Pandemonium – Sho Shibamoto

 Bonjour, aujourd’hui je chronique le manga « Pandémonium » tome un, de Sho Shibamoto.

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RÉSUMÉ :

Même si la vie se déroule avec une apparente quiétude, les gens n’oublient pas la menace de « ceux qui hantent le ciel ». Ces êtres désignés si mystérieusement, apparaissent parfois soudainement, pour faire tomber depuis le firmament, une foudre qui souille la terre. Une légende dit que coupés du monde par des rochers, proche d’une certaine ville côtière, « ceux qui hantent le ciel » vivent dans un pays surnommé « La terre des difformes ». Malgré tout cela, Zipher prend son courage à deux mains et par à la rencontre de « ceux qui hantent le ciel ». Il a une requête particulière à leur faire…

MON AVIS :

En ouvrant ce manga, j’ai été doublement surpris. Déjà, c’est un manga que l’on pourrait qualifier « d’occidentalisé » car il se lit dans le sens dont nous avons l’habitude (qui n’est pas celui propre aux mangas). De plus, les dessins sont entièrement en couleur et non en noir et blanc, comme il est usuel dans les mangas. Deuxième surprise et pas des moindres, les pages sont toutes totalement noires et les illustrations sont colorées uniquement dans des tons bruns, ocres.

J’ai commencé à parler des dessins et bien je vais continuer. Je trouve les illustrations très jolies, j’aime beaucoup la manière dont Sho Shibamoto fait ses dessins. Il y a le souci du détail, mais pas de façon outrancière donc ça reste très agréable visuellement. Par rapport aux couleurs, je suis mitigé. Les pages sont noires et en plus les dessins dans des tons bruns, ça fait très sombre. Ces couleurs font que parfois je n’arrive pas à distinguer certains éléments illustratifs instantanément, je trouve cela légèrement frustrant. Après, je trouve l’utilisation des couleurs brunes intéressantes, il y a du contraste, les dessins sont quand même bien définis, le tout ne fait pas tout terne et monochrome. De plus, c’est malin de la part du mangaka, car ces couleurs sombres nous aident énormément à entrer dans l’univers particulier de ce livre.

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J’ai vraiment apprécié l’univers de ce manga. C’est à la fois sombre et triste, c’est intelligemment bien fait. L’ambiance est plutôt paisible, mais elle est en même temps inquiétante. On découvre un monde où les personnages sont des animaux. D’ailleurs, j’ai eu un coup de cœur pour deux personnages, qui sont les deux plus importants. Il y a d’abord Zipher, le personnage principal, qui va à la rencontre de « ceux qui hantent le ciel. Je l’ai adoré, il est imprévisible, passionné, extrêmement drôle et touchant, aussi il ne manque pas de toupet. D’un autre côté, sous ses airs de gentil, on sent sa fourberie et peut-être aussi de l’hypocrisie. Il est difficile à cerner. En tout cas, c’est un personnage qui marche à merveille dans ce manga, et qui apporte du contraste à la lecture. Deuxièmement, il y a Domika, la jeune fille qui reçoit et s’occupe de Zipher à son arrivée. Elle est d’une sensibilité à fleur de peau et d’une grande sincérité. Elle est vraiment attachante.

Le scénario est très bien conçu, il n’y a aucun moment de flottement, tout s’enchaîne correctement. Le rythme est parfait et donc la lecture est fluide et plaisante. Il y a ce qu’il faut d’action, au moment où il faut, il y a une bonne dose de mystère. On suit le parcours de Zipher et c’est assez captivant. Les plans de celui-ci ne fonctionnent pas comme prévu, il doit faire face à des difficultés particulières, qui aiguisent notre curiosité.

La fin de ce premier tome est réussie. On finit sur une grosse scène très importante et riche en sensation. De plus, ça nous donne vraiment envie de lire la suite.

EN CONCLUSION :

Je ne m’y attendais pas, mais j’ai beaucoup aimé ce manga. Bien que je ne sois pas totalement convaincu par l’utilisation de couleurs uniquement ocres et par le fait que les pages soient noires, j’ai quand même apprécié les illustrations. L’univers, le scénario et les personnages sont bien pensés. Tout fonctionne parfaitement et la lecture est fluide et agréable. C’est un premier tome prometteur, qui donne envie de découvrir le suivant.


Titre : Pandemonium

Édition :  Ki-oon

Auteur : Sho Shibamoto

Parution : 13 novembre 2014
Pages : 208 pages
Prix : 15,00€

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Quartier lointain, tome deux – Jirô Taniguchi

Bonjour. Bien que peu familier à l’univers des mangas, j’ai su apprécier « Quartier lointain, tome un, de Jirô Taniguchi« , qui fut pour moi une jolie découverte. J’ai lu le second et dernier tome de cette série et je suis maintenant prêt à vous en parler.

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RÉSUMÉ :

Hiroshi, un homme proche de la cinquantaine, a été replongé à l’époque où il n’avait que quatorze ans. Il ne sait pas par quel miracle cela a bien pu se produire et ne sait pas non plus comment sortir de là. Alors, tant qu’il y est, il profite de sa jeunesse retrouvée. Si pour l’instant tout va bien, Hiroshi sait que bientôt, la disparition de son père va semer le malheur dans sa famille. Il détient maintenant la chance unique d’essayer de comprendre pourquoi cette disparition va avoir lieu et comment l’éviter…

MON AVIS :

La réinsertion dans l’univers de ce manga ne s’est pas fait avec fluidité, pour ma part. On commence sur un passage concernant le passé des personnages. Avec les noms que j’ai oubliés et qui plus est, ne me sont pas usuels, c’est vrai je pataugeais un peu. Rien de grave en somme, puisque dès le second chapitre je retrouvais un peu plus mes marques.

Dans ce tome, Jirô Taniguchi aborde des sujets qu’il a choisi de façon plus profonde. Avec le contexte particulier du retour en arrière dans la vie d’Hiroshi,  cela donne naissance à quelque chose d’assez étonnant. Tout comme dans le tome précédent, nous suivons le quotidien d’Hiroshi, sauf que là deux thèmes ressortent particulièrement. Il y a tout d’abord celui de l’amour. Bien que notre personnage principal ait de nouveau quatorze en apparence, il garde sa maturité d’homme de quarante huit ans. De ce fait, tomber amoureux d’une jeune fille de quatorze alors qu’il en a réellement le double, c’est plutôt particulier. J’ai trouvé, que ça été bien abordé au cours du récit. On a quelque chose de beau, de touchant, mais en tant que lecteur on reste sur la réserve à cause de sentiments contradictoires. Cette petite intrigue a été joliment maniée, mais je juge le dénouement un peu trop brutal et simpliste finalement.

Pour ce qui est de l’intrigue principale de ce livre, je n’ai pas été déçu. Elle nous entraîne totalement et est vraiment captivante. Un évènement lié au père d’Hiroshi a bouleversé le cours de son enfance. Maintenant qu’il se retrouve à quelques mois de cet évènement marquant, Hiroshi n’a qu’un seul but : éviter que celui-ci arrive. Pour cela, il va devoir creuser dans le passé familial, enquêter, pour comprendre et empêcher le drame. Cette quête m’a captivé et touché. L’auteur nous tient en haleine tout du long et la lecture est prenante. L’ambiance générale est assez triste, mélancolique, poétique, l’ensemble est fin et de toute beauté. J’ai adoré suivre Hiroshi, qui est un personnage attachant et sincère.

La fin de ce livre renferme de magnifiques passages, avec de belles émotions. Hiroshi arrive au bout de sa quête, tout se dénoue et on comprend enfin. Je trouve le dénouement surprenant et réussi, je ne suis absolument pas déçu. À travers celui-ci, un superbe message est véhiculé, un message inspirant sur une chose à laquelle nous pouvons tous être confronté. L’auteur a parfaitement finalisé son deuxième tome, j’ai fermé ce manga avec un sentiment de satisfaction (que demander de plus!).

EN CONCLUSION :

Ce second et dernier tome m’a conquis. Avec le contexte du retour dans le temps, qui tel quel, est déjà particulier, le mangaka a choisi des sujets puissants. Le cocktail des deux marche agréablement bien. On est captivé du début à la fin, il y a de belles émotions, de beaux passages. J’apprécie l’ambiance du récit qui mélange joie, insouciance et mélancolie. C’est doux, poétique et agréable. Enfin, le dénouement fort en émotions et avec son joli message est pour moi satisfaisant et réussi.

Je vous conseille vivement la duologie « Quartier Lointain » qui vous fournira de bons moments de lecture.


Titre : Quartier Lointain, tome deux

Édition : Casterman

Auteur : Jirô Taniguchi

Parution : 4 Juin 2003
Pages : 208 pages
Prix : 14,50€

Quartier Lointain – Jirô Taniguchi

Bonjour, dernièrement j’ai lu le manga « Goggles » de Tetsuya Toyoda que j’avais beaucoup aimé. Ça m’a donné envie d’en lire davantage et j’ai donc enchainé avec « Quartier Lointain » de Jirô Taniguchi.

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Résumé :

Hiroshi est un homme mûr, ayant femme et enfants. De retour d’un voyage d’affaires, il prend malencontreusement un train allant à sa ville natale. Il profite de l’occasion pour faire un détour au temple où repose sa mère, décédée vingt-trois ans auparavant. Soudain, le voilà protégé dans le passé, au temps où il n’était qu’un collégien insouciant. Ce qu’il pensait d’abord n’être qu’un rêve, n’en est en fait pas un. Le voilà parti pour revivre un pan de son enfance…

Mon Avis :

Le concept du voyage dans le temps me plaît et m’intéresse, j’ai donc apprécié le retrouver dans ce manga. Qui plus est, nous entrons dans un univers à l’aspect réaliste, ce n’est absolument pas fantastique. Cela, m’a vraiment satisfait car le fantastique est un genre qui ne me plaît pas toujours.

Hiroshi, un homme de quarante huit ans, va retomber à l’époque où il avait quatorze ans. Il redécouvre avec stupeur sa ville natale telle qu’elle était à son enfance et retrouve avec émotion son père et sa mère. Ce n’est pas un rêve, en tant que collégien qu’il est redevenu, Hiroshi va retrouver les bancs scolaires, ses amis d’autrefois etc… Je m’attendais complètement à ce qu’Hiroshi ait pour but de comprendre ce qu’il lui est arrivé et comment s’en sortir. À ma surprise ça n’a pas été le cas, cela sera sûrement pour un tome suivant. Ainsi, lorsque j’ai compris qu’il allait « simplement » revivre sa jeunesse, je me suis un peu refroidi. L’histoire était jusque là pas mal, mais je me demandais si je n’allais pas m’ennuyer.

Eh bien non, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Jirô Taniguchi a manié cette histoire avec finesse et intelligence, le scénario est très bon. N’avez vous jamais imaginé revivre une partie de votre vie? Moi, comme de nombreuses personnes, (pour ne pas dire presque tout le monde), oui! Et bien là, à travers l’expérience d’Hiroshi, on voit ce que ça donne, c’est intéressant et très bien abordé. Grâce à sa maturité et aux événements accumulés jusqu’à ses quarante huit ans, en retournant dans son enfance, il aborde les choses différemment. De ce fait, il revit sa jeunesse mais en la changeant, il comprend donc avec appréhension, que par logique son avenir pourrait ne plus être le même. Il va cependant prendre cette nouvelle jeunesse avec plaisir et pour nous ce n’en est qu’agréable. Il connaît l’avenir de sa famille et sait qu’il n’est pas des plus beaux. Hiroshi va tenter de percer les secrets familiaux pour mieux la préserver et éviter le drame qu’il sait. Plus j’avançais et plus ce manga m’a captivé. C’est une histoire belle, touchante, émouvante et légèrement teinté d’humour que j’ai finalement beaucoup aimé.

Pour ce qui est des illustrations, il faut dire que je les ai apprécié mais sans plus. Elles sont bien, mais je ne les trouve pas géniales. Dans l’idéal, j’aurais aimé que le trait soit un peu plus fin. Ce qui m’a le moins plu, c’est surtout la gestion des contrastes et des tons de gris. Les illustrations étant uniquement en noir et blanc, je trouve que c’est quand même quelque chose d’important. Encore une fois, rien de dramatique mais personnellement ça ne me plaît pas énormément. « Désolé Jirô Taniguchi, tes dessins sont sympathiques mais pour moi ce n’est pas le coup de cœur ».

J’ai bien aimé la fin de ce premier tome. On termine sur quelque chose de plus concret, de plus profond et de beaux enjeux naissent. C’est une fin qui m’a hautement donné envie de lire le tome suivant, ce que je ferai prochainement.

En conclusion :

Le concept de ce roman est intéressant et bien manié. Le voyage dans le temps est un thème assez récurrent il faut dire, mais là je n’ai pas eu de sentiment de déjà-vu. L’histoire d’Hiroshi, qui revit son enfance est belle, touchante et émouvante. L’auteur sait comment captiver l’attention, de sorte à ce l’on se retrouve toujours plus plongé dans ce livre au fur et à mesure. Jirô Taniguchi a manié son scénario et l’histoire avec finesse, intelligence et sensibilité et c’est réussi. Les illustrations sont jolies, sans être pour moi fantastiques. Personnellement, j’ai surtout du mal avec la gestion des contrastes et des tons de noir.

C’est un très bon premier tome, qui promet beaucoup pour la suite. J’ai hâte de lire la suite pour voir comment l’histoire va être emmenée.


Titre : Quartier Lointain, tome un

Édition : Casterman

Auteur : Jirô Taniguchi

Parution : 27 Octobre 2002
Pages : 200 pages
Prix : 14,50€

Goggles – Tetsuya Toyoda

Non, non vous ne rêvez pas je vais bien vous parler manga aujourd’hui , pour la quatrième fois sur le blog. Je vous invite donc à découvrir ce que j’ai pensé de « Goggles » par Tetsuya Toyoda.

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Présentation :

Ce livre est un recueil de six histoires, de longueurs différentes, que Tetsuya Toyoda a réalisé à des moments différents de sa vie. Au travers de ces différentes petites histoires, l’auteur nous montre des moments de vie se déroulant au cœur du Japon.

Mon Avis :

Si vous ne le saviez pas encore, vous avez découvert en lisant l’introduction que je ne lis pas beaucoup de mangas. Au moment où je vous écris nous sommes en Juin 2016, et c’est le premier manga que je lis de l’année! Mais, ce ne sera certainement pas le dernier, car ce livre m’a donné envie d’aller plus loin dans ce genre qu’est le manga.

L’ouvrage comporte donc six petites histoires, que j’ai toutes appréciées. Il y a d’abord celle d’un groupe de trois garçons, un écolier, un intérimaire et un chômeur, qui en jouant au baseball égarent leur balle. De là, ils vont la rechercher et tomber sur un vieux monsieur qui se dit être le « dieu de la misère ». Voyant que son malheureux pouvoir fonctionne, le chômeur de la bande, Kôhei, décide de l’utiliser pour donner une leçon à son ancien mauvais patron… Ensuite vient l’histoire, d’une jeune femme qui demande à un détective de retrouver « Mr. BO » le voisin avec qui elle était très proche étant petite. Le détective va alors tenter de mener à bien son enquête pour retrouver la trace du vieux « monsieur BO »… Nous avons ensuite « Goggles », l’histoire qui a donné son nom à ce livre. Dans « Goggles », il est question de Mr. MURATA qui un soir débarque chez lui avec une jeune fille qu’il décide d’héberger. C’est son jeune colocataire au chômage, Koichi, qui s’occupe d’elle pendant qu’il est au travail. Mais la jeune fille est « particulière », elle ne parle pas, ne quitte jamais ni la blouse trop grande pour elle qu’elle porte, ni les lunettes d’aviateur, constamment sur son nez… Après cela, il y a un épisode très court, d’une page recto-verso, qui s’intitule « Nouvelles acquisitions à la bouquinerie Tsukinoya ». Ensuite nous découvrons « Aller voir la mer », prequel de l’histoire « Goggles ». Enfin », il y a « Tonkatsu ». Chiaki Suwa, travaillant au service des investigations d’une banque, se voit confier une affaire importante. Pour ce faire, elle doit recueillir le témoignage d’un retraité : Mr. Sakai. Seulement, celui-ci pose une condition, il veut qu’on l’aide à rechercher un tonkatsu spécifique, un plat qu’il a mangé quelque part autrefois et qu’il n’arrive pas à oublier. Avec Mr.Sakai, Chiaki va alors devoir partir à la recherche du tonkatsu perdu…

J’ai passé de très bons moments de lecture en compagnie de ces différentes histoires. Même si à leur écriture ce n’était pas prévu, ces dernières ont des points communs, ce pour quoi elles sont regroupées dans ce recueil. En effet, ces six histoires, sont des tranches de vie. On rentre dans l’intimité des gens et il n’y a pas d’artifices. Bien qu’ayant un thème commun, chaque histoire nous propose quelque chose de différent qui permet de varier les plaisirs. On peut tantôt rire et puis tantôt être plus triste, les émotions sont variables d’un épisode à l’autre ce que je trouve vraiment appréciable. Je trouve aussi que Tetsuya Toyoda a réalisé ses histoires avec génie, le ton est sincère, doux et juste, il y a une certaine poésie qui revient constamment, de la finesse également. Nous suivons d’infimes moments de vie, ce ne sont que des épisodes très court, mais ils sont à la fois concentrés et efficaces. « Goggles » n’a pas donné son nom à l’ouvrage pour rien, c’est une histoire avec pour le coup beaucoup de poésie et que je trouve magnifique. Je les ai toutes aimées, mais cette histoire reste ma préférée, elle est très touchante et émouvante.

Le illustrations sont à mon goût parfaites, je n’aurai pas pu espérer mieux. Le trait est fin et précis, il y a plein de petits détails, mais ça n’agresse pas le regard pas non plus. Les dessins nous mettent directement dans l’ambiance, les expressions de visage sont saisis avec beaucoup de réalisme, c’est vraiment très bien fait.

En conclusion :

« Goggles » est un très bel ouvrage. Les six petites histoires sont bien réalisées autant au niveau du scénario que des illustrations. Au travers de ces histoires, nous suivons des tranches de vie, au cœur du Japon, tout cela avec subtilité, finesse et poésie. J’ai passé d’agréables moments de lectures, j’ai parfois souris, parfois été touché, les émotions sont en effet pleines de sincérité.

Je vous conseille vivement cet ouvrage. Que vous aimiez les mangas ou non, je pense que vous trouverez quand même votre bonheur.


Titre : Goggles

Édition : Ki-oon

Auteur : TOYODA Tetsuya

Parution : 10 Octobre 2013
Pages : 250 pages
Prix : 14,00€

Assassination classroom tome 2/ Yusei Matsui

assassination classroom tSalut, aujourd’hui on se retrouve pour mon avis sur le tome deux du manga « Assassination Classroom ». J’ai déjà chroniqué le premier tome. Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille de le faire avant d’entamer cet avis là sinon je pense que vous serez un peu perdu.

J’ai eu un réel coup de cœur pour le tome un, en commençant le livre j’espérai vraiment que celui-ci se confirmerai…

La nouveauté de ce tome est l’arrivée d’une tueuse professionnelle. Je me suis donc dit que ça allait être un super tome avec beaucoup d’actions et de rebondissements mais malheureusement ça n’a pas trop été le cas.

J’ai bien aimé le début, j’ai retrouvé l’univers qui m’a tant plus dans le premier tome. Il y a eu l’arrivée de la tueuse. Je me suis dit (et c’était bien vrai) « C’est le début de l’action ». La tueuse a mis ces plans en place, elle était prête à tuer M.Koro. Ensuite il s’est passé ce qui c’est passé (je ne veux pas vous spoiler ;)) et puis c’est tout. J’ai trouvé qu’après ça la tueuse n’avait plus un très grand rôle. Elle s’est plus ou moins effacée et n’apportait plus beaucoup d’actions et de suspens à l’histoire. J’ai trouvé ça vraiment dommage.

Donc j’ai continué le livre et j’ai retrouvé l’humour des personnages que j’adore, il y avait aussi pas mal de mystères et de d’actions. Mais quand même, au niveau de l’action, j’ai été déçu. Il y en avait bien sur, mais pour moi pas assez. Je m’attendais vraiment à ce que ça « bouge » plus et à que ce soit plus vivant. Limite je trouve qu’il y avait plus d’actions dans le tome un!

Au niveau suspens et mystère je trouve que ce n’est pas mal du tout. Il y en a beaucoup mais on ne comprend pas encore tout car ça n’a pas été dévoilé. D’un côté c’est bien, je pense, car dans le prochain tome on saura sûrement plus de choses et se sera certainement plus intéressant.

Par rapport aux illustrations je n’ai rien à dire. Elles sont tout aussi géniales que dans le premier tome. J’adore encore un fois.

Pour conclure, c’était un bon tome deux mais sans plus. Ce n’était pas à la hauteur de mes espérances et j’ai été un peu déçu. Sinon c’était bien, c’était drôle. J’ai passé un bon moment de lecture. Ce que j’ai vraiment trouvé dommage c’est que l’intrigue a été un peu mise de côté.

Je pense que je lirai le prochain tome pour voir ce qui l’en ai. Je pense qu’ainsi je pourrai vous donner un avis plus objectif. Le tome trois sera déterminant pour moi car c’est par rapport à celui-là que je saurai si je dois continuer cette série ou pas.

 

Assassination Classroom/ Yusei Matsui

assassination classroomComme vous le savez (CF Billy Bat) je ne lis pratiquement pas de manga mais j’essaye d’en lire de plus en plus maintenant car je me dis qu’il il faut tester des choses dont on n’a pas l’habitude ou que l’on n’aime pas forcément.

Je n’ai pas beaucoup de référence en manga, mais j’ai beaucoup vu cette couverture jaune sur les blogs. Et depuis longtemps je voulais lire ce manga. Comme je vous l’ai dit, j’essaye de tester des choses dont je n’ai pas l’habitude. A la vue du titre, d’habitude je n’aurai pas pris ce manga parce que je penserai que ce n’est pas mon style. Pourtant, je suis bien content d’avoir pris ce manga…

J’aime tout d’abord cette jolie couverture jaune avec ce grand sourire innocent. Ca contraste avec le titre et je trouve ça marrant!

Donc l’histoire se passe au Japon. Un dangereux monstre a la tête d’emoticone et aux multitudes tentacules (c’est un peu un poulpe en fait) a coupé une partie de la lune. Il promet aussi de détruire la planète Terre. Face à ce grand danger l’armée essaye de le tuer à coup de missiles, de bombes etc… Mais c’est mission impossible car le phénomène ce déplace à une vitesse phénoménale! Quand ce même monstre propose de devenir le prof de la classe « épave » (classe de personnes en difficulté) d’un grand lycée, l’Etat accepte. Ils y voient une façon de pouvoir garder un œil sur celui ci. De plus les élèves de cette classe épave on une mission…tuer leur prof, le monstre en question.

A ma grande surprise j’ai adoré ce livre. Il est bien sur question de « tuer » mais c’est pas pris d’un côté violent au contraire! C’est pris avec humour et c’est vraiment ça que j’ai aimé. Ce côté paradoxal on le retrouve tout au long du livre.

J’aime bien le but de l’histoire qui est de « tuer son propre prof » parce que ce n’est vraiment pas commun! Il y a aussi une touche de mystère donc c’est parfait!

Pour conclure c’est un super manga, c’est pas violent, au contraire c’est drôle. Ca se lit vite car on rentre très facilement dans l’histoire. C’est simple à comprendre. Et les illustrations sont chouettes!

Si vous hésiter à lire ce manga moi je vous dirai de foncer et d’essayer car je trouve que c’est super. J’ai hâte de lire le tome 2, il est déjà dans ma PAL.

Billy Bat /Naoki Urasawa

billy batC’est une première sur le blog, je vais aujourd’hui vous parlez d’un …MANGA!

Il faut que vous sachiez que je ne lis pas de manga habituellement, car comme vous le savez déjà si vous avez lu l’article sur « Freaks Squeele« , je n’aime pas les illustrations en noir en blanc. Je trouve que ça fait triste. Cependant j’ai déjà lu un manga avant, donc celui là est le deuxième.

Je ne mis connaît pas du tout en manga, mais alors là pas du tout! Je ne sais pas si celui là est connu ou peu…bref je me lance dans l’inconnu.

Donc c’est l’histoire de Kevin un jeune dessinateur de BD vivant en Amérique et étant issue de parents Japonais. Il dessine les aventures de Billy Bat, une chauve-souris. Ces aventures ont un grand succès auprès des lecteurs. Mais un jour, il apprend que sont personnage est identique a celui d’un magazine japonais. Soucieux d’avoir sûrement plagié inconsciemment le personnage lors d’un de ses voyages au Japon, il décide d’y retourné pour retrouver l’auteur. Là est le début d’une aventure rocambolesque…

J’ai tout simplement adoré ce manga. Sérieusement il était super! Dès que j’eus compris le sens de lecture je pus vraiment rentré dans l’histoire (pour ceux qui ne le savent pas un manga se lit habituellement dans le sens de lecture japonais, c’est à dire que l’on commence à la fin par rapport à notre sens de lecture à nous). Ce manga me réconcilie avec le noir et blanc. Je n’en suis pas devenu un fan mais j’ai réellement apprécié.

Je l’ai lu d’une traite. Un soir j’ai commencé la lecture et le lendemain matin je lus les 140 pages qu’il me restai.

Le livre se lit facilement. L’histoire est complexe sans être difficile à comprendre pour autant. Il se passe beaucoup de choses pour un premier tome. Il y a de l’aventure, des mystères, de suspens…c’est plein de sensations! La fin m’a donné envie de lire le prochain tome. Comme je l’ai dit c’est une aventure rocambolesque, il faut le lire pour comprendre.

A oui dernière chose j’ai bien aimé les illustrations bien qu’elle soit en noir et blanc. J’apprécie la finesse des traits et la précision des détails, c’est magnifique.

Comme vous l’aurez compris j’ai un coup de cœur pour ce manga. Je vous invite à le lire si ce n’est pas encore fais.