle son mari et pour le bien de sa famille.

Par conséquent, ma partie préférée reste la première, on y découvre pleinement Michelle. En apprenant son histoire, son enfance dans le quartier du South Side de Chicago, la dynamique de sa famille, on s’attache très vite à sa personnalité et on comprend la femme qu’elle est devenue. J’aime beaucoup la narration de Michelle Obama, qui est à la fois légère et « sérieuse ». Je dirais qu’on a l’impression d’écouter un mentor, elle raconte son expérience avec du recul, en partageant son histoire elle nous donne des leçons de vie incroyables. J’avais parfois l’impression qu’elle me parlait directement, qu’elle comprenait ce que moi même je pouvais traverser et qu’elle me rassurait et me redonnait confiance. Néanmoins, dans la dernière partie du livre, celle sur sa vie à la Maison Blanche, ce ton chaleureux s’est légèrement effacé. J’ai eu à plusieurs reprises l’impression qu’elle utilisait un ton presque officiel, et qu’elle s’expliquait auprès de l’opinion publique sur des choix de son mari ou sur ses propres actions. Je peux comprendre la démarche, mais en tant que lecteur citoyen français, je ne me sentais pas concerné par la plupart des choses sur lesquelles elle « s’expliquait ».

EN CONCLUSION :

Un très bon roman que je recommande vivement. Michelle Obama nous embarque dans son histoire, on la découvre adolescente, avocate, mère, première femme des Etats Unis et plus encore. Une lecture très enrichissante et inspirante.


Titre : Devenir
Auteur : Michelle Obama
Edition : Le Livre de Poche
Date de parution : 29/01/2020
Pages : 792 pages
Prix : 10.90€

La vérité sur l’affaire Harry Quebert – Joël Dicker

Hello! On se retrouve aujourd’hui pour mon avis sur une lecture qui m’a marqué. Il s’agit du roman « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » de Joël Dicker.

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

Qui a tué Nola Kellergan? À la fin de l’été 1975, à Aurora, dans le New Hampshire, Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, disparaît dans des conditions mystérieuses.
Au printemps 2008, à New York, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur. Dans l’espoir de retrouver l’inspiration, il s’installe pour quelques semaines à Aurora, auprès de son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays….

MON AVIS :

Cela faisait plusieurs années que je souhaitais lire ce roman. Si je me souviens bien, je l’avais déjà commencé en livre audio puis je l’ai abandonné parce que je n’appréciais pas le format. Récemment, je suis tombé sur ce livre en bibliothèque et j’ai décidé que c’était finalement le moment de me lancer dans la lecture de ce pavé de plus de 800 pages.

J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture de Joël Dicker. Sur ce point je n’ai rien à redire, je trouve qu’il a beaucoup de talent. Son style est agréable, facile à lire, mais également pointu. J’en parlerai davantage un peu plus tard, mais il a extrêmement bien construit ce roman, du début à la fin. La façon dont il mène le récit avec intelligence est d’autant plus appréciable que le roman est long.

Néanmoins, il y une chose qui m’a fondamentalement gêné dans cette lecture, je vais tenter de vous en parler sans spoiler l’histoire à ceux qui n’ont pas encore lu le roman. Il y a dans ce livre de Joël Dicker une relation entre deux personnages qui m’a profondément perturbé. J’étais même dégouté par certains passages du roman. Je sais bien qu’il s’agit d’une fiction, je ne blâme pas l’auteur en lui-même. Cependant, il en reste que cette relation, qui est malheureusement au coeur de l’histoire, est immorale, illégale et me met mal à l’aise. Ainsi, j’ai été plus qu’embarassé de devoir lire des passages où cette relation était non seulement normalisée, mais également romantisée. J’insiste sur ce point parce que ça m’a vraiment embeté de devoir lire certaines choses, de manière récurrente, à tel point que parfois je voulais juste sauter des pages et passer à autre chose.

Pour le reste, ma lecture a été plaisante, c’est un roman surprenant à bien des égards. C’est un roman policier et j’aime beaucoup ce genre littéraire. J’ai adoré suivre l’enquête qui est le coeur du récit, il y a plein de mystères, en tant que lecteur on est vraiment happé par l’intrigue. La meilleure partie du roman est selon moi le dénouement, c’est bien évidemment là que tout se joue dans ce type de romans et là c’était parfait. Joël Dicker nous offre une fin magistrale, j’ai été supris, il y avait du suspens jusqu’au bout. Je pense qu’en lisant le roman, il est impossible de prévoir le dénouement et c’est ce qui rend la fin intéressante. Mais d’autre part, cela m’a un peu frustré car j’ai eu un peu l’impression que d’une certaine manière, tout le reste du roman ne servait donc à « rien ». Mais peut être qu’en relisant le roman une seconde fois, on remarque plus facilement les indices qui pouvaient nous mener à une telle conclusion.

EN CONCLUSION :

Un très bon roman policier. Un long roman, mais un récit bien ficelé qui nous embarque dans une enquête pleines de suprises du début à la fin. Seule ombre au tableau pour moi, une relation immorale entre deux personnages. En outre, il s’agit d’une relation capitale dans le récit, ce qui m’a beaucoup dérangé au cours de ma lecture.


Titre : La vérité sur l’affaire Harry Quebert
Auteur : Joël Dicker
Edition : Editions de Fallois
Date de parution : 28 mai 2014
Pages : 864 pages

Prix : 9.20€

Beautiful People – Alicia Drake

Bonjour! Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler d’un livre que j’avais commencé fin 2022 et que j’ai terminé de lire au début de l’année 2023 : « Beautiful People » d’Alicia Drake.

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

En 1954, le concours du Secrétariat international de la laine couronne deux jeunes inconnus : Yves Saint Laurent, dix-huit ans, et Karl Lagerfeld, vingt-et-un ans. Tous deux vont bouleverser l’univers compassé de la mode et sculpter les années 70 et 80. Bals costumés, nightclubbing délirant, créativité explosive marquent à jamais ces décennies prodigieuses. Bientôt le sida fera des ravages, la mode deviendra une industrie… À travers une enquête exceptionnelle, Alicia Drake livre le portrait croisé de deux frères ennemis aussi charismatiques qu’énigmatiques. Elle offre ainsi la chronique incisive d’un moment singulier de notre histoire – ses obsessions, ses ambitions, sa flamboyante décadence.

MON AVIS :

Ayant un grand intérêt pour la mode, je savais que ce livre allait être très instructif et je n’ai pas été déçu. On plonge au coeur de la vie de deux créateurs de renom : Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld. Deux hommes, qui ont à leur manière, marqué le monde de la mode. Deux parcours de vie différents mais également liés. En effet, ces deux prodiges de la mode qui se sont rencontrés très jeunes, sont décris comme « deux frères ennemis ». En dépit d’une amitié et d’un respect mutuel, les deux hommes entretenaient une rivalité passive, ponctuée par quelques moments d’éclats.

Le récit se veut chronologique. Ainsi le premier chapitre se concentre sur les années 1954-1958, le deuxième sur la période 1958-1966 ainsi de suite jusqu’au dernier chapitre qui évoque l’année 1989 avant de laisser place à un épilogue. Malgré l’aspect chronologique, j’ai trouvé que le récit manquait parfois de fluidité en raison de retours en arrière et surtout de nombreux sauts en avant dans la chronologie du récit. Bien que parfois nécessaires, j’ai notamment trouvé que les sauts en avant étaient parfois longs et trop réguliers au cours d’un même chapitre, ce qui complique un peu la lecture.

J’ai été impressionné par le travail de recherche réalisé par Alicia Drake pour rédiger ce roman. Le nombre de références précises qui sont citées est un témoin du sérieux et de la rigueur de l’auteure. A la fin du livre, on retrouve une liste des interviews et il est indiqué que « Sauf indication contraire mentionnée dans les notes, les citations ou les informations citées proviennent toutes d’interviews réalisées par l’auteur ». Je trouve cela impressionnant, et c’est aussi ce qui rend ce livre si intéressant. On est plongé dans la vie de Karl Lagerfeld et d’Yves Saint Laurent, les descriptions sont précises, les détails nous permettent tour à tour de se plonger dans l’ambiance d’une discothèque, d’un bar ou de visualiser un look porté par Jacques de Bascher. J’ai énormément aimé ce livre pour ça. Ce n’est pas juste un condensé de banalités, ce n’est pas superficiel. Il y a un vrai travail derrière ce livre, on comprend les dynamiques de l’époque, on voit la différence de caractère entre Karl et Yves, la différence de vie et de carrière. On entre dans leur intimité avec ce livre, on les découvre sous un jour autre que celui qu’ils ont chacun présenté aux médias au cours de leur carrière. Il y a des passages bouleversants, notamment dans le récit de la vie d’Yves Saint Laurent que je connaissais moins que celle de Karl. D’ailleurs, j’ai l’impression que l’auteure a accordé plus d’importance à Yves dans ce roman. Mais c’est surement une impression, car subjectivement j’apprécie un peu moins Yves Saint Laurent. Il n’en reste que j’ai été déçu de ne pas avoir découvert davantage Karl Lagerfeld. J’ai trouvé que c’était surtout à la fin du roman que la carrière du magnat de la mode d’origine allemande a été un peu plus développée.

Ce qui est aussi réussi avec ce roman, c’est la fluidité des passages entre la récit de la vie de Karl et celui de la vie d’Yves Saint Laurent. Ces deux personnages ont eu des trajectoires différentes, mais jamais totalement opposées. C’est pour cela que le pari d’Alicia Drake de rédiger un livre sur ces deux hommes est réussi! Avant de lire « Beautiful People » je ne savais pas que ces deux hommes avaient autant de points en commun, à part la fameuse histoire autour de Jacques de Basher. Yves Saint Laurent/Karl Lagerfeld, c’était LA rivalité du monde de la mode parisienne à l’époque. Ce qui est amusant, c’est qu’ils ont tous les deux marqué la mode, mais de manières totalement différentes.

EN CONCLUSION :

Un très bon livre pour découvrir la vie de Karl Lagerfeld et d’Yves Saint Laurent, deux hommes qui ont marqué la mode. C’est un roman bien écrit, précis, avec des références. On traverse les époques comme si on y était vraiment. On suit les deux hommes de leurs débuts, à leur apogée. Même sans être passionné de mode, ce livre est une lecture que je recommande. On apprend aussi beaucoup sur le Paris de l’époque grâce à « Beautiful People« . Un livre que je relirai.

Titre : Beautiful People
Auteur : Alicia Drake
Edition : Folio
Date de parution : 18 février 2010
Pages : 608 pages
Prix : 10.20€

Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

Hello!

Pour comprendre pourquoi je chronique aujourd’hui le tome 2 de la saga « Harry Potter », je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome un, en cliquant ici

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RÉSUMÉ :

Beaucoup de choses se sont passées en un an pour notre cher Harry Potter. Il a découvert qu’il appartenait au monde des sorciers, il a intégré Poudlard pour y étudier la sorcellerie, et il s’est fait des amis dont les plus fidèles sont Ron et Hermione. Harry va entreprendre sa deuxième année, et son arrivée à Poudlard sera fracassante. Arrivée qui finalement donne le ton pour cette nouvelle année à Poudlard qui ne sera pas de tout repos. Entre cours et entrainements de Quidditch, notre jeune protagoniste aura peu le temps de souffler. Vient s’ajouter à cela une malédiction qui vient perturber la vie à Poudlard, la terreur règne sur le château. Harry et ses acolytes parviendront-ils à percer le mystère de la Chambre des Secrets? 

MON AVIS :

« Harry Potter et la Chambre des Secrets » est depuis plusieurs années, mon tome préféré de la saga. Il est en forte compétition avec le tome quatre « Harry Potter et la Coupe de Feu« , mais pour l’instant c’est bien le tome deux qui reste au top du podium. 

La saga « Harry Potter » c’est avant tout l’histoire d’un pré-adolescent qui entre à l’école des sorciers. Cet enfant, il craint principalement une chose, c’est le retour du grand mage noir qui effraie même les sorciers les plus expérimentés. « Harry Potter » c’est un mélange de ces deux aspects là. Il y a donc un côté un peu plus léger, et un autre bien plus sombre. Si j’apprécie autant ce deuxième tome, c’est parce que je trouve que l’équilibre entre ces deux aspects est presque parfait, ce qui personnellement me plaît. Comme on le verra avec mon avis sur le quatrième tome, c’est pour des raisons similaires que j’apprécie autant « Harry Potter et la Coupe de Feu »

Je trouve que « Harry Potter et la Chambre des Secrets » est un des tomes les plus drôles et amusants de la saga. Rien que l’arrivée fracassante d’Harry à l’école est complètement grotesque et drôle. Au fil de la lecture, il y a plusieurs passages teintés d’humour, que ce soit par exemple du comique de situation (mettez un commentaire si vous voyez à quel passage je peux faire allusion ici), mais ça peut aussi être l’humour des personnages, leurs répliques. L’amitié entre Ron, Hermione et Harry est très divertissante et c’est un plaisir de voir leurs liens devenir de plus en plus forts, ils sont adorables. S’il y a bien un personnage qui me fait rire dans Harry Potter, c’est Ron. J’ai beau le trouver insupportable et têtu parfois (voire souvent), c’est vrai qu’il me faire rire. Hermione c’est la sagesse, Harry c’est la témérité, et ensemble je trouve qu’ils forment un beau trio. 

Plus on avance dans les tomes et plus le récit devient sombre. Au cours de cette deuxième année à Poudlard, une malédiction tombe sur le château, il y a plusieurs agressions, l’ambiance devient progressivement très pesante. Ca contrebalance avec l’aspect plus léger du récit, comme évoqué précédemment, ce qui rend la lecture agréable. L’ambiance est certes pesante, mais on « respire » et c’est parce que l’équilibre est aussi bien maitrisé que je prends chaque fois autant de plaisir à lire ce deuxième tome. 

L’intrigue de ce tome est aussi l’une de mes favorites de la saga, j’adore le suspense qu’elle entraine. Le suspense est si bien maîtrisé que même en relisant plusieurs fois le tome, on ressent le stress et on vit presque le dénouement comme si c’était la première fois. Dès le début du roman, on a un mystère qui plane, donc très vite on a qu’une seule envie : dénouer le mystère! Pendant la dernière ligne droite vers le dénouement, le récit s’accélère, c’est ma partie préférée. On vibre à 100%, il y a de l’action, du bouleversement, on passe de la tristesse à la peur, en passant même ici encore par des moments amusants. On ne s’ennuie pas, c’est du pur plaisir de lecture du début à la fin.

EN CONCLUSION :

Un condensé d’action et de suspense avec une touche d’humour, en seulement 400 pages. La lecture est plaisante du début à la fin. Comme on s’attache à nos personnages, on vibre d’autant plus avec eux quand ils se retrouvent au cœur de l’action.

 


Titre : Harry Potter et la chambre des secrets 
Auteur : J.K. Rowling
Edition originale : Bloomsbury
Date de parution (initiale) : 2 juillet 1998
Pages : 364 pages
Prix : 8.95€

Secrets de palais – Patrick Maisonneuve

Après avoir lu « A la barre » d’Eric Dupond Moretti, je suis resté dans le même registre en lisant « Secrets de Palais » de Patrick Maisonneuve, qui est lui aussi avocat. Il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre comme « A la barre ». Ce sont deux livres différents, mais j’ai largement préféré celui de Patrick Maisonneuve. 

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

Pénaliste parmi les plus réputés de France, Patrick Maisonneuve nous livre le récit de son parcours singulier. Fils de paysans, rien ne le prédisposait au barreau – ses parents espéraient le voir devenir prêtre, ou suivre les traces de ses ancêtres auvergnats. Mais il choisit la robe d’avocat, et, un peu par hasard, la capitale. « Bons » ou « mauvais » clients, il a défendu tout le monde, d’une cour d’assises à l’autre. Puis est venu le temps des affaires politicofinancières, des scandales d’État et, aussi, de la notoriété : le sang contaminé, Urba, les écoutes de l’Élysée, dossier d’Outreau, Bygmalion…
Pour la première fois, Patrick Maisonneuve revient sur ses années passées à défendre les anonymes comme les puissants, sur ses nuits blanches dans les arrière-cuisines du pouvoir, sur ses stratégies pénales mais aussi médiatiques. Ancien avocat de Pierre Bérégovoy, il raconte un parcours où l’humilité est le maître mot et où l’humour sauve du drame.

MON AVIS :

Dans l’avant-propos, l’avocat maître Maisonneuve, raconte l’histoire de son premier honoraire. Histoire cocasse qui donne le ton pour la suite de son récit. 

Je ne vais pas faire durer le suspense, « Secrets de palais » est un roman que j’ai adoré, du début à la fin. En rédigeant cette chronique, j’ai déjà envie de le relire. Sur la couverture, on lit « carnet de bord d’un avocat » et ce n’est pas de la publicité mensongère. On entre véritablement dans le quotidien de Patrick Maisonneuve, dans sa vie d’avocat pénaliste, qui retrace avec nous toute sa carrière depuis ses débuts. Sa plume est agréable, le ton est léger avec des touches d’humour quand il faut. Le récit est extrêmement bien construit je trouve, de l’avant propos (que j’ai adoré et qui est une introduction parfaite) à la conclusion, je ne vois aucune faute. Je pense que c’est un challenge de faire un bon récit de sa vie, parce que la tentation est forte de juxtaposer une série d’évènements et puis appeler ça un « carnet de bord« . Ici, ce n’est pas le cas, bien que ce ne soit pas une fiction, les chapitres font sens les uns après les autres, le récit a du sens dans sa globalité. 

Quand on pense aux avocats, on pense presque toujours aux avocats pénalistes. En effet, on se demande notamment comment ils font pour défendre des criminels, à quoi ressemble leur quotidien, est ce qu’ils ont parfois des remords, est ce qu’ils sont dénués de sentiments. Faisant des études de droit, je connaissais déjà un peu les réponses à ces questions, et Patrick Maisonneuve y répond de manière personnelle et intelligente au cours de son récit. Il a défendu tout le monde, il nous montre l’envers du décors et je pense que ce livre est intéressant pour ceux qui voient encore les avocats pénalistes comme des monstres. 

Ce roman est ponctué d’anecdotes qui font vivre le récit. Il y a les histoires qui nous font parfois rire, d’autres qui nous étonnent. L’avocat pénaliste est en effet mené à défendre tout type de personnes. Mais il y a aussi les anecdotes plus sombres, plus tristes. Tout cela compose véritablement la vie de l’avocat pénaliste qu’est maître Maisonneuve. Une vie nécessairement ponctués de doutes, d’angoisses, de craintes, et parfois aussi de réussites. 

C’est également un récit ancré dans notre époque, qui parle à toute la société. Quand Patrick Maisonneuve évoque ses dossiers médiatiques, on est en tant que lecteur captivé. Nous le sommes d’autant plus, quand l’avocat nous parle de ses dossiers politiques et il en a eu plusieurs. La défense des puissants, ça nous intrigue et il nous est dévoilé les coulisses de grandes affaires comme les écoutes de l’Elysée ou plus récemment l’affaire Bygmalion. J’ai été parfois étonné des révélations faites, j’aurais pensé que l’avocat aurait gardé ça secret, mais je suis curieux donc ce n’était pas pour me déplaire! 

EN CONCLUSION :

Très bon roman, je vous le recommande vivement. Ce livre est une porte ouverte sur la vie d’avocat pénaliste de Patrick Maisonneuve. Le moins qu’on puisse dire est que sa vie est rythmée et le récit qu’il nous délivre l’est tout autant. C’est une lecture plaisante et enrichissante. Le récit est très bien structuré et écrit avec style et intelligence. J’ai adoré du début à la fin!

 


Titre : Secrets de palais
Auteur : Patrick Maisonneuve
Edition : Robert Laffont
Date de parution : 18 novembre 2021
Pages : 181 pages
Prix : 18€

Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Alors non, vous ne rêvez pas. Me voilà fin 2022 avec une chronique du premier tome de Harry Potter, je vais tout vous expliquer!

Quand j’étais plus jeune, il y a plus de 10 ans, j’ai commencé à lire mes premiers romans. J’ai commencé à découvrir le monde de la littérature jeunesse et je suis tombé sur de nombreuses publicités pour le nouveau tome de Harry Potter qui devait sortir à cette époque là. J’ai demande à mes parents de m’acheter le premier tome, ainsi a commencé le stade n°2 de ma passion pour la lecture et surtout mon amour pour la saga Harry Potter.

Cette saga a été écrite par une auteure, que je respectais par le passé, car j’étais fasciné pour son talent d’écriture et l’univers incroyable qu’elle a réussi à créer. Aujourd’hui, je ne lui porte plus le même respect et je condamne avec fermeté plusieurs de ses propos, dont la violence indicible a pu heurter des milliers de fans et de non fans, dont des personnes de mon entourage.

Je choisis de chroniquer sur mon blog l’ensemble de la saga, à commencer par le tome 1, non pas pour soutenir J.K. Rowling ou pour vous inciter à le faire. Je choisis de chroniquer cette saga, car elle est l’une des raisons de mon amour pour la lecture et de la création de mon blog. 

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RÉSUMÉ :

Harry Potter à l’école des sorciers est le premier tome d’une saga emblématique. Harry est un jeune garçon de onze ans, orphelin, élevé avec son cousin, chez sa tante et son oncle qui ne peuvent pas le supporter et qui lui font ressentir que c’est un fardeau. Le jeune Harry, mal aimé, ayant en guise de chambre un placard sous l’escalier de la famille Dursley, ne sait rien de ses parents. Il va en apprendre plus sur eux dans de drôles de circonstances, quand un géant vient lui apprendre que comme ses parents, il fait partie de la communauté des sorciers. Ainsi, Harry Potter va commencer sa première année dans une des meilleures écoles de sorcellerie : Poudlard. Une année qui sera déjà très mouvementée pour le jeune sorcier…

MON AVIS :

Quel premier tome incroyable! C’est celui que j’ai le plus relu, pourtant je ne m’en lasse pas. 

Harry Potter est le premier tome d’une saga de 7 romans. On est dans un univers fantastique, un univers magique avec des sorciers qui ont des pouvoirs dans un monde rempli de créatures spéciales. Mais il y a aussi le monde « normal« , le monde des « moldus« , ceux qui n’ont pas de pouvoirs magiques. Durant notre enfance, je pense qu’on a presque tous imaginé avoir des pouvoirs magiques, pouvoir disparaitre, pouvoir s’envoler dans le ciel. Mais généralement, on s’imaginait magiciens ou magiciennes, non pas sorciers, puisque les sorciers sont méchants. Ce qui est intéressant avec l’univers qu’on découvre dans ce premier tome c’est que les sorciers composent une société similaire à la notre. Il y a des sorciers gentils, respectueux et des sorciers méchants, dangereux. Finalement, notre imaginaire d’enfant voit dans Harry Potter et ses semblables des sortes de magiciens « normaux », qu’on a envie d’aimer et qu’on a envie d’être. Harry ne nous fait pas peur, au contraire, il nous inspire. Le garçon totalement « normal » qui découvre avoir des pouvoirs magiques, en fait ça pourrait être nous? Ainsi on vit à travers lui cette vie de jeune sorcier qui découvre le monde auquel il appartient réellement. 

Harry est un personnage extrêmement touchant, il est attachant. Le jeune héros est maigre, orphelin, maltraité par la seule famille qui lui reste. Puis finalement dans un autre monde, celui de ses parents, c’est un héros qui a survécu au sort prononcé contre lui par un mage qui effraie la grande majorité des sorciers, qui n’osent même pas l’appeler par son nom. Très vite on le soutient, on veut le voir réussir. Son aventure devient notre aventure et on l’accompagne avec fierté. On a l’impression de le voir grandir sous nos yeux, on le voit s’épanouir, se faire des amis, avoir du soutien face à ses premiers ennemis, en tout cela la lecture a un aspect réconfortant. 

Je trouve ce premier tome particulièrement réussi car l’univers est parfaitement introduit et simple à comprendre. On s’attache très vite au personnage principal et on prend plaisir à la suivre. Mais en plus, l’intrigue est brillamment menée, il y a des surprises, du suspense, des rebondissements et de l’action. On est transporté dans l’univers de Poudlard du début à la fin, on ne s’ennuie pas une seule seconde, au contraire et alors même que c’est un tout petit tome en terme de pages. Comme je l’ai énoncé plus tôt, je relis souvent Harry Potter à l’école des sorciers, et je suis à chaque fois impressionné par la qualité du récit. 

EN CONCLUSION :

Ce tome, je peux le résumer en un mot : efficace. Efficacité dans la présentation de l’univers si particulier et si captivant de la saga Harry Potter. Efficacité dans les choix littéraires faits, dans le caractère des personnages en commençant par Harry, efficacité dans l’intrigue qui fonctionne à merveille et qui nous tient en haleine. C’est une entrée en matière magistrale qui promet beaucoup pour la suite. Une fois qu’on se lance dans « Harry Potter à l’école des sorciers« , on le lit jusqu’à la fin sans vouloir s’arrêter. 

 


Titre : Harry Potter à l’école des sorciers  
Auteur : J.K. Rowling
Edition originale : Bloomsbury
Date de parution (initiale) : 26 juin 1997
Pages : 232 pages
Prix : 8.99€

A la barre – Eric Dupond-Moretti et Hadrien Raccah

En 2019, Eric Dupond-Moretti, avocat de profession, a mis ses dossiers de côté pour se consacrer à une nouvelle aventure : le théâtre. Seul sur scène, le ténor du barreau va présenter son spectacle « A la barre« , co-écrit avec Hadrien Raccah et mis en scène par Philippe Lellouche. 

Eric-Dupond-Moretti-a-la-barre

RÉSUMÉ :

Ce livre publié aux éditions Michel Lafon est la pièce de théâtre « A la barre » qui a donné lieu à plusieurs représentations au Théâtre de la Madeleine à Paris. L’avocat pénaliste, actuellement Ministre de la Justice va livrer ses vérités. Comme on peut le lire sur la quatrième de couverture « Il y a les procès historiques, les affaires médiatiques, il y a les acquittements parfois et les polémiques souvent. Et puis il y a l’homme derrière la robe d’avocat. Libre. En colère. Révolté. Eric Dupond-Moretti, à la barre, livre ses vérités.« . 

MON AVIS :

Difficile de ne pas donner mon avis sur ce livre sans donner mon opinion sur son auteur. « A la barre » est une pièce de théâtre qui repose sur les confidences de Monsieur Dupond-Moretti, l’avocat. Il nous livre ses vérités, il est critique, incisif et n’a pas peur de prendre position sur certains sujets. J’ai pu lire, au sujet de ce livre, que Dupond-Moretti était « réac« . Il y a peut être une part de vrai, mais en le lisant il y a aussi une part de modernité chez cet homme. Il est conscient de l’époque dans laquelle il vit et des enjeux actuels. Si vraiment on devait le qualifier de « réac » alors il ne serait pas le meilleur des « réac« , illustration est donnée par exemple avec l’acte VII sur le terrorisme, que je vous invite à lire. 

Maître Dupond-Moretti est un homme qui fascine. Il n’a jamais fait l’unanimité, que ce soit hier en tant qu’avocat ou aujourd’hui en tant que ministre. Pourtant, il intéresse, il fait polémique, les gens se pressaient pour trouver des places pour son spectacle. Il faisait salle comble à chaque représentation. 

Cette pièce de théâtre se lit très vite. En huit actes, l’avocat pénaliste va aborder divers sujets, que ce soit son enfance, son métier, la liberté, les réseaux sociaux… C’est toujours très succinct, il se livre assez pour qu’on le découvre un peu plus, mais sans entrer dans les détails je trouve, ça reste assez superficiel à mon goût. Les actes sont courts et j’aurais aimé plus de détails et d’anecdotes, en plus le théâtre se prête bien à cela.

Les avocats, lorsqu’ils plaident sont entendus au sein de la salle d’audience du tribunal. Les procès ne sont aujourd’hui pas diffusés à la télé en direct, ils ne sont d’ailleurs pas diffusés du tout. Ainsi, on connait le Dupond Moretti qui s’exprime devant les caméras de télévision en début ou en fin de procès. Mais les médias ne sont pas les meilleurs amis de notre actuel ministre de la Justice, il n’hésite d’ailleurs pas à les tacler dans son spectacle. J’ai l’impression que « A la barre » était une sorte de tribune pour l’avocat, sans craindre les pièges et montages des médias, il peut donner son avis, dire ce qui l’énerve dans notre société. Il est acerbe sur certains sujets, quand on n’est pas d’accord avec lui c’est assez particulier de lire ses propos. Son humour est assez piquant, il l’utilise pour appuyer son opinion, ce qui peut donner lieu à des passages grotesques pour le lecteur qui est en opposition totale avec les propos tenus. Mais, son humour reste en soi intelligent et assez fin. 

Au fil de ma lecture, j’ai été tantôt en parfaite adéquation avec les propos et je saluais sa réflexion, tantôt je me demandais si ce qu’il disait était vraiment nécessaire. Mon ressenti est mitigé. Je trouve que le contenu de la pièce de théâtre est assez faible, je pense que la mise en scène et le charisme de Monsieur Dupond Moretti ont pu cependant rendre la pièce plus attrayante pour ses spectateurs, ou peut être que je suis juste trop exigeant…

EN CONCLUSION :

Lecture intéressante, rapide, mais je ne conseillerais pas de manière générale ce livre. Lisez le par curiosité, lisez le si vous aimez le personnage. Mis à part ça, je ne vois pas à qui je le conseillerais. Si vous êtes étudiants en droit, ou que vous aimez juste le monde de la justice et des avocats, il y a d’autres livres que je vous conseillerais volontiers, dont un que je lis actuellement et que je chroniquerais prochainement sur le blog. 


Titre : A la barre 
Auteur : Erid Dupond-Moretti et Hadrien Raccah
Edition : Michel Lafon
Parution : 7 février 2019
Pages : 99 pages
Prix : 10€

Heartstopper tome 3 – Alice Oseman

Hello! Nous y sommes, tome 3 de Heartstopper! Pour comprendre comment j’ai lu ces différents tomes je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome 1 et puis si vous avez envie vous pouvez retrouver mon avis sur le tome 2.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Le tome 3 est le tome du coming out, étape forcément compliquée, qui en plus doit se répéter. Une étape que nos protagonistes vont traverser ensemble, à l’occasion d’un voyage à Paris qui va nous permettre de découvrir davantage les personnages de Heartstopper. 

MON AVIS :

C’est mon tome préféré pour l’instant! Déjà, un peu parce que c’est le tome du voyage chez nous, à Paris ehe! 

Je note une réelle évolution dans le style de Alice Oseman et j’apprécie énormément la direction qu’elle a commencé à prendre dès le tome 2 et qu’elle poursuit avec ce tome 3. Mes craintes préalables à la lecture du premier tome sont bien loin derrière, Heartstopper n’est définitivement pas « qu’une simple romance adolescente ». Les sujets abordés sont importants, dans ce tome on voit le coming out et tout ce qui y est attaché. C’est abordé avec beaucoup d’intelligence. J’aime aussi la dualité qui est propre à Heartstopper, à la fois c’est archi mignon et à la fois on voit des sujets lourds, présentés de manière assez brute. Je trouve que c’est un coup de génie car on a une lecture légère mais sérieuse à la fois. 

J’ai évoqué une touche d’humour que j’appréciais dans mon avis sur le tome 2, et on la retrouve encore plus avec ce tome 3. J’ai l’impression qu’on sent l’auteure évoluer au fur et à mesure des tomes, son style est plus affirmé et j’ai l’impression qu’elle prend des « risques » qu’elle ne prenait pas dans le premier tome. On a dans ce livre 3 beaucoup d’humour, un humour subtil, fin, le type d’humour que personnellement j’adore. Ce sont des petites touches par ici et par là qui font la différence et qui ponctuent agréablement la lecture. 

Ce que j’ai beaucoup apprécié avec ce tome c’est le fait qu’on suive un peu plus les personnages secondaires. J’ai adoré, car ils apportent à l’histoire ce que Nick et Charlie à eux seuls ne peuvent pas apporter. Ces personnages secondaires sont aussi intéressants que Nick et Charlie d’ailleurs, on s’y attache très vite dans ce tome. Je pense sincèrement que leur présence a fait la différence, on suit toute une petite bande et c’est agréable, on s’identifie plus facilement aux personnages qui sont maintenant plus nombreux au cœur de l’histoire. Mais aussi, ces personnages permettent d’aborder d’autres thématiques et rendent la lecture encore plus riche et impactante. Hearstopper c’est d’abord Nick et Charlie, mais à la fin de ce tome, en plus de nos deux lycéens adorés, c’est plusieurs autres lycéens (ou pas d’ailleurs) qu’on a hâte de retrouver. 

Finissons par Nick et Charlie, leur relation évolue énormément dans ce tome. Ils passent par plusieurs étapes de leur vie de couple, et c’est toujours aussi sain entre eux. Comme je l’ai dit dans mon avis sur le tome 2, ça fait du bien de voir des représentations aussi saines et en cela c’est une belle chose qu’Heartstopper soit devenu un aussi grand phénomène de société, en particulier chez les jeunes. En dehors des problématiques LGBT, il y a un autre sujet important qui sera abordé par Alise Oseman par le biais des deux jeunes lycéens, et encore une fois c’est fait avec délicatesse et intelligence. 

EN CONCLUSION :

Tome 3 extrêmement bien réussi! Alice Oseman rend Hearstopper de plus en plus passionnant et impactant. Une histoire douce et pleine de mignonnerie, mais qui aborde avec subtilité des sujets liés à la thématique LGBT, à l’adolescence et plus encore. C’est un tome plein de vie, plein d’émotions mais surtout je trouve que c’est un tome très amusant, j’ai adoré les personnages et leur humour. La lecture était tellement agréable, c’est un tome que je relirai! 


Titre : Heartstopper Volume Three
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 6 février 2020
Pages : 384 pages
Prix : 13.77€