Heartstopper tome 3 – Alice Oseman

Hello! Nous y sommes, tome 3 de Heartstopper! Pour comprendre comment j’ai lu ces différents tomes je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome 1 et puis si vous avez envie vous pouvez retrouver mon avis sur le tome 2.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Le tome 3 est le tome du coming out, étape forcément compliquée, qui en plus doit se répéter. Une étape que nos protagonistes vont traverser ensemble, à l’occasion d’un voyage à Paris qui va nous permettre de découvrir davantage les personnages de Heartstopper. 

MON AVIS :

C’est mon tome préféré pour l’instant! Déjà, un peu parce que c’est le tome du voyage chez nous, à Paris ehe! 

Je note une réelle évolution dans le style de Alice Oseman et j’apprécie énormément la direction qu’elle a commencé à prendre dès le tome 2 et qu’elle poursuit avec ce tome 3. Mes craintes préalables à la lecture du premier tome sont bien loin derrière, Heartstopper n’est définitivement pas « qu’une simple romance adolescente ». Les sujets abordés sont importants, dans ce tome on voit le coming out et tout ce qui y est attaché. C’est abordé avec beaucoup d’intelligence. J’aime aussi la dualité qui est propre à Heartstopper, à la fois c’est archi mignon et à la fois on voit des sujets lourds, présentés de manière assez brute. Je trouve que c’est un coup de génie car on a une lecture légère mais sérieuse à la fois. 

J’ai évoqué une touche d’humour que j’appréciais dans mon avis sur le tome 2, et on la retrouve encore plus avec ce tome 3. J’ai l’impression qu’on sent l’auteure évoluer au fur et à mesure des tomes, son style est plus affirmé et j’ai l’impression qu’elle prend des « risques » qu’elle ne prenait pas dans le premier tome. On a dans ce livre 3 beaucoup d’humour, un humour subtil, fin, le type d’humour que personnellement j’adore. Ce sont des petites touches par ici et par là qui font la différence et qui ponctuent agréablement la lecture. 

Ce que j’ai beaucoup apprécié avec ce tome c’est le fait qu’on suive un peu plus les personnages secondaires. J’ai adoré, car ils apportent à l’histoire ce que Nick et Charlie à eux seuls ne peuvent pas apporter. Ces personnages secondaires sont aussi intéressants que Nick et Charlie d’ailleurs, on s’y attache très vite dans ce tome. Je pense sincèrement que leur présence a fait la différence, on suit toute une petite bande et c’est agréable, on s’identifie plus facilement aux personnages qui sont maintenant plus nombreux au cœur de l’histoire. Mais aussi, ces personnages permettent d’aborder d’autres thématiques et rendent la lecture encore plus riche et impactante. Hearstopper c’est d’abord Nick et Charlie, mais à la fin de ce tome, en plus de nos deux lycéens adorés, c’est plusieurs autres lycéens (ou pas d’ailleurs) qu’on a hâte de retrouver. 

Finissons par Nick et Charlie, leur relation évolue énormément dans ce tome. Ils passent par plusieurs étapes de leur vie de couple, et c’est toujours aussi sain entre eux. Comme je l’ai dit dans mon avis sur le tome 2, ça fait du bien de voir des représentations aussi saines et en cela c’est une belle chose qu’Heartstopper soit devenu un aussi grand phénomène de société, en particulier chez les jeunes. En dehors des problématiques LGBT, il y a un autre sujet important qui sera abordé par Alise Oseman par le biais des deux jeunes lycéens, et encore une fois c’est fait avec délicatesse et intelligence. 

EN CONCLUSION :

Tome 3 extrêmement bien réussi! Alice Oseman rend Hearstopper de plus en plus passionnant et impactant. Une histoire douce et pleine de mignonnerie, mais qui aborde avec subtilité des sujets liés à la thématique LGBT, à l’adolescence et plus encore. C’est un tome plein de vie, plein d’émotions mais surtout je trouve que c’est un tome très amusant, j’ai adoré les personnages et leur humour. La lecture était tellement agréable, c’est un tome que je relirai! 


Titre : Heartstopper Volume Three
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 6 février 2020
Pages : 384 pages
Prix : 13.77€

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Heartstopper tome 2 – Alice Oseman

Coucou! On se retrouve pour parler du tome 2 de « Hearstopper ». Je dis « tome 2 », parce que je vais aborder ici l’équivalent du tome 2 que j’ai lu sur Webtoon. Si vous êtes perdu je vous explique tout au début de mon article sur le tome 1.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Ils vont apprendre à se découvrir, ils vont vivre leur relation et essayer de la comprendre, de la qualifier…

MON AVIS :

Dans mon article sur le premier tome j’évoquais mes réticences quant au genre de la romance. J’évoquais aussi le fait que « Heartstopper » ce n’était justement pas le genre de romances, assez niaises, qui personnellement ne retiennent pas mon attention. Il y a en effet de la profondeur dans l’histoire de ces deux jeunes hommes, qui dépasse le cadre traditionnel de la romance pour adolescents. Cela se confirme avec ce tome 2 que j’ai réellement adoré et qui m’a bouleversé.

J’ai peur de ne pas avoir les mots justes pour décrire ce tome 2 qui m’a chamboulé. J’ai adoré ma lecture et je l’ai terminée en restant bouleversé. Ce tome, c’est le tome de la découverte de l’autre et de la découverte de soi, en particulier pour un des deux personnages principaux. Ce qui fait forcément la différence avec Hearstopper, c’est que ce n’est pas juste une histoire d’amour « banale » (à ne pas prendre négativement). Déjà, ce n’est pas « banal » car on est sur une romance LGBT et malheureusement encore aujourd’hui, les personnes LGBT ne peuvent pas connaître de romances « banales », à l’instar des personnes hétérosexuelles. Ce tome met en exergue les difficultés que les jeunes personnes LGBT doivent traverser, que ce soit la honte, la peur, l’envie d’être soi…. Ce sont des thèmes importants qui sont abordés, de manière douce et mignonne. Mais la réalité sous-jacente, qui donne pourtant lieu à des moments attendrissants pour le lecteur, elle, est violente. C’est pour ça qu’après ma lecture, je suis resté chamboulé un bon moment.

C’est donc un tome qui aborde plusieurs thématiques LGBT et c’est très bien fait. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est la pureté des deux personnages principaux. Leur relation est saine et ils sont une très bonne représentation. Les représentations un peu bancales ou exclusivement négatives sur les thématiques LGBTQ, on en connait, pas besoin de les citer. Si vous avez lu Heartstopper, vous savez que Charlie a eu une précédente relation toxique, et c’est justement des relations toxiques qui sont trop souvent représentées quand il s’agit de personnages LGBT, même si les choses évoluent positivement. Ici, Nick et Charlie sont deux jeunes qui donnent le meilleur d’eux mêmes, leur relation repose sur l’écoute, la confiance, l’entraide. Ce sont de belles valeurs qui sont mises en avant, qui vont aider les jeunes lecteurs LGBT mais plus généralement tous les lecteurs, plus ou moins jeunes qui auront une représentation d’une vraie relation saine.

En dehors de ça, ça reste un tome léger, encore une fois rempli de moments mignons. Les personnages « secondaires » apportent aussi énormément à ce tome, on s’y attache, ils nous font rire, parfois ils nous énervent un peu. Alice Oseman apporte également une touche d’humour à Hearstopper, et j’ai adoré.

EN CONCLUSION :

Très beau tome 2, qui aborde des thématiques LGBT compliquées avec légèreté, douceur, mais également avec sérieux et pédagogie. J’ai pu lire que Hearstopper ne serait pas assez réaliste car tout serait trop parfait. Après avoir lu le tome 1 et 2, je peux dire que ce n’est pas fondé. C’est d’ailleurs très réaliste, la différence est que Alice Oseman nous donne une représentation positive, fraiche et rassurante plutôt qu’une énième relation toxique et bancale.


Titre : Heartstopper Volume Two
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 11 Juillet 2019
Pages : 320 pages
Prix : 13.77€

Heartstopper tome 1 – Alice Oseman

Si vous êtes un peu sur les réseaux sociaux, vous n’avez surement pas pu passer à côté du phénomène « Hearstopper ». Que ce soit pour le roman graphique d’Alice Oseman, ou pour l’adaptation en série Netflix, « Heartstopper » crée de nombreux adeptes et le mouvement ne fait que grandir.

Aujourd’hui, je viens vous parler du roman graphique né en septembre 2016. Heartstopper est initialement un webcomic, c’est à dire une bande dessinée qu’on lit sur le web. Alice Oseman a donc commencé à poster en 2016 sur les plateformes Tumblr et Tapas. Ca a très vite prit, la communauté de fans n’a fait que grandir, puis le webcomic a été publié sur Webtoon, ensuite Alice Oseman a travaillé avec des maisons d’édition pour que son webcomic existe sous forme de livres. 

J’ai personnellement lu sur Webtoon, en VO, parce que je suis habitué à la plateforme. Mais je pense acquérir les livres, parce que j’ai envie d’avoir physiquement la série entre les mains. En tout cas, le contenu est le même puisqu’elle a simplement transposé son webcomic en livres. J’ai donc lu l’équivalent du tome 1 sur Webtoon, et avant de continuer je vous rédige cette chronique.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence… Ce tome 1 est le tome de la rencontre.

MON AVIS :

Par où commencer? 

Déjà, quelle belle découverte! Encore une fois, c’est parce qu’avec internet on a accès plus facilement aux avis des gens, c’est parce que chacun partage ses coups de cœur, que j’ai pu entendre parler de Heartstopper, que ça m’a intrigué et que j’ai décidé de commencer. Notamment avec la dynamique engendrée par la série Netflix, je tombe tout le temps sur un post en lien avec Heartstopper, alors que j’en avais jamais entendu parler auparavant.

Avant de commencer la lecture, je savais que j’allais lire un roman graphique dans le style romance adolescente etc. Ce n’est pas le genre de webcomics vers lesquels je me dirige naturellement, mais j’ai commencé Hearstopper sans préjugés. Avant d’entrer dans le vif du sujet, sur les illustrations, je n’ai pas forcément grand chose à dire. Je sais que certains les trouvent trop simplistes, j’ai lu que certains trouvent que parfois ça fait « vide ». Peut être que c’est parce que, encore une fois, je suis habitué au format webcomic, mais je n’ai aucune critique à faire à ce niveau là. Les illustrations sont en noir et blanc, le trait est précis et les illustrations sont à mon sens très agréables. J’apprécie le fait que le dessin soit dans la même veine que le contenu de l’histoire, on n’a pas un dessin « agressif » avec plein d’informations partout, au contraire c’est doux. Alice Oseman a aussi ce talent de faire vivre ses personnages et c’est un gros point fort. Il y a beaucoup d’attention donnée aux expressions faciales des personnages, sur les regards, les émotions. On sait quand un personnage est gêné ou quand il est peiné par exemple, et ce juste avec les illustrations.

Hearstopper, rien qu’au titre on sait à quoi s’attendre, on est dans la romance, dans des histoires d’ado. Quand c’est de la romance à 100%, j’ai du mal, parce que je trouve que c’est presque toujours la même chose. Pourtant, j’ai très rapidement été captivé par ma lecture, parce que non, Hearstopper ce n’est pas une romance « basique ». Au delà de ça, on a deux personnages marquants. Deux personnages touchants, surtout Charlie qu’on suit davantage dans ce premier tome. Ces personnages, on s’y attache dès le début. On les comprend, on peut se reconnaitre en eux et on a envie de les protéger. Je suis sûr que selon votre profil, vous pouvez voir en eux des amis, des petits frères, des fils… Ils sont tellement attendrissants.

Une fois que j’ai découvert les personnages, que je m’y suis attaché, il y a eu une petit période pendant laquelle j’étais moins captivé par l’histoire. Tout était trop prévisible à mon goût. Mais très vite après il y a eu un shift et j’ai trouvé que l’auteure a très bien menée la fin du tome 1. Selon moi, le début de l’histoire surtout était un peu niais sur les bords, mais jamais complètement car il y a toujours de la profondeur. J’ai beaucoup aimé le dernier quart de ma lecture car l’intrigue avançait plus vite, et surtout plusieurs évènements venaient rythmer la lecture. Le risque avec ce genre de livres à mon sens, c’est que l’histoire soit linéaire et prévisible et donc pas forcément intéressante. Dans Hearstopper, l’histoire est mignonne, touchante, mais on frisonne aussi. On vit l’histoire avec les personnages, quand ça déborde de mignonnerie on le ressent à fond, quand il y a un moment un peu triste ou décevant pour nos protagonistes, on le vit aussi à fond. J’ai adoré cet aspect là parce que ça rend la lecture réellement prenante et agréable.

EN CONCLUSION :

Très belle découverte et très beau tome un. L’histoire est tellement mignonne et touchante. Ca fait un peu niais par moments, on sent que le public cible de Heartstopper est jeune. Mais Alice Oseman ajoute de la dimension à son histoire, ce n’est pas juste des moments mignons et des scènes dignes de toute romance de base. Il y a de la profondeur, il y a une réelle volonté de proposer quelque chose de différent. Les personnages sont le point fort de ce roman graphique, on prend plaisir à les suivre. Quand la lecture devient un peu trop linéaire et prévisible c’est eux qui retiennent notre intérêt et c’est en raison de leurs personnalités qu’on vibre, parce que l’histoire joue sur nos émotions et surtout sur notre sensibilité.

(Maintenant que j’ai fini de rédiger cette chronique je cours lire la suite)


Titre : Heartstopper Volume One
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hodder Children’s Books
Parution : 7 février 2019
Pages : 288 pages
Prix : 13.77€

Zombillénium tome 4 – Arthur de Pins

On reprend les chroniques avec une BD. Le tome 4 de la série Zombillénium de Arthur de Pins. Pour lire mon avis sur le tome 1 cliquez ici, pour mon avis sur les tomes deux et trois cliquez ici! (Je vous préviens ce sont de très vieilles chroniques, avec le style d’écriture qui va avec).

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Résumé :

Zombillénium, c’est le nom d’un parc d’attraction qui emploie pour l’éternité des personnes mortes, pour effrayer les visiteurs et faire du chiffre d’affaires. Dans les différents tomes de la série on suit l’arrivée des protagonistes dans la société et toutes les histoires qui entourent la machine Zombillénium. Finalement, dans ces BD on retrouve le monde des affaires, le monde du salariat, le capitalisme, tout ça dans un univers de monstres. On a des syndicats, des contrats aux clauses douteuses, des actionnaires, des intérêts divergents, des gentils et des méchants… Bref, le quotidien, sauf que les patrons sont des zombies et des démons, les salariés des momies, des loups garous, des sorcières, des vampires etc. Lire Zombillénium c’est plonger dans le quotidien presque banal de Gretchen, d’Aurélien, de Francis Von Bloodt et de toute la bande!

Mon Avis :

Je vais commencer par les illustrations parce que c’est toujours un gros point fort dans chaque tome de Zombillénium, et il faut l’avouer c’est forcément la première chose qu’on remarque. Ces graphismes réalisés sur Illustrator 9.0 sont tout bonnement incroyables. Certains pourraient penser que les illustrations sur ce logiciel seraient « plus simples » à réaliser que celles à la main, que ça serait de la triche. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de mettre en concurrence le dessin plus traditionnel, avec le crayonnage et l’encrage à la main et le dessin à l’aide des nouvelles technologies. Il convient de les apprécier chacune à leur juste valeur et pour le coup, dans Zombillénium le travail est impeccable. Je suis à chaque fois émerveillé par l’attention porté aux détails pour rendre le tout réaliste. Rien n’est laissé au hasard et c’est même poussé à l’extrême. La couverture est un très bel exemple de cela car dans le piercing est reflétée la personne qui se trouve face à la fille, c’est quand même fou!

Ce tome 4 est très bon, c’est dans la continuité des tomes précédents. On retrouve nos personnages favoris, on en découvre de nouveaux, surtout une nouvelle qui va avoir une place très importante dans l’histoire. Ce tome comporte tout ce qu’il faut pour passer un bon moment de lecture, les intrigues sont intéressantes. L’intrigue principale est forte et nous tient en haleine tout du long. On vibre au fil de la lecture, on passe par tous types d’émotions, on craint le dénouement. En effet, les choses s’accélèrent dans l’univers Zombillénium, les enjeux existant déjà dans les tomes précédents prennent une place importante dans ce tome. La menace n’a jamais été aussi lourde qu’avant, c’est un tome plein de tension.

Le scénario est bien filé, néanmoins j’ai fermé cette BD avec un léger goût amer. On a l’habitude des fins pleines de suspense avec Arthur de Pins et cela ne me dérange pas plus que ça. Ce qui m’ennuie avec ce tome, c’est qu’il ne délivre pas à mon sens tout son potentiel. Certes, c’est un très bon tome, mais ça nous laisse sur notre faim. Il se passe beaucoup de choses, mais en même temps rien j’ai l’impression. Tout va très vite et finalement je me demande « est ce qu’on en a pour notre argent?« . C’est vraiment frustrant, j’aurais aimé un tome plus explosif, plus long, parce que cela fait longtemps qu’on attendait de connaitre la suite. J’ai hâte de continuer cette série. C’est en rédigeant cette chronique que je me rends compte qu’un tome 5 est déjà sorti depuis un bon moment et qu’il est décrit comme étant l’avant dernier tome de la série. Je le lirai, mais j’appréhende le fait qu’à l’instar de ce tome 4, je sois un peu insatisfait par ma lecture.

En conclusion :

Zombillénium, tome 4 est une belle réussite. Ce n’est pas mon tome préféré mais ça reste un sans faute. L’univers Zombillénium est incroyable, c’est tellement bien pensé, avec finesse et intelligence. Niveau suspense et action on est servi, même si je n’ai personnellement pas été entièrement rassasié. La BD se lit d’une traite, on plonge une fois et on ne veut plus en sortir. Quand on aime l’univers Zombillénium c’est un pur plaisir que de lire cette BD et pour vous dire je l’ai même relue. Si vous avez commencé la série Zombillénium je vous invite vraiment à la continuer. Si vous lisez ceci et n’avez pas commencé à lire Zombillénium, je vous incite fortement à le faire, vous m’en direz des nouvelles!


Titre : Zombillénium tome 4, La fille de l’air
Auteur : Arthur de Pins
Edition : DUPUIS
Parution : 23 Novembre 2018
Pages : 48 pages
Prix : 14,50€

L’arabe du futur, tome 1 – Riad Sattouf

Hello! Je vous retrouve en ce mercredi pour ma chronique du tome un de la bande déssinée « L’arabe du futur » de Riad Sattouf. Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu de BD, ça m’a donc fait très plaisir de replonger dans ce genre de lecture et c’est avec plaisir que je vous en parle aujourd’hui!

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Résumé :

Cette bande dessinée raconte l’histoire vraie d’un enfant blond et de sa famille dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez Al-Assad. On suit notre jeune protagoniste, durant une partie de sa jeunesse, au Moyen Orient, entre 1978 et 1984. Ce petit blondinet qu’on suit avec sa famille, représente l’auteur de ce roman lui-même, Riad Sattouf et sa famille. Ce roman graphique raconte donc la jeunesse de Riad Sattouf.

Mon Avis :

Dans ce premier tome, on suit Riad et sa famille de 1978 à 1984. Riad, dans le contexte dans lequel il évolue, est « singulier ». C’est un petit bonhomme aux longs cheveux blonds platine et dans le Moyen-Orient, à son époque ou encore aujourd’hui ce n’est pas très courant. Sa singularité, va donner lieu au cours de cette BD à des situations amusantes ou révélatrices des stéréotypes ancrés dans les sociétés dans lesquelles Riad évolue. Notre protagoniste et sa famille, ont une vie mouvementée. Sur les six années que l’on suit, notre joyeuse équipe, aura été en France, aura vécu en Libye et en Syrie.

Dans cette BD, pas de folies, le contexte, les actions restent simples et réalistes, même si les traits sont souvent accentués. C’est en finissant le livre, que j’ai compris que le Riad que l’on suit, c’est Riad Sattouf, auteur de la BD, qui nous raconte son enfance. Mais, par conséquent j’ai ressenti un léger « blocage » car je n’arrivais pas à savoir si tout ce que j’avais lu était vrai à 100% ou si certains détails comme la couleur des cheveux étaient faux.  Toujours est-il que je ne me suis en tout cas pas ennuyé une seule seconde avec Riad et sa famille. On prend vraiment plaisir à les suivre, on a presque l’impression d’être un autre membre de la famille, invisible, mais toujours présent. J’ai trouvé la lecture très prenante et captivante.

Je n’aurais pas autant aimé cette bande dessinée, sans l’humour caractéristique qu’on y trouve.  C’est un humour cru, terre à terre. Ce livre est d’ailleurs un concentré d’humour, autant dans les répliques, que dans les actions ou que dans les situations. J’ai vraiment pris plaisir à lire et cette BD à même fait naître chez moi un véritable rire, ce qui est personnellement assez rare . Cependant, je n’ai jamais été grand fan de ces humours assez crus, et avec ce livre ça n’a pas raté. J’ai beau avoir pris plaisir à lire, j’ai trouvé que par moments c’était un poil abusif, un peu blessant aussi. Comparé aux caricatures que l’on peut trouver aujourd’hui, clairement ce n’est rien, mais pour le coup, c’est vraiment ma sensibilité personnelle qui s’exprime. C’est un humour qui nous met face à des réalités brutes de façon « brutale », de façon assez incisive aussi parfois, et c’est une chose que j’apprécie globalement. Mais cette tendance à jouer avec les réalités et les stéréotypes en les accentuant, m’a par moments un peu fatigué et un peu gêné!

« L’arabe du futur » nous permet d’avoir un regard de l’intérieur, sur ce qu’étaient les sociétés syriennes et libyennes à une époque entre 1978 et 1984. Malgré la tendance de l’auteur à accentuer le trait, ce qui nous est montré et crédible. Riad Sattouf, nous montre avant tout des réalités, il nous montre comment étaient ces sociétés. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, car en plus de l’aspect plaisir, on a une lecture enrichissante qui nous apprend beaucoup. Les régimes politiques, les modes de vie, les tensions, le niveau de vie des populations, leurs problèmes du quotidien etc, tout cela nous est montré. J’ai par exemple été surpris par la différence d’ambiance entre la Syrie et la Lybie. C’est vrai que je ne connaissais pas avant, beaucoup plus que ce qu’on nous montre dans les médias sur ces deux pays, là pour le coup j’ai énormément découvert. Surtout, il est intéressant de faire ce retour en arrière pour comparer avec la situation actuelle dans ces pays.

Enfin, terminons sur les illustrations qui ont aussi été réalisé par Riad Sattouf! J’ai grandement aimé ces illustrations. Elles sont simples, pas trop détaillées, juste comme je les aime. J’apprécie beaucoup ce type d’illustrations, on n’a pas plein d’informations qui nous sautent aux yeux et je trouve cela très agréable. Aussi, tout au long de la bande dessinée, les couleurs utilisées changent. On peut par exemple avoir une partie où le jaune sera très utilisé, puis ce sera le vert qui dominera. Les couleurs, ont aussi toutes cet effet un peu vieilli, terne, « sale ». Ça me donnait l’impression que je suivais un vieux souvenir, le travail graphique nous force à rentrer dans une certaine ambiance, c’est très réussi et cela permet une lecture très immersive !

En conclusion :

L’arabe du futur tome 1 est une très bonne BD, j’ai passé d’agréables moments de lecture. On prend plaisir à suivre Riad et sa famille, car on s’attache très vite à ces personnages. La lecture est prenante et très immersive, notamment grâce aux illustrations. Ces dernières sont très réussies, j’adore le travail fait au niveau du choix des couleurs. Cette BD se caractérise par un humour légèrement cru, globalement plaisant. Il plaira à beaucoup j’en suis sûr, mais aussi un peu moins à d’autres. Enfin, c’est un livre qui nous invite à découvrir les sociétés libyennes et syriennes dans les années 1978-1984 et je trouve cela très intéressant et enrichissant.

Si vous êtes fan des humours qui jouent sur l’accentuation des réalités, que vous avez envie de découvrir le Moyen Orient des années 70-80 et que vous voulez passer des bons moments de lecture, je ne peux que vous conseiller « L’arabe du futur » tome un!


Titre : L’arabe du futur (tome un)
Auteur : Riad Sattouf
Edition : Allary Editions
Parution : 7 Mai 2014
Pages : 160 pages
Prix : 20,90€

Varulf – Gwen de Bonneval – Hugo Piette

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu de bande dessinée, alors que j’adore ça. Afin de pâtir à cela, j’ai donc récemment lu « Varulf, tome un : la meute » et je vous en parle tout de suite.

Varulf : nom d’origine scandinave évoquant la transformation de l’homme en loup ou en tout autre animal.

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Résumé :

Dans un petit village nordique, les habitants vivent avec la peur de mourir et de perdre un proche. La nuit, des animaux sauvages sortent de la forêt et s’en prennent sans raison aux gens du village. À chaque visite, ils retirent la vie d’un membre du village. Dernièrement, les deuils se font de plus en plus réguliers, les villageois sont unanimes,  tout cela doit cesser. Une incroyable révélation va contraindre des jeunes du village à fuir. L’assassin vit parfois juste à côté de sa future victime…

Mon Avis :

Pour une fois, je vais commencer par les illustrations. Déjà, je les ai beaucoup aimées. Je les trouve simples et bien travaillées, le rendu est vraiment pas mal. J’apprécie le travail qui a été fait au niveau des couleurs. Les illustrations sont majoritairement très colorées, elles donnent envie de plonger dans cette bande dessinée. Les couleurs ont un léger côté pastel je trouve, qui confère une atmosphère « tamisée », si je puis m’exprimer ainsi. Les couleurs, sont également bien choisies en fonction du passage, ainsi ça facilite l’immersion dans l’univers de « Varulf ». Néanmoins, s’il y a un petit élément qui m’a dérangé, c’est justement le passage entre une partie sombre et l’autre extrêmement coloré. J’avais comme l’impression d’être ébloui, par une lumière soudaine.

Le scénario, n’est pas des plus extraordinaires qu’il soit, mais il fonctionne à merveille. Dès, les premières pages, on se questionne quant à la suite de l’histoire. C’est un premier tome, donc l’intrigue se met en place doucement, mais sûrement. Ici, on ne se contente pas de voir l’histoire se mettre en place en vue des tomes suivants, il y a déjà des péripéties dans ce premier tome. Le scénariste, nous tient en haleine continuellement, on est captivé par l’histoire. De nombreux mystères et non-dits aiguisent notre intérêt. L’intrigue est plutôt originale, j’ai vite accroché. Un village où des gens se font tuer par des animaux sauvages la nuit, dont on cherche à arrêter et à comprendre ce qui se passe, moi je trouve ça prometteur. Je peux affirmer à la lecture de ce premier tome que ça l’est réellement!

Au cours de ce tome, nous suivons un groupe composé de quelques jeunes du village. Alors, franchement, je les ai adoré! Ils m’ont fait sourire, ils sont drôles, ont de la répartie, c’est très agréable de les suivre. J’ai passé de superbes moments en leur compagnie, on a vraiment l’impression d’être avec eux. Les caractères, ensembles, fonctionnent très bien. Je me suis plus attaché au groupe, qu’aux différents personnages qui le composent. J’espère que dans les prochains tomes, les personnages seront davantage individualisés, car ils ont tous l’air très intéressants.

Comme expliqué précédemment, le scénario est très bien pensé. On passe par plusieurs rebondissements et l’auteur sème au cours de l’histoire, quelques éléments de réponse, qui rajoutent du mystère. L’intérêt que j’ai eu pour cette bande dessinée a évolué crescendo. Ainsi, à la fin de ma lecture, j’ai ressenti un sentiment de satisfaction. Qui plus est, j’ai eu et j’ai toujours énormément envie de lire les tomes suivants, ce premier tome nous vend parfaitement l’histoire.

En conclusion :

Je m’attendais pas à autant aimer cette bande dessinée. Derrière ses illustrations un peu simples au premier regard, le scénario de cette BD, bien qu’également assez simple dans une certaine mesure, se révèle être d’une grande qualité. C’est un scénario bien construit et ficelé, qui met en place intelligemment le contexte et l’intrigue, tout en satisfaisant le lecteur avec de premières péripéties. Les personnages sont sympathiques, le groupe qu’ils forment est très agréable à suivre. C’est un premier tome sans faute, qui donne totalement envie de découvrir la suite, qui semble prometteuse.

« Varulf » tome un, oui je conseille. En tant que petite lecture détente, je trouve que ça fait agréablement bien l’affaire.


Titre : Varulf (tome un : la meute)

Scénariste : Gwen de Bonneval

Illustrateur : Hugo Piette

Edition : Gallimard Jeunesse

Parution : 10 Janvier 2013
Pages : 96 pages
Prix : 16.50€

Espions de famille, tome 1 / Thierry Gaudin – Romain Ronzeau

Bonjour tout le monde! Cela faisait un petit bout de temps que je n’avais plus lu de bandes dessinées alors que pourtant j’adore ça! J’ai donc décidé d’arranger cela en commençant en douceur avec la BD « Espions de Famille ».

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Résumé :

Amédée Caillebotis est le grand père d’Alex, un adolescent ordinaire fan de jeux vidéos et qui aime secrètement Leïla, une fille de sa classe. Amédée adore son petit fils et ne se rend pas compte qu’il prend parfois trop de place.  A la suite d’une scène humiliante, Alex ne se contiendra plus et exprimera son mécontentement vis à vis de son grand père. Pour recoller les morceaux, Amédée va lui conter son passé d’agent secret émérite. Alex est perplexe, mais un ancien ennemi de son grand père va refaire surface et mettre sa famille en danger. Plus de doute possible, maintenant il va falloir faire face aux complots qui menacent la famille Caillebotis ainsi que toute la planète.

Mon avis :

« Espions de famille » c’est un bande dessinée en toute simplicité. Le contexte, n’est pas vraiment des plus originaux et les personnages sont à première vu assez banals. Pourtant, j’ai beaucoup aimé cette lecture.

J’ai décroché un sourire dès la première page. On s’attache très vite à Alex ainsi qu’aux autres personnages principaux, on a l’impression qu’ils sont réelles. Cet effet de réalisme est efficace car on peut à de nombreuses reprises s’identifier à un personnage ou à une réaction. Je mettrai ma main à couper que, vous qui me lisez, avez déjà vécu au moins une des situations présentes dans cet ouvrage.

L’intrigue en elle même n’est pas plus captivante que ça. C’est un peu du déjà vu, un ennemi qui revient de nulle part qui enlève une partie de la famille… vous voyez un peu le tableau. Cependant, elle a suffi à mettre assez de rythme. Il y a beaucoup de mouvements, on est au cœur de l’action et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les rebondissements sont quant à eux minimes, pas assez très transcendants pour créer un effet de surprise ou d’étonnement.

Les personnages sont des points forts de cette bande dessinée, ils arrivent à nous faire oublier la faiblesse de l’intrigue et du reste. Je les ai adoré, l’effet de proximité ressenti grâce à leur coté réaliste, en est pour beaucoup. Ils nous embarquent dans leur intimité. De plus, le trio intergénerationnel composé d’Alexis, de son grand père et de son amie marche à merveille. Je trouve qu’on ne retrouve pas assez souvent ce genre de trio. C’est bien dommage, car ça peut donner naissance à des scènes mémorables.

Par « scènes mémorables » je sous-entends entre autre ici des moments de fous rires. En effet, l’humour qui ressort de ce livre en fait sa force. Sans ça, je pense que le reste s’effondrerai un peu et c’est sûr que n’aurai pas autant aimé. J’avais un sourire collé aux lèvres du début jusqu’à la fin. Sincèrement, c’était vraiment drôle, si vous avez le moral dans les chaussettes et que vous lisez ce livre, à la fin vous retrouverez votre bonne humeur. Juste pour ça, je pourrai le relire plusieurs fois.

J’ai également apprécié les illustrations et les couleurs à la fois vives et pastels qui vont parfaitement à l’ambiance de cette bande dessinée.

En Conclusion :

C’est une BD simple et agréable à lire. Ce n’est pas grandiose mais c’est étoffé d’une manière à cacher les points négatifs. On les oublierai presque grâce à la sympathie des personnages et à l’hilarité qu’ils nous fournissent.

C’est une petite bande dessinée enfantine pour une lecture sans prise de tête, par ce qu’il en faut aussi parfois.


Titre :  Espions de famille 1 – Bon baisers de papi

 Scénariste : Thierry Gaudin

Dessinateur : Romain Ronzeau

Parution : 23 mai 2012
Pages :56
Prix : 9.95€

Les vieux fourneaux / Wilfrid Lupano et Paul Cauuet

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Coucou, aujourd’hui on se retrouve pour mon avis sur la BD « Les vieux fourneaux »

Résumé de l’éditeur :

Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel.

 

C’est une BD, dont je n’avais jamais entendu parler. Ce fut une agréable découverte et j’ai beaucoup aimé.

Déjà j’ai beaucoup aimé le fait que ce soit de vielles personnes qui soient mises en scène. Ça change des personnages que l’on retrouve habituellement. Et justement en parlant des personnages, il faut savoir que je les ai adorés. Ils sont simples et ont de l’humour. J’ai adoré les suivre tout au long de ce livre. Ils sont complémentaires les uns les autres ce qui rend la lecture agréable et haute en couleurs.

J’ai également aimé l’histoire que raconte cette BD. C’est une histoire de famille avec les deuils, les héritages, les complots etc… Mais dans ce tome 1, il est surtout question de revanches suite à des révélations…

Le contexte est complètement réel et l’histoire pourrait bel et bien se dérouler dans la vie normale. Du coup, je trouve que c’est encore plus intéressant et captivant.

Ça se lit vraiment simplement, c’est fluide on rigole. C’est donc très plaisant comme lecture. On ne se torture pas l’esprit mais on ne s’ennuie par pour autant.

La meilleure partie de cette BD est pour moi la fin. Il se passe quelque chose de totalement inattendu et d’assez incroyable. Mais le pire, c’est que l’histoire finit sur un sous entendu encore plus étonnant et qui pourrait complètement bouleverser le cours de cette histoire de famille.

Enfin, j’ai plutôt bien aimé les illustrations et les couleurs. Ce n’est pas le style que j’apprécie vraiment mais c’est quand même très bien fait et agréable à l’œil.

En bref, c’est une bonne BD qui met en scène une vie de famille et qui est centrée sur la vie des personnes agées et des retraités. C’est léger, réaliste et il y a de l’humour.

Je vous conseille cette BD si vous avez envie de quelque chose de simple à lire et de drôle ainsi que si vous aimez les histoires de famille.

 

 

 

 

Zita fille de l’espace/ Ben Hatke

Zita fille de l'espaceRésumé :

Suite à un petit accident, Zita sera contrainte de rejoindre un monde parallèle pour retrouver son ami…

J’avais pas mal entendu parler (en bien) de ce livre. Donc dès que j’en ai eu l’occasion, ni une ni deux, je me suis jeté sur cette BD.

J’ai complètement adoré, elle est géniale cette BD! Déjà, elle se lit très rapidement, en moins d’une heure je l’avais fini.

Tout d’abord, ce que j’ai adoré, ce sont les illustrations. Elle sont sublimes, simples mais efficaces.  J’aime aussi beaucoup l’univers que dégage ces illustrations. Elles sont colorées, pétillantes, amusantes. Rien qu’en regardant la couverture, on voit que ça va être une histoire assez simple, douce et rigolote.

J’ai eu un gros coup de cœur pour le personnage de Zita. C’est une jeune fille insouciante, gentille, drôle, douce et elle a de très belles valeurs. Elle ne laisse jamais tombé ses amis, parfois elle se sacrifie même pour eux. Ce fut un réel plaisir de la suivre tout au long de l’histoire. C’est un très beau personnage et elle apporte énormément à cette BD.

Je trouve que le contexte est vraiment original. Il est légèrement fantastique comme j’aime. Les différents monstres et robots sont super bien inventés je trouve, on sent qu’il y a eu beaucoup de recherche de ce côté. J’ai encore une fois adoré l’univers dans lequel évoluait les personnages, les lieux, les décors…

Au niveau de l’histoire je trouve que c’est vraiment très bien, l’intrigue se met très rapidement en place donc en rentre de suite dans le vif du sujet. Il y a de l’aventure, des dangers, de l’amitié. Tout ça est relevé avec un léger humour qu’on retrouve tout au long du livre. Cette BD ne se vante pas de proposer des actions extraordinaires mais ce qu’elle propose est déjà largement suffisant. Personnellement, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J’étais complètement dedans, je voulais savoir ce qui allait arriver, voilà, j’étais absorbé.

La fin est juste hyper bien pensé. Je ne veux pas vous spoilé mais je peux vous dire que toutes les pièces du puzzle vont se mettre en place. C’est très fin. Et on envie de savoir la suite.

En conclusion c’est une superbe BD. Je n’ai relevé aucun point négatif. C’est simple, c’est frais, c’est drôle et captivant. Les illustrations sont belles et colorées. J’ai passé un agréable moment de lecture et j’ai hâte de lire les tomes suivants.

Je conseillerai cette BD à partir de 9-10 ans. Je pense que même à 8 ans c’est abordable mais après c’est relatif à l’enfant. Je suis sûr qu’ils vont adorer eux aussi. Et même si vous êtes plus grands, je vous le conseille parce que c’est vraiment plaisant et léger.

Z comme Zorglub et L’ombre du Z/ Franquin

z comme zorglub et l'ombre du z 2Bonjour à tous, je vais aujourd’hui vous présenter un double album comportant les BD « Z comme Zorglub » et L’ombre du Z ».

Ce sont deux aventures de Spirou et Fantasio, deux personnages de Franquin que je suis presque sur que vous connaissez tous. Je ne suis pas un grand fan de Spirou et Fantasio mais quand je lis une des BD, je suis toujours transportés dans leurs aventures, leurs enquêtes, les énigmes et les mystères. Et c’est un peu ça leur marque de fabrique c’est quasiment toujours fait de cette façon, en tout cas moi j’ai toujours retrouvé ce schéma là dans tous les Spirou que j’ai lus jusqu’à présent.

La premiere BD : « Z comme Zorglub » :

C’est une BD que j’ai beaucoup aimé, c’est ma préféré des deux. J’aime bien le côté fantastique/futuriste mais pas trop. C’est riche en enquêtes donc je ne peux qu’apprécier car moi j’adore ça. Il y a pas mal de rebondissements et de mystères aussi. C’est simple à lire et à comprendre. C’est vraiment quelque chose d’assez classique sans pour autant être « gnangnan »

Je trouve que c’est une bonne BD, il n’y a ni trop ni pas assez, c’est plutôt bien!

La deuxième BD : « L’ombre du Z » :

J’ai été un petit peu déçu par cette BD. Je n’est pas autant accroché que l’autre. Mais j’ai quand même apprécié plusieurs choses. Déjà c’était pour moi un peu plus drôle. On retrouve plus le côté » aventure » du fait que l’action se déroule à l’étranger. J’ai aimé le dépaysement on va dire. Par contre je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé que c’était un brin trop linéaire et puis la fin je ne l’ai pas du tout aimé, malheureusement. J’ai trouvé qu’elle n’était pas à la hauteur du reste de la BD.

 

Pour conclure c’est un super album, vu que vous avez deux BD en un c’est pratique. Le deuxième point positif est que les deux tomes sont consécutifs dans la chronologie de la série. Ca c’est plutôt bien car ce n’est pas forcément le cas des autres doubles albums de la série.

Mais ce qui peut être dommage, avec cet album et même en général avec tout les doubles albums, c’est que naturellement on se fait des comparaisons que l’on ne ferai pas si on avait lus les albums séparément.

Je vous le recommande quand même, mais si vous voulez en tester un séparément je vous conseillerai plutôt la BD une car dans l’ensemble je trouve qu’elle est mieux . Mais là c’est vraiment une question de goût parce que certains d’entre vous seront plus tenté par le seconde BD.

 

J’espère que cet article vous a plu.

N’hésiter pas à donner votre avis plus bas dans les commentaires. 😉