Où est passé NosAmisLesMots?

Le dernier article posté sur mon blog date d’Août 2018, nous sommes en Mai 2022…. Où est ce que je suis passé pendant tout ce temps?

En Août 2018, je venais d’avoir mon BAC et je me préparais à entrer à la faculté de droit. « La faculté de droit », voilà l’explication de ma longue absence, mais entrons dans les détails!

Commencer une licence en droit, et même une licence en général, quand on vient fraichement de sortir du lycée, ce n’est pas facile. C’est un autre monde, de nouvelles attentes, une nouvelle pression. Les débuts ont été difficiles, mais j’ai réussi ma première année, un soulagement. Mais voilà que la L2 arrive, puis la L3… A la faculté de droit les années s’enchainent et le niveau d’exigences augmente d’années en années. J’aurais aimé être celui qui conseillerait de ne pas s’inquiéter par rapport à ce qu’on entend sur la difficulté de la fac de droit, mais ça serait mentir. Chacun à son expérience, mais pour moi comme pour mes amis d’ailleurs, ce n’est pas une simple balade de santé. C’est ce qui a expliqué mon absence, j’ai décidé de me consacrer pleinement à mes études, ou plutôt je dirais que ce sont mes études qui ont décidé à ma place. C’est une relation toxique, j’adore ce que je fais, je veux continuer le plus possible, mais ce sont des études très prenantes et c’est parfois très difficiles à gérer. J’ai été de ces étudiants qui ont navigué une partie de leurs études supérieures en pleine pandémie du Covid-19, je peux vous l’assurer, cela n’a pas été facile.

Depuis 2018, je n’ai pas cessé de lire, mais j’ai lu moins pour mon plaisir et plus par nécessité. En droit on lit énormément, constamment. Je n’imagine pas le nombre d’arrêts que j’ai pu lire, le nombre d’articles de doctrine. Et face à la montagne de travail qui m’attendais tous les jours, je n’étais pas disposé à lire pour mon plaisir et encore plus à prendre du temps pour bloguer.

Le blog a toujours une place importante dans mon cœur et toutes ces années j’ai voulu revenir, en vain. Aujourd’hui, j’ai grandi, je me rends compte de mes sacrifices passés et présents, je suis fier de tout ce que j’ai fait. J’ai envie de reprendre le pouvoir sur mes études, dans une certaine mesure. Je ne suis pas que ça et beaucoup de professeurs oublient qu’en plus d’être des étudiants, nous sommes des individus à part entière. J’ai donc décidé de reprendre les choses en mains, de revenir sur le blog, à mon rythme. Mais au moins, de pouvoir faire ce que j’aime et retrouver cette communauté littéraire, ce monde de partage et d’échanges que j’aime tant.

NosAmisLesMots est de retour, à très très vite pour une nouvelle chronique!!! 😉

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La filière S, la première S, mon expérience, mes conseils!

SALUT! Plus question de faire semblant, la rentrée approche. J’ai décidé cette année de faire des articles « Back to school » comme on dit. Ce seront deux articles, sur les années en filière S, au lycée. Pour moi, c’est maintenant une page qui est tournée, j’ai eu mon BAC, je rentre en fac de droit et j’avais envie de vous faire part de mon expérience mais aussi de mes conseils, pour ceux qui ont en besoin. Dans ce premier article, je vous parlerai de la première S et dans un second, de la terminale S et du BAC!

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En Septembre 2016, je rentrais en première scientifique, loin de savoir dans quoi je m’engageais réellement. Pourquoi ce choix?  C’était vraiment par défaut. Je ne savais pas ce que je voulais faire dans ma vie (je ne sais toujours pas) et comme j’avais de bonnes notes partout, je suis allé en S, puisque c’est « la filière qui ouvre le plus de portes ». On entend beaucoup ce « la filière S ouvre le plus de portes » et j’ai toujours aussi entendu à l’inverse « La filière L c’est direction chômage » pour dénigrer la filière littéraire. Ce que je pense de tout ça? Pour être totalement honnête, je pense qu’il faudrait plutôt dire « la filière scientifique ferme le moins de portes ». Par rapport à ce que je vois, il est vrai qu’en S on a beaucoup d’opportunités post-bac. On est dirigé vers des filières scientifiques, mais on peut aussi aller vers des filières dans l’économie ou dans des filières littéraires. Cependant, les ES ont moins cette facilité à pouvoir se diriger partout et les L encore moins. Un S peut aller en hypokhâgne ou en fac de lettres sans problème s’il a un bon dossier scolaire, mais un L qui voudrait aller en prépa scientifique ou en fac de médecine, ça paraît presque impossible. Mais en L il y a aussi beaucoup de débouchés, certains pensent à tort que le seul débouché est de devenir écrivain (lol)! Aussi, pour quelqu’un qui n’aime pas du tout les sciences, ce n’est peut-être pas une si grande perte de voir que les portes vers des filières scientifiques lui sont fermées.

Il faut donc arrêter de penser que LA meilleure filière c’est la S.  C’est faux, il n’y a pas de meilleure filière, mais il y a des filières qui sont plus ou moins bien pour votre profil. Le choix, que j’ai fait, n’a pas été le bon, comme vous allez le comprendre très vite au cours de cet article. Aujourd’hui, je rentre en fac de droit et je ne pense pas me réorienter vers un cursus scientifique, ce qui veut dire que j’aurais pu aller en ES ou en L et j’aurais quand même atterri en fac de droit. Même quand il y aura la réforme du bac et que les filières n’existeront sûrement plus, s’il vous plaît, faites le choix le plus raisonnable possible. C’est nul de faire ce choix aussi jeune je trouve, mais il faut essayer de faire au mieux, pour votre bien!

La première S, une année clé :

L’année de première scientifique est marquée par l’épreuve de TPE en hiver et les épreuves anticipées de français. Cette année est un nouveau départ après la seconde, on y découvre les bases scientifiques qui nous seront nécessaires pour le bac, et même après éventuellement. Pour cette raison, je ne trouve pas que le fossé entre la seconde et la première soit si important. Le rythme évolue petit à petit à partir de la rentrée, mais rien d’insurmontable.

C’est dur la première S ?

Forcément, c’est plus compliqué que la seconde. Quand on arrive surtout, oui c’est difficile, mais ce n’est pas insurmontable. La première note en maths c’est souvent un tsunami dans la classe. Plus vite vous prenez le pli et moins ça sera dur. Par « prendre le pli » je veux dire qu’il faut que vous deveniez un vrai élève de S, le plus vite possible. C’est-à-dire qu’on suit en cours, qu’on est présent, qu’on révise,  qu’on fait les devoirs, qu’on rend le travail à temps, qu’on est organisé et qu’on s’entraîne à la maison. Sachez là où ça ne va pas, pour vous améliorer. Généralement, on pèche sur l’organisation, du coup ça joue sur les révisions, sur les devoirs etc… Aussi, la partie entraînement n’est pas à négliger, ça sera encore plus vrai en terminale. En résumé, année plus compliquée c’est sûr, mais oui, elle sera clairement dure si jamais vous ne faites absolument rien pour vous habituer au rythme et devenir l’élève de S qu’on vous demande d’être. Je ne vais pas vous mentir, ceux que j’ai vu se ramasser complètement, ce sont ceux qui n’ont pas su faire la transition et qui ne faisaient toujours pas preuve de maturité et de sérieux.

Il y a quand même moyen de passer une année sympathique?

OUI, à 100%. Profitez, c’est une année que je trouve vraiment équilibrée. C’est difficile car c’est nouveau, mais sinon ça va, la pression est faible, le stress aussi, le travail est plus important, mais encore une fois, ça passe. J’ai pris cette année en plein visage à cause des maths, j’étais très nul. J’ai souffert, je ne vais pas vous mentir car malgré mes efforts, je ne m’en sortais pas. Ma prof a d’ailleurs toujours souligné mon sérieux malgré mes notes, mais le sérieux seul ne permet pas d’avoir des 20/20… Cela a  été un peu la même chose en physique chimie, même si je m’en sortais largement mieux. Ça n’a pas été une année facile pour moi, à cause de ces matières. Parfois je n’en pouvais plus, mais en dépit de tout ça j’ai apprécié l’année. Je dirais qu’on « respire », ce n’est pas étouffant, on a du temps pour soi. Malgré tout cela, ça été une de mes meilleures années, et des trois années du lycée, celle que j’aurais le plus envie de revivre je pense. Donc ne vous inquiétez pas!

Réussir dans les matières scientifiques (maths, physique chimie et SVT)

Je vais commencer par la SVT, c’était MA matière. J’avais toujours de bonnes notes, j’ai eu 15 de moyenne aux trois trimestres. C’est une matière où il faut très bien connaître son cours, c’est essentiel. Révisez comme bon vous semble, mais connaissez votre cours. Dans un second temps, il faut avoir de la réflexion et de la logique, surtout que vous aurez en première des contrôles faits par le prof et non encore de vrais types BAC. Pour vous aider au niveau de la partie logique et réflexion, il faut très bien suivre en cours, pour saisir toutes les subtilités et comprendre véritablement. Aussi faites les exos demandés et suivez la correction. On peut connaître son cours par cœur, mais si face à un exercice on part dans la mauvaise direction, c’est raté, donc faites attention à cela. N’hésitez pas aussi à poser des questions, il faut totalement comprendre votre cours.

Pour les maths comme la physique-chimie, je ne m’en suis pas sorti. Mes conseils seront donc génériques.

Pour les maths, connaissez le cours, posez des questions et faites des exercices. Maîtrisez les méthodes, c’est également essentiel.

Pareil en physique-chimie avec un accent sur le cours qu’il est très important de bien connaître.

Mais, le plus important est de ne pas avoir de lacunes à la fin de l’année. Moi j’en avais absolument pas en SVT, moyennement en physique-chimie, mais beaucoup trop en maths. Ne vous dites pas que vous vous rattraperez en terminale, s’il vous plaît, essayez de maîtriser le plus de points du programme possible avant les grandes vacances. Les lacunes qu’on accumule, il est très difficile de s’en débarrasser, croyez moi, je sais de quoi je parle.

Les TPE :

C’est la première épreuve que vous aurez dans l’année. Nous, nous avions passé l’oral vers Février/Mars, quelques semaines après avoir rendu le dossier.

Préparer les TPE toute l’année.

Je passe les détails propres à l’épreuve. Ce que j’ai remarqué, c’est qu’on ne prend pas la chose très au sérieux, jusqu’à ce que les échéances arrivent. Et quand la date approche, c’est la panique chez les premières. Grosse erreur. Ne prenez pas les heures de TPE pour une pause-café avec ses amis. Travaillez petit à petit et même en dehors des cours. Suivez le conseil des profs, essayez de faire quelque chose de complet. Mais ne faites pas de gros copiés-collés ou du trop détaillé. Le copier-collé ça se voit et ce n’est pas bien. Un dossier excessivement détaillé sera difficile à défendre lors de l’oral. En première, vous ne pouvez pas maîtriser des notions niveau bac+3, c’est normal, donc essayez de rester dans ce que vous pouvez comprendre et expliquer par vous-même.

Si vous travaillez un peu et sérieusement tout le temps et pas d’un coup à la fin, votre travail sera meilleur et vous serez moins stressé, ce n’est pas négligeable! Dès que vous rendez le dossier papier, bossez l’oral. Regroupez-vous, entraînez-vous, connaissez parfaitement votre dossier. S’il y a encore des points dont vous n’êtes pas sûr, c’est le moment de se renseigner. Mtrisez tout, déjà pour ne pas être stressé et pour éviter qu’on vous pose des questions auxquelles vous ne pourrez pas répondre.

L’oral

Le jour de l’oral vous devez être prêt! Le but c’est déjà de correctement présenter ce que vous avez fait mais en plus il faut aussi savoir défendre votre travail. J’étais très stressé avant de rentrer dans la salle devant le jury, mais une fois dedans, j’étais décidé à défendre le travail qu’on avait effectué avec mon groupe. Je suis assez fier de moi car j’ai eu la meilleure note du groupe et celui qui a eu la moins bonne note a eu 14. Le meilleur conseil que je pourrais vous donner pour ne pas vous laisser vous submerger lors de l’oral, ça serait de jouer la personne confiante. Même si tout ne va pas comme prévu, mettez-vous dans la peau d’une personne qui a confiance en elle. Dans la peau de Beyoncé, par exemple,  (pas trop non plus hein!), il faut que le jury ait l’impression que vous maîtrisez et que tout va bien. Le jury ne doit pas voir ou savoir que vous n’êtes pas sûr de vous, même si c’est vraiment le cas! Aussi, plus vous donnez l’impression d’être confiants et de gérer la situation, plus vous allez être captivant!

Ne négligez pas les points du TPE, c’est des points que vous allez être content d’avoir, croyez moi!

Les épreuves anticipées de français.

Le Français est une matière que j’ai toujours aimée. Je faisais partie de ceux qui avaient les meilleures notes, sans prétention. En première il y a des exercices types que vous devez maîtriser : la dissertation, le commentaire et le corpus. Votre prof va vous préparer tout au long de l’année à ces exercices, afin que vous réussissiez l’écrit du bac de Français. Pour réussir ces exercices, il faut maîtriser la méthode! Votre prof vous demandera de rendre des dissertations etc, elle vous demandera de rédiger des introductions, tout cela dans le but de s’entraîner. Lisez les commentaires que le prof vous met lors de la correction et prenez les en compte, c’est ce qui va vous permettre de progresser. Faites tout cela très sérieusement, pour vous habituer et progresser. Votre prof, ou même votre lycée organisera sûrement des bacs blancs pour vous entraîner, ça aide beaucoup et il faut en tirer quelque chose. Si vous en sentez le besoin, prenez quatre heures un dimanche et exercez-vous. Plus vous prenez l’habitude et mieux c’est.

Pour le jour du bac écrit, il faut que vous soyez prêt encore une fois, pour cela il faut apprendre et s’entraîner toute l’année. Pas question de découvrir ce qu’est une anaphore la veille de l’épreuve! Pour cet écrit, je vous souhaite bonne chance. J’ai personnellement obtenu une mauvaise note, j’ai bien pleuré, je ne comprends toujours pas. Donc, faites de votre mieux, je n’ai rien à rajouter sur le sujet!

L’oral de français

Alors à cette épreuve, j’ai eu une très très bonne note, rien à voir avec l’écrit!

Encore une fois, c’est une épreuve qui se prépare toute l’année, puisque vous allez rédiger avec votre professeur des lectures analytiques, en moyenne 20/25 au total, mais le nombre dépend de votre prof et de votre classe. Les lectures analytiques, sont en fait des commentaires de texte, prenez les bien en note toute l’année, suivez attentivement pour déjà comprendre, mais en plus mémoriser en petit peu déjà. Beaucoup de personnes trouvent cela très barbant, encore plus à la fin de l’année quand il faut accélérer et qu’on passe les heures de français à prendre en note ce que le professeur nous raconte sur un texte. C’est vrai que ça peut être fatiguant, on a envie de dormir parfois, mais tenez le coup et essayez de prendre en note le plus d’éléments possible. Ne soyez pas de ceux qui demandent des lectures analytiques entières à un mois de l’épreuve, sur le groupe de classe. Prendre en note toutes ses lectures analytiques, proprement, c’est déjà une grosse part du travail.

Ensuite il faut réviser ses lectures analytiques. Commencez à les réviser pendant les différentes petites vacances, ça vous fera moins de travail en fin d’année. Si comme moi, c’est à la fin de l’année que vous vous mettez à tout réviser, bon courage, ça va être une période difficile, mais on n’a plus le choix… Pendant que vous révisez l’écrit, prenez un peu de temps pour réviser aussi l’oral. Pour l’écrit c’est vrai qu’il n’y a pas tellement à réviser, donc selon là où vous en êtes, privilégiez l’oral à l’écrit ou pas! Une fois l’écrit passé, il reste peu de temps. C’est là que tout le monde révise avec acharnement, c’est la période très très épuisante, par laquelle on est presque tous passé faute d’une meilleure d’organisation. 

Ayant suivi sérieusement en cours toute l’année, c’était déjà un bon point pour moi. Je me rappelle, entre l’écrit et l’oral j’ai testé toutes les méthodes possibles et inimaginables. Apprendre toutes les lectures analytiques par cœur en 10 jours, j’ai aussi testé et ça ne fonctionne pas. Pour mémoriser, moi j’ai besoin de relire. Donc je passais mes journées sur mon bureau à relire et relire… Je croyais devenir fou, je n’en pouvais plus, voilà pourquoi il faut commencer tôt! Faites des pauses, reposez-vous, c’est aussi important. Outre le fait de relire, j’ai aussi fait des fiches sur lesquelles je mettais le plan de chaque lecture analytique et j’apprenais ensuite les plans par cœur. C’est le meilleur truc que j’ai pu faire dans ces révisions!

Le jour de l’oral.

Cela a été dur, mais il faut que le jour de l’oral vous connaissiez toutes vos lectures analytiques. C’est sûr, certaines mieux que d’autres, mais le fait de toutes les connaître ça rassure. Ce qui m’a le plus rassuré c’est de connaître le plan. Ça sauve des vies! Je savais que peu importe le texte sur lequel je tombais, il me « suffisait » de ressortir le plan et de compléter les parties.

Une fois dans la salle, je suis tombé sur un des textes que je connaissais le moins, ça m’a un peu énervé. Mais on n’a pas le temps d’être perturbé, le temps de préparation passe vite. J’ai écrit le plan que je connaissais par cœur sur ma feuille. À l’aide de ma mémoire et du texte j’ai complété les parties, mais je n’avais pas fini quand l’examinatrice m’a appelé (petite panique). Mais je suis passé, j’ai assez bien géré l’oral, j’ai improvisé à la fin puisque je n’ai pas eu le temps de faire mes recherches pendant la préparation. L’entretien aussi s’est bien passé, j’avais suivi les cours en classe, j’avais appris les cours, donc j’étais au point sur les auteurs, le romantisme, le genre du roman etc… J’ai également revu les documents complémentaires, qu’il est nécessaire de maîtriser pour l’entretien. L’oral, c’est un exercice à part et il faut dire que dans le système scolaire actuel, l’oral n’est pas l’exercice le plus mis en avant. Je pense que c’est la raison pour laquelle un oral peut faire plus peur qu’un écrit. Mais une fois de plus, tout est question d’habitude. Pour maitriser le format particulier de l’oral, il faut vous entrainer. J’ai par exemple fait un oral blanc avec ma prof, pendant lequel je me suis arrêté en plein milieu car je trouvais que je disais n’importe quoi. J’ai tiré ce qu’il fallait de cette expérience, pour réussir le vrai oral.

Dans tous les cas, donnez le meilleur de vous-même, essayez de gagner le plus de points possible. Les points des épreuves anticipées et des TPE vont composer ce qu’on appelle « les points d’avance« , ce qui va vous aider pour l’obtention du bac. Au pire des cas, n’ayez aucun point d’avance, mais évitez si possible les points de retard.

Choisir sa spécialité

Finissons avec le choix de la spécialité. C’est un choix qui doit être stratégique, afin de réussir votre terminale et le bac. Je pense que pour ce choix, vous devez prendre en compte votre goût pour la matière, mais également vous devez vous sentir capable d’avoir une très bonne note dans cette matière, puisque ça sera votre plus gros coefficient. Le but, c’est d’avoir la meilleure note possible, dans la matière à plus gros coef et le but c’est aussi d’avoir le BAC. Donc faites ce choix, sagement. Personnellement, j’ai pris spé SVT, c’était ma matière scientifique préférée, j’avais de très bonnes notes. Le choix n’a pas été difficile!

J’espère que cet article aura aidé ceux qui en avaient besoin. Je vous retrouve dans les prochains jours pour mon deuxième article « Back to school » sur la terminale S et le BAC, puis on repart après sur des chroniques de mes lectures!

Tortues à l’infini – John Green

Bonjour, je vous retrouve après un long moment d’absence pour ma chronique de « Tortues à l’infini » de John Green. John Green est un auteur que j’aime beaucoup. J’ai lu deux de ses romans, le célèbre « Nos étoiles contraires » ainsi que « Qui es-tu Alaska? ». Je les avais adorés et j’avais beaucoup d’espoir pour que ça soit aussi le cas avec le dernier titre en date de cet auteur : « Tortues à l’infini ».

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Résumé :

Les troubles psychiques ne sont pas des choses faciles à gérer. Ce n’est pas Aza, seize ans, qui dira le contraire, puisqu’elle les subit au quotidien. Sa meilleure amie Daisy est intrépide et remplie d’une énergie débordante. Aza n’avait pas prévu de résoudre l’énigme de Russel Pickett, le milliardaire en fuite, qui a laissé seul derrière lui ses deux fils, Davis et Noah. Mais Daisy, va l’y entraîner, afin de toucher les cent mille dollars de récompense, qui les aideraient beaucoup pour leur futur. Entre amitiés, enquête, mystères, amour et vérités Aza va tenter de faire bonne figure. Mais il est si difficile d’être une bonne amie, une bonne fille etc quand on tombe constamment dans une même spirale de pensées obsessionnelles…

Mon Avis :

Dès les premières pages, on fait la connaissance d’Aza, personnage principal, et de sa « particularité ». Elle est atteinte de troubles psychiques, plus précisément elle a des pensées obsessionnelles, qui la rongent au quotidien. Ainsi, le contexte toujours plus habituel de la jeune lycéenne américaine, qui mène sa petite vie et à qui il va arriver quelque chose, ne m’a pas épuisé d’avance. Dans ce cas, on a directement un élément qui différencie cette situation habituelle, de la masse des autres similaires et notre intérêt est donc tout de suite en éveil.

Aza et Daisy sont meilleures amies, pourtant elles ont des caractères opposés. Aza est assez calme, douce, et contre sa volonté elle se renferme parfois sur sa propre personne. Daisy est débordante d’énergie et d’enthousiasme. Elle est entraîne aussi bien Aza dans ses projets que le lecteur tout au long du roman. Je me suis fait la réflexion qu’elle était vraiment le type d’amie que chacun mérite à ses côtés. Je l’ai tout simplement adoré, du début à la fin, elle a une personnalité très complète. C’est définitivement mon personnage préféré dans ce roman.

Pour les livres dont j’ai déjà entendus parler, comme celui-ci, je ne lis pas le résumé de la quatrième de couverture, car je trouve qu’ils en disent souvent trop. Les résumés en début de chronique sur mon blog ne sont généralement pas ceux des éditeurs. Ce sont des résumés à ma sauce, que j’essaie de rédiger avec le moins de spoilers possible. Je n’ai donc pas lu la quatrième de couverture avant de lire ce roman, mais après, et heureusement sinon je pense que j’aurai été un peu déçu. La quatrième de couverture à mon goût, vend essentiellement l’aspect enquête, détectives qui veulent la récompense de cent mille dollars. Dans les faits, l’enquête existe, mais ce n’est pas tant l’essentiel que ça dans ce livre.

Dans « Tortues à l’infini » on suit Aza, dans les périples de sa vie. L’histoire commence par la mise en place d’une enquête, qui se poursuivra tout du long. Seulement, je vois surtout cette enquête comme en prétexte, car au cours de la lecture, c’est plus ce qui découle de l’enquête qui est mis en avant. L’accent est mis sur Aza et sa vie avec ses pensées obsessionnelles. C’est l’une des premières fois que je lis un livre dont le personnage principal doit faire à des problèmes psychiques de ce genre. Avant ça, je ne connaissais presque rien sur les pensées obsessionnelles. Je ne savais même pas ce que ça existait comme troubles psychiques. Je trouve cela très bien, que John Green mette la lumière sur ces troubles, auxquels de nombreuses personnes sur cette Terre malheureusement doivent faire face. Les troubles psychiques on n’en parle pas assez, John Green lui-même a dû recourir à un traitement pour ses troubles psychiques, et je ne le savais pas.

Aza, voudrait vivre comme tous les autres, sans se poser autant de questions, mais ça lui est impossible. Elle m’a énormément touché, j’ai aimé la suivre tout au long de ce roman, mais ce que j’ai surtout apprécié c’est son évolution. Elle se bat contre elle-même, pour se satisfaire elle-même, mais aussi satisfaire les autres. Elle est très courageuse! Le récit est bien construit, on avance avec fluidité et rythme. Il est question de famille, d’amour, d’amitié, bref un peu le quotidien classique d’une adolescente de seize ans. Mais avec le contexte de ce roman, tout prend une autre profondeur et puis il faut dire que c’est jamais barbant. Il faut également rajouter à cela la fameuse enquête, qui est plus passive qu’active, mais j’ai apprécié cela, car pour moi ce n’était pas nécessairement le plus important. J’ai vibré presque tout au long de ce roman, j’adorais ma lecture. C’était parfait!

On arrive vers le dernier quart du roman, il faut le récit que évolue puisque la fin est proche. Dès lors, je n’ai plus compris. Monsieur John Green, quel était votre but avec le dernier quart du roman? Le récit était tellement bien, mais il va se passer quelque chose de fort au début du dernier quart et puis j’ai eu l’impression que tout s’écroulait! C’était une action forte, je pensais que l’auteur aurait pu en faire quelque chose d’encore plus intense et intéressant. Au lieu de ça, parce que le dénouement approchait, j’ai eu l’impression que c’était traité de façon très superficielle, on passe assez vite sur les conséquences de l’évènement. Pour moi le rythme s’est brisé, c’est devenu plat. Je n’ai plus apprécié ma lecture autant qu’avant. J’ai eu le sentiment qu’il fallait se dépêcher, donc on passe tout en revue rapidement et on arrive au dénouement. C’est dommage.

Le dénouement, n’a rien amélioré à mon goût. Le seul point positif, c’est que j’ai été un peu surpris, ce n’était pas absolument prévisible. Mais j’ai trouvé ça un peu fade, il n’y avait pas de relief. Ce n’est pas une fin marquante, on ne ferme pas ce livre sur un sentiment fort. Sincèrement, j’oublierai  le dénouement dans les prochains jours alors que le reste du récit en lui-même est marquant!

En conclusion :

« Tortues à l’infini » est indéniablement un livre plus personnel de John Green. Il est né dans l’Indianapolis comme Aza, tout comme elle il est sujet aux troubles psychiques. Quand on lit ce roman, on sent aussi cet aspect plus personnel. Le personnage d’Aza est bien construit, la façon dont les troubles psychiques sont traités, plus précisément ici les pensées obsessionnelles est maîtrisé. À travers Aza, on arrive à se rendre compte ce que ça représente que de vivre avec des troubles psychiques. Cet aspect là, c’est l’essentiel et c’est parfait. Le récit est génial, c’est un pur plaisir. Seulement, la fin du roman m’a totalement déçu, surtout le dénouement qui est trop simple pour moi.

Mon avis est donc mitigé sur ce roman, mais je peux vous inviter à le lire quand même, ça en vaut le coup!


Titre : Tortues à l’infini
Auteur : John Green
Edition : Gallimard Jeunesse
Parution : 01 Octobre 2017
Pages : 352 pages
Prix : 21.00

Le rêve dévoré – Jo Rouxinol

Bonjour, aujourd’hui on se retrouve pour ma chronique du roman « Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur. Le premier était « Le temps des étoiles » un roman jeunesse, que j’avais vraiment apprécié, notamment pour son aspect pédagogique. Fin Janvier, Jo Rouxinol m’a proposé de recevoir « Le rêve dévoré », qui cette fois n’est pas un roman jeunesse et qui aborde l’histoire d’une jeune fille qui fugue. La fugue est un thème souvent utilisé autant dans le monde littéraire, qu’artistique ou cinématographique. Mais j’avais envie de découvrir ce livre, car ayant apprécié la façon dont l’auteur a abordé l’antisémitisme dans « Le temps des étoiles »,  j’étais curieux de voir comment il allait traiter le thème de la fugue.

Encore merci à Jo Rouxinol pour l’envoi de ce livre.

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Résumé :

Clarisse est une jeune fille de treize ans et demi, intellectuellement précoce. À son âge, elle est déjà une écorchée vive. Elle n’est pas en phase avec ce que le quotidien à lui offrir, elle est en totale rébellion. Ses parents divorcés ne savent plus comment la gérer, malgré les avertissements, Clarisse persiste dans une attitude insolente à l’école. Plus rien ne va dans le monde de notre jeune adolescente, elle a besoin de s’en soustraire. Clarisse va fuguer, pour fuir la réalité et tenter d’atteindre ses rêves.

Mon Avis :

En commençant ce livre, j’ai été surpris par certaines expressions assez crues. Tout de suite, ça donne le ton, on ne va pas passer par quatre chemins, les réalités sont montrées sans filtre et le langage est sans complexe. Si j’ai de prime abord été surpris par la vulgarité, je ne l’ai pas trouvé gênante, dans le sens où elle n’est pas non plus extrêmement présente et puis ce n’est pas un roman jeunesse. Le langage de Clarisse nous fait rentrer brutalement dans l’histoire et cette brutalité fait écho avec la violence que représente le quotidien pour notre protagoniste.

Clarisse est une jeune fille à la personnalité très forte. L’expression « écorchée vive » la caractérise parfaitement, on comprend dès le début qu’elle est brisée de l’intérieur même si on ne sait pas encore pourquoi. Clarisse est un personnage très intéressant à suivre, elle est littéralement tout et son contraire. Elle peut faire preuve de grande maturité et parallèlement de naïveté et même de bêtise. J’ai adoré la détester, comme j’ai détesté l’adorer. Clarisse reste après tout une jeune fille très sensible, elle nous touche par sa façon d’être avec ses qualités comme ses défauts. Je me suis attaché à elle et je ne l’oublierai pas de si tôt!

J’ai été agréablement étonné par le style d’écriture de l’auteur. Je l’avais déjà apprécié dans « Le temps des étoiles », mais avec « Le rêve dévoré » on est nettement sur un niveau supérieur. C’est vraiment très bien écrit! L’écriture est légère, fluide, avec un petit côté poétique, le tout est sincèrement très agréable à lire.

Le récit est bien construit, avec des choix audacieux, mais qui à la fin payent! L’action démarre très tôt, donc très tôt on est embarqué par l’histoire de Clarisse. L’auteur réussit à maintenir notre intérêt tout au long du récit. Le rythme est maîtrisé, il y a un bon dosage au niveau de l’action et des rebondissements. Dans cette fugue que l’on suit, on ne peut pas réellement prévoir ce qui va se passer. Clarisse cueille le jour, elle vit le moment, le lecteur se trouve dans une même situation et j’ai apprécié cela. Ce roman nous invite indirectement à réfléchir sur des aspects de notre quotidien, il nous invite à un dépaysement. Dans nos sociétés modernes on intériorise un certain modèle de vie, mais l’histoire de Clarisse nous permet de voyager, de nous montrer une alternative à ce que peut être le quotidien.

Au cours de la lecture, on est confronté à des passages, que je juge personnellement choquants. Outre le fait que ce soient des passages à caractère sexuel, ce qui est choquant ce sont réellement les situations, qui sont selon moi d’une grande violence. Ce sont des choses, qu’on ne souhaite pas voir, qu’on ne trouve pas appropriées. Durant ma lecture, ces passages ont été des moments difficiles, qui m’ont gêné, d’autant plus que tout le reste de ma lecture me plaisait grandement. Seulement, comme je le disais plus tôt, le récit est bien construit, rien n’est laissé au hasard. Ces passages s’expliquent au fil de la lecture ou expliquent un point de l’histoire. Ils ajoutent un autre type de violence et de brutalité, ce qui rajoute de la profondeur à l’histoire. C’est malin! J’aurais aimé qu’on n’ait pas à avoir ce genre de passage, mais d’autre part je n’arrive pas à voir ce qui aurait pu à la place donner autant d’intensité au récit.

La fin du roman est maîtrisée, le dénouement est assez inattendu. C’est un parfait condensé d’émotions, c’est surtout une fin très poignante et touchante.

En conclusion :

« Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol est un très bon roman. Honnêtement, je ne pensais pas aimer autant ce livre, qui a dépassé mes attentes. J’ai été agréablement étonné! Le récit est parfaitement structuré, on prend un réel plaisir à tourner la page à chaque fois pour découvrir ce qui va se passer. Si le récit est si captivant, c’est en grande partie grâce à Clarisse, un personnage principal attachant, qui fonctionne à merveille et que l’on prend plaisir à suivre. L’écriture de l’auteur est également un très bon point. La lecture est agréable, fluide et il y a ce soupçon de poésie qui est vraiment appréciable.

Carton plein pour ce roman. Spontanément, je vous le conseille totalement. Après, attention, comme je le dis dans la chronique, il y a des passages qui peuvent heurter à mon avis la sensibilité de certains. Je conseille donc ce roman à un lecteur averti!


Titre : Le rêve dévoré
Auteur : Jo Rouxinol
Edition : Adamastor
Parution : 11 Décembre 2017
Pages : 257 pages
Prix : 2.99€

Call me by your name – André Aciman

Salut! Alors aujourd’hui c’est avec un immense plaisir et beaucoup d’excitation que je reviens pour vous parler du roman « Call me by your name » d’André Aciman. Il est sorti depuis 2007, mais a été mis en avant dernièrement grace à l’adaptation cinématographique du roman, qui sort en France le 28 Février 2018. Sans ce film je n’aurais peut-être jamais connu ce livre. C’est là que l’on voit clairement un des aspects positifs des adaptations cinématographiques! Bref, je ne parle pas plus et je vous invite à découvrir mon avis complet!

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Résumé :

 Elio raconte l’été qui l’a marqué à vie, alors qu’il avait dix-sept ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les étés, Elio et ses parents reçoivent dans leur maison de vacances sur la côte italienne, un jeune universitaire pour aider le père d’Elio, professeur de littérature, dans son travail. Le charme et l’intelligence d’Oliver, la muvi star comme le qualifie la mère d’Elio, n’échappe à personne. Sous le soleil d’Italie, entre promenades, piscine, parties de tennis, Elio va être de plus en plus attiré par le jeune homme…

« Call me by your name » c’est l’histoire d’une romance d’à peine six semaines, six semaines à peine qui marqueront Elio et Oliver pour toute leur vie.

Mon Avis :

J’ai lu ce livre en VO anglais, c’est la raison pour laquelle le titre est en anglais. Le titre de la version française est « Appelle-moi par ton nom ». D’ailleurs, je vous ferai surement bientôt un article sur mon expérience jusqu’à maintenant avec la VO en anglais.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je rappelle que j’ai lu ce roman à la suite du film, ce que je ne fais généralement pas. Je suis un pro du « livre avant le film » et je ne lis jamais un livre dont j’ai vu le film avant. C’est la première fois que je déroge à cette règle, car le film m’a énormément donné envie de lire le livre. Mais ça c’est une autre histoire, je vous ferai peut-être un article sur le film.

Dès que l’on commence ce roman, on rentre dans une ambiance enivrante. C’est une ambiance douce, chaleureuse et calme, qui détend. Tout au long du roman, j’avais l’impression d’être moi aussi en été en Italie avec eux, de sentir le soleil briller, détendu en train d’écouter les bruits environnant. C’est une ambiance extrêmement réconfortante, j’ai adoré avoir ce goût de vacances d’été en plein hiver.

Elio, le personnage principal de ce roman raconte son histoire au passé, lorsqu’il avait dix-sept ans. Il raconte donc des souvenirs, mais il les rend très vivant de telle sorte qu’on peut parfois oublier que ce qui nous est raconté ne sont que des faits passés. Elio est un personnage que je juge inoubliable. Sa personnalité est magnifique, il est tellement sincère dans sa façon d’être. Il nous raconte absolument tout, ses sensations, ses états d’âme, ses douleurs. Tout cela est raconté avec une grande poésie. André Aciman a une plume divine, mais surtout il y a beaucoup d’intelligence dans son style d’écriture. Aussi, il parsème le récit de nombreuses références en tous genres, surtout littéraires et j’apprécie cela.

Je pense sincèrement qu’il me faudrait un article entier pour vous dire à quel point j’aime Elio. Sa sincérité m’a profondément touché, m’a chamboulé même, de nombreuses fois. Je me suis senti très proche de lui, déjà parce que dans sa façon de narrer il est très proche du lecteur. Mais aussi parce que je me suis à certains moments identifiés à ce qu’il ressentait. Je pense que dans une certaine mesure, tout le monde peut dans ce roman trouver quelque chose qui va faire écho avec un passé, un présent, avec des émotions et je trouve cela extraordinaire.

Le narrateur nous emporte totalement dans son récit qui pourtant dans sa construction n’a rien d’attrayant, au contraire. C’est un récit linéaire, l’inverse total des romans très structuré, avec un rythme soutenu, calculé etc… D’habitude je fuis ce genre de récit pour la simple et bonne raison que je m’ennuie. Ici, on suit le cours de l’été d’Elio, les choses vont à leur rythme, c’est-à-dire ici assez lentement, calmement, vraiment dans l’idée de ce qu’on s’imagine de vacances d’été tranquilles. Si je ne me suis pas ennuyé, c’est parce que l’histoire que l’on suit est elle seule très forte. Et c’est pourquoi dans l’éventualité où vous passiez à côté de l’histoire, de toutes les émotions etc, je pense sincèrement que avez de grandes chances de vous ennuyer et probablement même d’arrêter votre lecture!

Ce que « Call me by your name » a à nous offrir, c’est une histoire d’amour, profondément humaine et brute. Pour moi, l’histoire d’Elio et d’Oliver est bien plus qu’une romance, c’est une histoire d’Amour avec un grand A. C’est une histoire d’amour assez complexe entre un adolescent de dix-sept ans et un jeune homme de vingt quatre ans. Tout est parfait dans ce livre, il n’y a rien de problématique, malgré l’écart d’âge, qui je sais peut faire parler certains. Aussi, c’est une relation homosexuelle, mais l’auteur n’en fait pas plus cas, c’est une relation amoureuse avant tout. C’est une histoire passionnée, l’histoire d’un désir entre deux hommes. On suit le premier amour d’un adolescent, sa découverte du désir, de la sexualité. Je n’ai jamais lu une histoire d’amour aussi intense et vraie. Ce roman, vous chamboule totalement, il vous bouleverse, sans que vous ne puissiez rien faire. Je n’ai jamais pleuré en lisant un livre, mais ce livre méritait toutes mes larmes, en tout cas il m’a donné envie de pleurer à plusieurs reprises. Définitivement c’est une histoire qui m’a touché au plus profond de moi-même. Je ne compte pas le nombre de fois où je m’arrêtais parce que je me prenais des claques par la beauté et la profondeur de ce que je venais de lire!

J’ai pris un plaisir immense à lire ce livre, je le relirai encore et encore. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas autant aimé un livre! Elio et Oliver sont des personnages plus qu’attachants, je ne sais pas comment je pourrais les oublier, je ne pense pas que ça soit possible. J’ai lu de nombreux livres, certains que j’ai bien aimé, d’autres moins, d’autres que j’ai adorés. Mais rares sont les coups de cœur de ce genre, rares sont les romans et les personnages qui vous marquent à ce point.

La fin, ayant regardé le film, je pensais la connaître, mais je me suis trompé! Ce n’est pas la même fin que dans le film et ça, je ne m’y attendais absolument pas. C’est une fin extrêmement émouvante, qui m’a déchiré. Mon cœur n’était pas prêt à cette intensité en émotions qui est juste phénoménale! Tout était parfait jusqu’à la dernière ligne. L’auteur joue avec nos émotions tout au long du roman, mais avec cette dernière ligne, en fermant le livre juste après, il ne veut clairement pas nous laisser tranquille! Franchement, c’est une fin digne d’un tel roman!

En conclusion :

J’ai adoré « Call me by your name », qui a été un immense coup de cœur! Selon moi tout est parfait dans ce roman. Le rythme est assez lent, la construction du récit est linéaire, n’a rien d’extraordinaire en soi, mais permet de donner toute la lumière à l’histoire. Une histoire d’Amour comme on en voit peut souvent. Une histoire belle, touchante, profondément humaine et sincère. « Call me by your name » est un tourbillon d’émotions. L’ambiance est également très agréable. Les personnages sont très attachants et marquants, surtout Elio à mon avis, JE L’ADORE! Ce roman est sublime, divin, excellent selon moi! C’est une lecture bouleversante et inoubliable.

Est-ce que je vous conseille ce roman??? OUI, OUI, OUI!!! Si ce livre vous tente, je ne peux que vous dire de foncer! Si vous le lisez ou si vous l’avez lu, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ici, ou bien m’envoyer un message sur les réseaux sociaux (Instagram, Twitter et Facebook) à @nosamislesmots. J’ai vraiment envie de connaître vos impressions aussi!


Titre : Call me by your name (vf : Appelle-moi par ton nom)
Auteur : André Aciman
Edition : Atlantic books (vf : Grasset)
Parution : 21 Septembre 2017 (vf : 7 Février 2018)
Pages : 248 pages (vf : 336 pages)
Prix : 10.20€ (vf : 20.90€)

L’arabe du futur, tome 1 – Riad Sattouf

Hello! Je vous retrouve en ce mercredi pour ma chronique du tome un de la bande déssinée « L’arabe du futur » de Riad Sattouf. Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu de BD, ça m’a donc fait très plaisir de replonger dans ce genre de lecture et c’est avec plaisir que je vous en parle aujourd’hui!

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Résumé :

Cette bande dessinée raconte l’histoire vraie d’un enfant blond et de sa famille dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez Al-Assad. On suit notre jeune protagoniste, durant une partie de sa jeunesse, au Moyen Orient, entre 1978 et 1984. Ce petit blondinet qu’on suit avec sa famille, représente l’auteur de ce roman lui-même, Riad Sattouf et sa famille. Ce roman graphique raconte donc la jeunesse de Riad Sattouf.

Mon Avis :

Dans ce premier tome, on suit Riad et sa famille de 1978 à 1984. Riad, dans le contexte dans lequel il évolue, est « singulier ». C’est un petit bonhomme aux longs cheveux blonds platine et dans le Moyen-Orient, à son époque ou encore aujourd’hui ce n’est pas très courant. Sa singularité, va donner lieu au cours de cette BD à des situations amusantes ou révélatrices des stéréotypes ancrés dans les sociétés dans lesquelles Riad évolue. Notre protagoniste et sa famille, ont une vie mouvementée. Sur les six années que l’on suit, notre joyeuse équipe, aura été en France, aura vécu en Libye et en Syrie.

Dans cette BD, pas de folies, le contexte, les actions restent simples et réalistes, même si les traits sont souvent accentués. C’est en finissant le livre, que j’ai compris que le Riad que l’on suit, c’est Riad Sattouf, auteur de la BD, qui nous raconte son enfance. Mais, par conséquent j’ai ressenti un léger « blocage » car je n’arrivais pas à savoir si tout ce que j’avais lu était vrai à 100% ou si certains détails comme la couleur des cheveux étaient faux.  Toujours est-il que je ne me suis en tout cas pas ennuyé une seule seconde avec Riad et sa famille. On prend vraiment plaisir à les suivre, on a presque l’impression d’être un autre membre de la famille, invisible, mais toujours présent. J’ai trouvé la lecture très prenante et captivante.

Je n’aurais pas autant aimé cette bande dessinée, sans l’humour caractéristique qu’on y trouve.  C’est un humour cru, terre à terre. Ce livre est d’ailleurs un concentré d’humour, autant dans les répliques, que dans les actions ou que dans les situations. J’ai vraiment pris plaisir à lire et cette BD à même fait naître chez moi un véritable rire, ce qui est personnellement assez rare . Cependant, je n’ai jamais été grand fan de ces humours assez crus, et avec ce livre ça n’a pas raté. J’ai beau avoir pris plaisir à lire, j’ai trouvé que par moments c’était un poil abusif, un peu blessant aussi. Comparé aux caricatures que l’on peut trouver aujourd’hui, clairement ce n’est rien, mais pour le coup, c’est vraiment ma sensibilité personnelle qui s’exprime. C’est un humour qui nous met face à des réalités brutes de façon « brutale », de façon assez incisive aussi parfois, et c’est une chose que j’apprécie globalement. Mais cette tendance à jouer avec les réalités et les stéréotypes en les accentuant, m’a par moments un peu fatigué et un peu gêné!

« L’arabe du futur » nous permet d’avoir un regard de l’intérieur, sur ce qu’étaient les sociétés syriennes et libyennes à une époque entre 1978 et 1984. Malgré la tendance de l’auteur à accentuer le trait, ce qui nous est montré et crédible. Riad Sattouf, nous montre avant tout des réalités, il nous montre comment étaient ces sociétés. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, car en plus de l’aspect plaisir, on a une lecture enrichissante qui nous apprend beaucoup. Les régimes politiques, les modes de vie, les tensions, le niveau de vie des populations, leurs problèmes du quotidien etc, tout cela nous est montré. J’ai par exemple été surpris par la différence d’ambiance entre la Syrie et la Lybie. C’est vrai que je ne connaissais pas avant, beaucoup plus que ce qu’on nous montre dans les médias sur ces deux pays, là pour le coup j’ai énormément découvert. Surtout, il est intéressant de faire ce retour en arrière pour comparer avec la situation actuelle dans ces pays.

Enfin, terminons sur les illustrations qui ont aussi été réalisé par Riad Sattouf! J’ai grandement aimé ces illustrations. Elles sont simples, pas trop détaillées, juste comme je les aime. J’apprécie beaucoup ce type d’illustrations, on n’a pas plein d’informations qui nous sautent aux yeux et je trouve cela très agréable. Aussi, tout au long de la bande dessinée, les couleurs utilisées changent. On peut par exemple avoir une partie où le jaune sera très utilisé, puis ce sera le vert qui dominera. Les couleurs, ont aussi toutes cet effet un peu vieilli, terne, « sale ». Ça me donnait l’impression que je suivais un vieux souvenir, le travail graphique nous force à rentrer dans une certaine ambiance, c’est très réussi et cela permet une lecture très immersive !

En conclusion :

L’arabe du futur tome 1 est une très bonne BD, j’ai passé d’agréables moments de lecture. On prend plaisir à suivre Riad et sa famille, car on s’attache très vite à ces personnages. La lecture est prenante et très immersive, notamment grâce aux illustrations. Ces dernières sont très réussies, j’adore le travail fait au niveau du choix des couleurs. Cette BD se caractérise par un humour légèrement cru, globalement plaisant. Il plaira à beaucoup j’en suis sûr, mais aussi un peu moins à d’autres. Enfin, c’est un livre qui nous invite à découvrir les sociétés libyennes et syriennes dans les années 1978-1984 et je trouve cela très intéressant et enrichissant.

Si vous êtes fan des humours qui jouent sur l’accentuation des réalités, que vous avez envie de découvrir le Moyen Orient des années 70-80 et que vous voulez passer des bons moments de lecture, je ne peux que vous conseiller « L’arabe du futur » tome un!


Titre : L’arabe du futur (tome un)
Auteur : Riad Sattouf
Edition : Allary Editions
Parution : 7 Mai 2014
Pages : 160 pages
Prix : 20,90€

Moi, Simon 16 ans, homo sapiens – Becky Albertalli

Bonjour! On se retrouve aujourd’hui pour ma première chronique de l’année 2018, sur le roman « Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens ». C’est un roman sur lequel j’avais lu pas mal d’avis positif et que j’avais très envie de découvrir. Donc, quand j’ai aperçu la couverture rouge de ce livre en me promenant à Gilbert Jeune, ni une ni deux, je l’ai attrapé et direction la caisse. Pour vous dire à quel point j’étais pressé de le lire, dès que je suis rentré chez moi, je me suis installé sur un fauteuil et j’ai commencé ma lecture!

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Résumé :

Simon Spier, 16 ans (au début de l’histoire), vit dans une petite ville en banlieue d’Atlanta. Il a trois meilleurs amis qu’il adore, deux soeurs et un chien, il fait du théâtre. C’est un grand fan d’Harry Potter et il a une passion profonde pour les délicieux biscuits que sont les Oreo. Aussi, Simon est amoureux, raide dingue d’un certain Blue, qu’il a rencontré sur le compte Tumblr de son lycée. Simon, sous le pseudonyme « Jacques » et Blue, communiquent tous les jours virtuellement. Ils se racontent tout, en faisant attention à ne pas se donner trop d’informations sur leur véritable identité. Seul Blue sait que Simon est homosexuel. Simon et Blue sont dans le même lycée, ils se croisent peut-être tous les jours sans le savoir…

Mon Avis :

Il y a une certaine douceur et quelque chose de réconfortant qui émanent de ce livre et plus précisément de son écriture. C’est une écriture très simple, sans faire pour autant trop enfantine. Le style est léger, doux, fluide et correctement maitrisé, ce roman est donc très agréable à lire.

Le personnage de Simon m’a plu dès les premières pages. On peut s’identifier à lui facilement car sa personnalité fait très « vraie », Simon pourrait être une personne que l’on pourrait croiser tous les jours dans la rue. Pour ses mêmes raisons, on s’attache très vite à lui. Simon est sincère, sarcastique par moments, touchant. On a un rapport privilégié avec lui, il se confie à nous tout au long du roman. C’est un personnage qui apparaît comme banal pour dire vrai, mais il a ce petit quelque chose qui le rend unique et intéressant. J’ai adoré Simon. J’ai grandement apprécié le fait que sa sexualité ne soit pas utilisée comme la chose la plus importante. Que le simple fait qu’il soit gay, devienne le seul moyen de nous attendrir, de nous toucher. Sans condamner les livres qui utilisent la sexualité à ses fins, là je trouve que du coup ça dédramatise l’homosexualité, ça la normalise et ça fait du bien. Aussi, Simon et même Blue ne sont pas, je trouve, d’énièmes clichés de ce que l’on montre souvent des gays et ça aussi c’est un bon point!

J’ai apprécié le fait que l’homosexualité soit dédramatisée dans ce roman, mais je trouve qu’il y a peut-être un certain manque d’équilibre. Il n’y a rien de vraiment dramatique dans ce roman, ça fait peut-être plaisir, mais ce roman selon moi, peut peut-être flouter une face plus sombre de l’homosexualité et donner presque (j’insiste sur le presque) l’impression qu’au niveau de l’homosexualité tout est acquis aujourd’hui, alors qu’on sait bien que non. On a d’une part des romans, qui ne montrent presque que l’homophobie. Là on a un roman tout mignon, qui ne montre pas vraiment les problèmes liés à l’homosexualité de façon percutante, on ne retient que du positif. Est-ce bien ou non? À chacun de se faire son avis.

Tout au long du récit, on suit l’évolution de la relation entre Simon et Blue qui s’écrivent par mail et en même temps on suit Simon dans sa vie au lycée etc… L’ensemble est très juste, les liens qui se font entre mails et réalité rendent ces deux éléments constitutifs du récit encore plus intéressants au fur et à mesure de notre lecture. La relation entre Simon et Blue est mignonne et touchante, mais son évolution est compliquée. Très vite, on se met nous lecteurs aussi à mener l’enquête. On veut savoir qui est Blue. Le récit est construit intelligemment, il m’a captivé entièrement. Je n’arrivais pas à quitter ce livre, j’avais toujours besoin de tourner la page, pour découvrir ce qui allait se passer. J’ai passé d’excellents moments avec ce livre, j’ai ressenti de nombreuses émotions. Je pense qu’il faut vraiment le lire pour comprendre à quel point ce roman vous attrape et ne vous lâche pas.

Toutes les bonnes choses ont une fin et je dirais que pour « Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens », la fin n’a pas été une bonne chose, malheureusement. Plus la fin du roman approchait, plus l’excitation montait car le dénouement arrivait. J’attendais beaucoup de ce dénouement, et je dois dire que le passage du dénouement était beau, imprévu et vraiment mignon. Personnellement, je ne m’y attendais pas et ce qui est bien c’est que ce dénouement apporte une autre dimension à cette histoire. Cependant, les quelques pages qui suivent ce dénouement m’ont littéralement déçu. Tout de suite, j’ai trouvé que ça devenait niais, je ne me retrouvais plus dedans. Tout était trop beau, trop parfait, il n’y avait plus d’équilibre selon moi et j’ai trouvé que ça devenait un peu ridicule. Ça m’attriste beaucoup car j’ai adoré ce roman, mais la fin m’a déçu profondément et j’ai terminé sur un mauvais ressenti, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout!

En conclusion :

« Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens » est un coup de cœur! J’ai adoré ce roman. C’est frais, doux, mignon, léger. On prend un plaisir fou à suivre Simon, qui est un personnage attachant. On est très vite captivé par le récit. Bien que simple, le récit est bien mené et sait faire grandir notre intérêt au fil des pages. Ce roman se lit tout seul, il nous fait sourire, il nous crée un pincement au cœur parfois, il nous transporte littéralement à travers bon nombre d’émotions. Malheureusement, le dénouement passé, ma lecture n’a été que déception, le côté trop niais, m’a déplu. Heureusement je dirais, le dénouement arrive tard donc il ne reste que quelques pages après avant de terminer le livre.

Je conseille totalement ce roman, malgré ma déception pour la fin. Ce livre est, je trouve, géniale, il faut le lire!

Aussi, « Love Simon », une adaptation du roman devrait sortir au cinéma en Mars 2018, j’ai extrêmement HAAAAAATE!

Je vous laisse avec le trailer officiel!


Titre : Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens
Auteur : Becky Albertalli
Edition : Le livre de poche jeunesse
Parution : 12 Avril 2017
Pages : 352 pages
Prix : 6.90€ (poche)

Nosamislesmots is BACK! Bonne année 2018!

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COUCOU! Ça me fait tellement plaisir de vous écrire ces quelques lignes, vous n’imaginez même pas à quel point. Gérer mon blog m’avait manqué, vous m’avez vraiment manqué. Comme je le dis souvent, la lecture et le blog (réseaux sociaux compris) c’est mon oxygène! J’adore lire, j’adore partager avec vous, ça me met de bonne humeur, ça me permet de m’investir dans autres choses, que constamment les cours, qui créent de la pression, du stress etc… On conseille souvent d’avoir des activités qui nous passionnent afin de quitter le train-train quotidien et d’avoir une vie plus équilibrée, plus épanouie. Dans ma vie, la lecture et le blog jouent ce rôle et je suis hyper reconnaissant à la vie, au destin, au karma, bref peut importe, d’avoir mis ça sur mon chemin.

J’ai été absent à mon grand regret depuis trois mois, depuis la rentrée de Septembre. Je me suis entièrement consacré aux cours et je n’accordais plus de temps à mon blog, je ne trouvais plus réellement le temps de lire. J’ai quand même lu depuis trois mois et heureusement, sinon ma vie n’aurait plus eu aucun sens! Mais en tout cas, je ne trouvais pas le temps de me mettre devant mon ordinateur, pour écrire des chroniques qui me plaisent. Clairement, à partir de Janvier je vais avoir davantage de travail et de pression, mais je vais à tout prix m’organiser de façon à être plus présent ici. Cela ne se fera pas au détriment des cours, jamais, mais justement le temps que je trouvais avant et que j’utilisais à rien faire et procrastiner, je vais essayer désormais de le mettre à profit pour faire ce que j’aime et ça c’est génial! Je ne veux pas tenir de promesses que je ne tiendrais peut-être pas à court ou long terme, mais je peux vous dire que dès cette semaine, le blog va revivre, des chroniques arrivent! Donc restez connectés!

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Maintenant que je vous ai bien raconté ma vie, j’ai envie de vous souhaiter une… BONNE ANNEE 2018!!! Bonne année, bonne santé, tous mes vœux de bonheur et de réussite. J’espère pour vous que 2018 sera une très belle année, je vous souhaite le meilleur! J’espère que vous ferez de belles découvertes livresques, je vous souhaite vraiment de très belles lectures. J’ai hâte de voir ce que l’année 2018 aura à nous offrir niveau littérature, du très bon je le souhaite.

Encore une fois BONNE ANNEE et à très bientôt sur le blog!

Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers – Benjamin Alire Saenz

Hello, hello! J’espère que vous allez tous et toutes bien! Je vous retrouve en ce début de mois de Septembre avec ma chronique du roman « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » de Benjamin Alire Sáenz. C’est parti!

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Résumé :

Aristote et Dante, deux jeunes garçons du même âge, n’ont a priori rien en commun. Dante est un garçon décomplexé, sûr de lui, drôle, qui baigne dans l’amour de ses parents. Aristote, lui est plus réservé, c’est un garçon silencieux. Mais, au fond de lui, c’est plutôt la tempête. Ari est en colère, principalement contre ses parents qui agissent comme si son grand frère, qui est en prison, n’avait jamais existé. « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » c’est l’histoire d’une rencontre singulière entre Aristote et Dante. Ils vont nouer une amitié forte et passionnée comme on en rencontre rarement. Ensemble ou seuls, ils vont passer par des moments de questionnements, de quêtes d’identité. Ils veulent découvrir les secrets de l’univers.

Mon Avis :

L’histoire d’Aristote et Dante commence en 1987, ils ont alors quinze ans. Après avoir cette information de temps, j’ai trouvé que plus rien ne faisait vraiment écho à l’époque où se déroule le récit. Je dois dire que cela m’a assez perturbé, si ce n’était pas indiqué j’aurai totalement pu croire que l’action se déroulait à une année proche de la nôtre. C’est assez perturbant, mais après réflexion je trouve ça finalement intelligent. Déjà, cela permet de fixer l’intérêt du lecteur uniquement sur l’essentiel du récit, puisque les indications de temps, les détails, les descriptions de décors sont absentes ou floues. Aussi, je trouve que cela rappelle l’univers et donc le titre du livre. On est finalement comme en apesanteur, on suit ce qui se passe dans notre microcosme et ce qui est autour n’est que néant.

J’ai eu sincèrement du mal avec le début du roman, qui m’a laissé dubitatif. Toutefois, ce roman exerçait sur moi une attraction inexplicable. J’ai été à la fois envoûté par un « je-ne-sais-quoi » et à la fois je suis resté perplexe. Déjà, je n’ai pas vraiment apprécié les personnages au début. Ils m’ont intéressé dès les premières pages, puis ils m’ont exaspéré. Ce roman est basé sur les interactions entre Ari et Dante et dans ce début de roman, j’ai vite saturé. Les personnages partaient dans de longues discussions, sur des sujets parfois « futiles » et débâtaient. Ils faisaient pour moi trop de manières, à toujours ressasser les mêmes choses, à se compliquer la vie pour « rien ». En plus de cela, par moments les dialogues s’enchaînaient comme des stichomythies, j’ai trouvé ça éprouvant à lire. Il n’y avait rien de vraiment concret, c’était ces dialogues, des états d’âme encore et encore et je n’arrivais pas à trouver mon intérêt là-dedans.

J’ai également trouvé perturbant, le caractère enfantin des personnages dans ce début de roman. Ils ont quinze ans, mais ils pensent, disent ou font des choses, qui pour moi ne correspondent pas à leur âge. Dans le contexte de ce roman qui est tout à fait réaliste, cela m’a gêné. Ce qui m’a par exemple marqué, c’est lorsqu’ils décident d’aller dans la rue pour jouer à celui qui lancera sa chaussure le plus loin, tout en se disputant sur les règles. Je n’arrive vraiment pas à imaginer deux garçons de quinze ans jouer à de telles choses, même en 1987.

Les cent premières pages passées, le récit a commencé à évoluer vers quelque chose de différent et c’est à partir de là que j’ai commencé à pleinement apprécier ma lecture. On découvre Ari surtout, mais également Dante sous un autre jour. On suit Ari dans sa petite vie d’adolescent, on apprend à mieux le connaître, à l’aimer. C’est un personnage extrêmement touchant et sincère, il a un humour assez piquant et sa façon de jouer l’indifférent me plaît. C’est un garçon calme d’apparence, mais à l’intérieur ses sentiments se bousculent. J’ai aimé sa sensibilité, sa façon de réfléchir, de voir les choses et j’ai parfois pu me reconnaître en lui. Dante est complètement différent, mais il partage avec Aristote une grande sincérité, beaucoup d’intelligence et une vraie sensibilité.

Plus j’avançais dans ma lecture et plus j’étais captivé. La lecture est simple et légère, le récit va tout en fluidité, c’est vraiment agréable. Il n’y a rien dans le récit qui soit extraordinaire en soi, mais ce sont les personnages et leur histoire qui rend ce roman extraordinaire. La relation entre Ari et Dante est complexe, étonnante, belle et touchante. Ils sont différents, mais se complètent à merveille et j’ai adoré suivre leur évolution.

Je lis beaucoup de livres, mais la fin de celui-ci m’a touché d’une façon rare. Cette fin de roman est divine, parfaitement exécutée. C’est une fin tellement poignante, avec des émotions fortes et variées. J’ai été profondément touché. Les dernières pages, surtout, sont tellement magnifiques, tellement parfaites!!! Cette fin m’a bouleversé, ce roman m’a bouleversé. En fermant ce livre, je suis resté interdit un bon moment. Mes sentiments se mélangeaient, j’avais à la fois envie de crier, de pleurer et de sourire bêtement, c’était très étrange. Mais par-dessus tout, je voulais relire ce livre de suite pour tout revivre.

En conclusion :

Je dirais que pour moi ce livre est un coup de cœur mitigé. C’est indéniablement un très beau livre, agréable, avec de beaux personnages et une belle histoire. Mais, je n’oublie pas que les cent premières pages ont été compliquées et que mon sentiment d’agacement n’a pas été fugace. Le début de ce roman est donc selon moi un gros bémol, mais le reste vaut entièrement le coup. Je ne peux que vous conseillez de le lire, c’est un livre sublime, qui m’a marqué et que je relirai, même si encore j’ai vraiment un réel souci avec le début.


Titre : Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers
Auteur  : Benjamin Alire Saenz
Edition : Pocket Jeunesse
Parution : 18 Juin 2015
Pages : 368 pages
Prix : 17.90€

C’est Lundi, que lisez vous?

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Salut, j’espère que vous allez bien. On se retrouve en ce premier Lundi du mois pour le rendez-vous « C’est Lundi, que lisez vous? ». Lundi « très spécial », puisque c’est celui de la grande rentrée scolaire. Je souhaite donc une bonne rentrée à tous ainsi que beaucoup de réussite pour cette nouvelle année scolaire! C’est aussi un peu la rentrée du blog puisque je suis (normalement) de nouveau assidu dès aujourd’hui. Les chroniques des livres que j’ai lu cet été vont arriver, donc restez connectés!

 « C’est Lundi que lisez vous » Quésaco? C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books.  Et c’est Galleane qui a reprit la relève.

C’est parti, je réponds aux trois questions!

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?

La semaine passée j’ai terminé le roman « La passe miroir tome deux : Les disparus du Clairdelune » de Christelle Dabos.

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2. Que suis-je en train de lire en ce moment?

En ce moment je lis « Six Of Crows » de Leigh Bardugo. Je recommence ce livre en fait, je l’avais commencé il y a quelques mois et jamais fini par manque de temps. Du coup, cette fois ci je compte bien le finir!

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3. Que vais-je lire ensuite ?

Ensuite, je vais surement lire « A torch against the night » de Sabaa Tahir, j’ai hâte!!!

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Je vous souhaite une agréable journée et semaine.

À bientôt pour une nouvelle chronique!