Bonne année 2023!

Hello!

Je vous souhaite une très bonne année 2023! Tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite!

J’espère que vous ferez plein de belles lectures cette année!

(Je suis curieux, quelle va être votre première lecture de l’année?)

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Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

Hello!

Pour comprendre pourquoi je chronique aujourd’hui le tome 2 de la saga « Harry Potter », je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome un, en cliquant ici

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RÉSUMÉ :

Beaucoup de choses se sont passées en un an pour notre cher Harry Potter. Il a découvert qu’il appartenait au monde des sorciers, il a intégré Poudlard pour y étudier la sorcellerie, et il s’est fait des amis dont les plus fidèles sont Ron et Hermione. Harry va entreprendre sa deuxième année, et son arrivée à Poudlard sera fracassante. Arrivée qui finalement donne le ton pour cette nouvelle année à Poudlard qui ne sera pas de tout repos. Entre cours et entrainements de Quidditch, notre jeune protagoniste aura peu le temps de souffler. Vient s’ajouter à cela une malédiction qui vient perturber la vie à Poudlard, la terreur règne sur le château. Harry et ses acolytes parviendront-ils à percer le mystère de la Chambre des Secrets? 

MON AVIS :

« Harry Potter et la Chambre des Secrets » est depuis plusieurs années, mon tome préféré de la saga. Il est en forte compétition avec le tome quatre « Harry Potter et la Coupe de Feu« , mais pour l’instant c’est bien le tome deux qui reste au top du podium. 

La saga « Harry Potter » c’est avant tout l’histoire d’un pré-adolescent qui entre à l’école des sorciers. Cet enfant, il craint principalement une chose, c’est le retour du grand mage noir qui effraie même les sorciers les plus expérimentés. « Harry Potter » c’est un mélange de ces deux aspects là. Il y a donc un côté un peu plus léger, et un autre bien plus sombre. Si j’apprécie autant ce deuxième tome, c’est parce que je trouve que l’équilibre entre ces deux aspects est presque parfait, ce qui personnellement me plaît. Comme on le verra avec mon avis sur le quatrième tome, c’est pour des raisons similaires que j’apprécie autant « Harry Potter et la Coupe de Feu »

Je trouve que « Harry Potter et la Chambre des Secrets » est un des tomes les plus drôles et amusants de la saga. Rien que l’arrivée fracassante d’Harry à l’école est complètement grotesque et drôle. Au fil de la lecture, il y a plusieurs passages teintés d’humour, que ce soit par exemple du comique de situation (mettez un commentaire si vous voyez à quel passage je peux faire allusion ici), mais ça peut aussi être l’humour des personnages, leurs répliques. L’amitié entre Ron, Hermione et Harry est très divertissante et c’est un plaisir de voir leurs liens devenir de plus en plus forts, ils sont adorables. S’il y a bien un personnage qui me fait rire dans Harry Potter, c’est Ron. J’ai beau le trouver insupportable et têtu parfois (voire souvent), c’est vrai qu’il me faire rire. Hermione c’est la sagesse, Harry c’est la témérité, et ensemble je trouve qu’ils forment un beau trio. 

Plus on avance dans les tomes et plus le récit devient sombre. Au cours de cette deuxième année à Poudlard, une malédiction tombe sur le château, il y a plusieurs agressions, l’ambiance devient progressivement très pesante. Ca contrebalance avec l’aspect plus léger du récit, comme évoqué précédemment, ce qui rend la lecture agréable. L’ambiance est certes pesante, mais on « respire » et c’est parce que l’équilibre est aussi bien maitrisé que je prends chaque fois autant de plaisir à lire ce deuxième tome. 

L’intrigue de ce tome est aussi l’une de mes favorites de la saga, j’adore le suspense qu’elle entraine. Le suspense est si bien maîtrisé que même en relisant plusieurs fois le tome, on ressent le stress et on vit presque le dénouement comme si c’était la première fois. Dès le début du roman, on a un mystère qui plane, donc très vite on a qu’une seule envie : dénouer le mystère! Pendant la dernière ligne droite vers le dénouement, le récit s’accélère, c’est ma partie préférée. On vibre à 100%, il y a de l’action, du bouleversement, on passe de la tristesse à la peur, en passant même ici encore par des moments amusants. On ne s’ennuie pas, c’est du pur plaisir de lecture du début à la fin.

EN CONCLUSION :

Un condensé d’action et de suspense avec une touche d’humour, en seulement 400 pages. La lecture est plaisante du début à la fin. Comme on s’attache à nos personnages, on vibre d’autant plus avec eux quand ils se retrouvent au cœur de l’action.

 


Titre : Harry Potter et la chambre des secrets 
Auteur : J.K. Rowling
Edition originale : Bloomsbury
Date de parution (initiale) : 2 juillet 1998
Pages : 364 pages
Prix : 8.95€

Secrets de palais – Patrick Maisonneuve

Après avoir lu « A la barre » d’Eric Dupond Moretti, je suis resté dans le même registre en lisant « Secrets de Palais » de Patrick Maisonneuve, qui est lui aussi avocat. Il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre comme « A la barre ». Ce sont deux livres différents, mais j’ai largement préféré celui de Patrick Maisonneuve. 

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RÉSUMÉ DE L’EDITEUR :

Pénaliste parmi les plus réputés de France, Patrick Maisonneuve nous livre le récit de son parcours singulier. Fils de paysans, rien ne le prédisposait au barreau – ses parents espéraient le voir devenir prêtre, ou suivre les traces de ses ancêtres auvergnats. Mais il choisit la robe d’avocat, et, un peu par hasard, la capitale. « Bons » ou « mauvais » clients, il a défendu tout le monde, d’une cour d’assises à l’autre. Puis est venu le temps des affaires politicofinancières, des scandales d’État et, aussi, de la notoriété : le sang contaminé, Urba, les écoutes de l’Élysée, dossier d’Outreau, Bygmalion…
Pour la première fois, Patrick Maisonneuve revient sur ses années passées à défendre les anonymes comme les puissants, sur ses nuits blanches dans les arrière-cuisines du pouvoir, sur ses stratégies pénales mais aussi médiatiques. Ancien avocat de Pierre Bérégovoy, il raconte un parcours où l’humilité est le maître mot et où l’humour sauve du drame.

MON AVIS :

Dans l’avant-propos, l’avocat maître Maisonneuve, raconte l’histoire de son premier honoraire. Histoire cocasse qui donne le ton pour la suite de son récit. 

Je ne vais pas faire durer le suspense, « Secrets de palais » est un roman que j’ai adoré, du début à la fin. En rédigeant cette chronique, j’ai déjà envie de le relire. Sur la couverture, on lit « carnet de bord d’un avocat » et ce n’est pas de la publicité mensongère. On entre véritablement dans le quotidien de Patrick Maisonneuve, dans sa vie d’avocat pénaliste, qui retrace avec nous toute sa carrière depuis ses débuts. Sa plume est agréable, le ton est léger avec des touches d’humour quand il faut. Le récit est extrêmement bien construit je trouve, de l’avant propos (que j’ai adoré et qui est une introduction parfaite) à la conclusion, je ne vois aucune faute. Je pense que c’est un challenge de faire un bon récit de sa vie, parce que la tentation est forte de juxtaposer une série d’évènements et puis appeler ça un « carnet de bord« . Ici, ce n’est pas le cas, bien que ce ne soit pas une fiction, les chapitres font sens les uns après les autres, le récit a du sens dans sa globalité. 

Quand on pense aux avocats, on pense presque toujours aux avocats pénalistes. En effet, on se demande notamment comment ils font pour défendre des criminels, à quoi ressemble leur quotidien, est ce qu’ils ont parfois des remords, est ce qu’ils sont dénués de sentiments. Faisant des études de droit, je connaissais déjà un peu les réponses à ces questions, et Patrick Maisonneuve y répond de manière personnelle et intelligente au cours de son récit. Il a défendu tout le monde, il nous montre l’envers du décors et je pense que ce livre est intéressant pour ceux qui voient encore les avocats pénalistes comme des monstres. 

Ce roman est ponctué d’anecdotes qui font vivre le récit. Il y a les histoires qui nous font parfois rire, d’autres qui nous étonnent. L’avocat pénaliste est en effet mené à défendre tout type de personnes. Mais il y a aussi les anecdotes plus sombres, plus tristes. Tout cela compose véritablement la vie de l’avocat pénaliste qu’est maître Maisonneuve. Une vie nécessairement ponctués de doutes, d’angoisses, de craintes, et parfois aussi de réussites. 

C’est également un récit ancré dans notre époque, qui parle à toute la société. Quand Patrick Maisonneuve évoque ses dossiers médiatiques, on est en tant que lecteur captivé. Nous le sommes d’autant plus, quand l’avocat nous parle de ses dossiers politiques et il en a eu plusieurs. La défense des puissants, ça nous intrigue et il nous est dévoilé les coulisses de grandes affaires comme les écoutes de l’Elysée ou plus récemment l’affaire Bygmalion. J’ai été parfois étonné des révélations faites, j’aurais pensé que l’avocat aurait gardé ça secret, mais je suis curieux donc ce n’était pas pour me déplaire! 

EN CONCLUSION :

Très bon roman, je vous le recommande vivement. Ce livre est une porte ouverte sur la vie d’avocat pénaliste de Patrick Maisonneuve. Le moins qu’on puisse dire est que sa vie est rythmée et le récit qu’il nous délivre l’est tout autant. C’est une lecture plaisante et enrichissante. Le récit est très bien structuré et écrit avec style et intelligence. J’ai adoré du début à la fin!

 


Titre : Secrets de palais
Auteur : Patrick Maisonneuve
Edition : Robert Laffont
Date de parution : 18 novembre 2021
Pages : 181 pages
Prix : 18€

Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Alors non, vous ne rêvez pas. Me voilà fin 2022 avec une chronique du premier tome de Harry Potter, je vais tout vous expliquer!

Quand j’étais plus jeune, il y a plus de 10 ans, j’ai commencé à lire mes premiers romans. J’ai commencé à découvrir le monde de la littérature jeunesse et je suis tombé sur de nombreuses publicités pour le nouveau tome de Harry Potter qui devait sortir à cette époque là. J’ai demande à mes parents de m’acheter le premier tome, ainsi a commencé le stade n°2 de ma passion pour la lecture et surtout mon amour pour la saga Harry Potter.

Cette saga a été écrite par une auteure, que je respectais par le passé, car j’étais fasciné pour son talent d’écriture et l’univers incroyable qu’elle a réussi à créer. Aujourd’hui, je ne lui porte plus le même respect et je condamne avec fermeté plusieurs de ses propos, dont la violence indicible a pu heurter des milliers de fans et de non fans, dont des personnes de mon entourage.

Je choisis de chroniquer sur mon blog l’ensemble de la saga, à commencer par le tome 1, non pas pour soutenir J.K. Rowling ou pour vous inciter à le faire. Je choisis de chroniquer cette saga, car elle est l’une des raisons de mon amour pour la lecture et de la création de mon blog. 

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RÉSUMÉ :

Harry Potter à l’école des sorciers est le premier tome d’une saga emblématique. Harry est un jeune garçon de onze ans, orphelin, élevé avec son cousin, chez sa tante et son oncle qui ne peuvent pas le supporter et qui lui font ressentir que c’est un fardeau. Le jeune Harry, mal aimé, ayant en guise de chambre un placard sous l’escalier de la famille Dursley, ne sait rien de ses parents. Il va en apprendre plus sur eux dans de drôles de circonstances, quand un géant vient lui apprendre que comme ses parents, il fait partie de la communauté des sorciers. Ainsi, Harry Potter va commencer sa première année dans une des meilleures écoles de sorcellerie : Poudlard. Une année qui sera déjà très mouvementée pour le jeune sorcier…

MON AVIS :

Quel premier tome incroyable! C’est celui que j’ai le plus relu, pourtant je ne m’en lasse pas. 

Harry Potter est le premier tome d’une saga de 7 romans. On est dans un univers fantastique, un univers magique avec des sorciers qui ont des pouvoirs dans un monde rempli de créatures spéciales. Mais il y a aussi le monde « normal« , le monde des « moldus« , ceux qui n’ont pas de pouvoirs magiques. Durant notre enfance, je pense qu’on a presque tous imaginé avoir des pouvoirs magiques, pouvoir disparaitre, pouvoir s’envoler dans le ciel. Mais généralement, on s’imaginait magiciens ou magiciennes, non pas sorciers, puisque les sorciers sont méchants. Ce qui est intéressant avec l’univers qu’on découvre dans ce premier tome c’est que les sorciers composent une société similaire à la notre. Il y a des sorciers gentils, respectueux et des sorciers méchants, dangereux. Finalement, notre imaginaire d’enfant voit dans Harry Potter et ses semblables des sortes de magiciens « normaux », qu’on a envie d’aimer et qu’on a envie d’être. Harry ne nous fait pas peur, au contraire, il nous inspire. Le garçon totalement « normal » qui découvre avoir des pouvoirs magiques, en fait ça pourrait être nous? Ainsi on vit à travers lui cette vie de jeune sorcier qui découvre le monde auquel il appartient réellement. 

Harry est un personnage extrêmement touchant, il est attachant. Le jeune héros est maigre, orphelin, maltraité par la seule famille qui lui reste. Puis finalement dans un autre monde, celui de ses parents, c’est un héros qui a survécu au sort prononcé contre lui par un mage qui effraie la grande majorité des sorciers, qui n’osent même pas l’appeler par son nom. Très vite on le soutient, on veut le voir réussir. Son aventure devient notre aventure et on l’accompagne avec fierté. On a l’impression de le voir grandir sous nos yeux, on le voit s’épanouir, se faire des amis, avoir du soutien face à ses premiers ennemis, en tout cela la lecture a un aspect réconfortant. 

Je trouve ce premier tome particulièrement réussi car l’univers est parfaitement introduit et simple à comprendre. On s’attache très vite au personnage principal et on prend plaisir à la suivre. Mais en plus, l’intrigue est brillamment menée, il y a des surprises, du suspense, des rebondissements et de l’action. On est transporté dans l’univers de Poudlard du début à la fin, on ne s’ennuie pas une seule seconde, au contraire et alors même que c’est un tout petit tome en terme de pages. Comme je l’ai énoncé plus tôt, je relis souvent Harry Potter à l’école des sorciers, et je suis à chaque fois impressionné par la qualité du récit. 

EN CONCLUSION :

Ce tome, je peux le résumer en un mot : efficace. Efficacité dans la présentation de l’univers si particulier et si captivant de la saga Harry Potter. Efficacité dans les choix littéraires faits, dans le caractère des personnages en commençant par Harry, efficacité dans l’intrigue qui fonctionne à merveille et qui nous tient en haleine. C’est une entrée en matière magistrale qui promet beaucoup pour la suite. Une fois qu’on se lance dans « Harry Potter à l’école des sorciers« , on le lit jusqu’à la fin sans vouloir s’arrêter. 

 


Titre : Harry Potter à l’école des sorciers  
Auteur : J.K. Rowling
Edition originale : Bloomsbury
Date de parution (initiale) : 26 juin 1997
Pages : 232 pages
Prix : 8.99€

Heartstopper tome 3 – Alice Oseman

Hello! Nous y sommes, tome 3 de Heartstopper! Pour comprendre comment j’ai lu ces différents tomes je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome 1 et puis si vous avez envie vous pouvez retrouver mon avis sur le tome 2.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Le tome 3 est le tome du coming out, étape forcément compliquée, qui en plus doit se répéter. Une étape que nos protagonistes vont traverser ensemble, à l’occasion d’un voyage à Paris qui va nous permettre de découvrir davantage les personnages de Heartstopper. 

MON AVIS :

C’est mon tome préféré pour l’instant! Déjà, un peu parce que c’est le tome du voyage chez nous, à Paris ehe! 

Je note une réelle évolution dans le style de Alice Oseman et j’apprécie énormément la direction qu’elle a commencé à prendre dès le tome 2 et qu’elle poursuit avec ce tome 3. Mes craintes préalables à la lecture du premier tome sont bien loin derrière, Heartstopper n’est définitivement pas « qu’une simple romance adolescente ». Les sujets abordés sont importants, dans ce tome on voit le coming out et tout ce qui y est attaché. C’est abordé avec beaucoup d’intelligence. J’aime aussi la dualité qui est propre à Heartstopper, à la fois c’est archi mignon et à la fois on voit des sujets lourds, présentés de manière assez brute. Je trouve que c’est un coup de génie car on a une lecture légère mais sérieuse à la fois. 

J’ai évoqué une touche d’humour que j’appréciais dans mon avis sur le tome 2, et on la retrouve encore plus avec ce tome 3. J’ai l’impression qu’on sent l’auteure évoluer au fur et à mesure des tomes, son style est plus affirmé et j’ai l’impression qu’elle prend des « risques » qu’elle ne prenait pas dans le premier tome. On a dans ce livre 3 beaucoup d’humour, un humour subtil, fin, le type d’humour que personnellement j’adore. Ce sont des petites touches par ici et par là qui font la différence et qui ponctuent agréablement la lecture. 

Ce que j’ai beaucoup apprécié avec ce tome c’est le fait qu’on suive un peu plus les personnages secondaires. J’ai adoré, car ils apportent à l’histoire ce que Nick et Charlie à eux seuls ne peuvent pas apporter. Ces personnages secondaires sont aussi intéressants que Nick et Charlie d’ailleurs, on s’y attache très vite dans ce tome. Je pense sincèrement que leur présence a fait la différence, on suit toute une petite bande et c’est agréable, on s’identifie plus facilement aux personnages qui sont maintenant plus nombreux au cœur de l’histoire. Mais aussi, ces personnages permettent d’aborder d’autres thématiques et rendent la lecture encore plus riche et impactante. Hearstopper c’est d’abord Nick et Charlie, mais à la fin de ce tome, en plus de nos deux lycéens adorés, c’est plusieurs autres lycéens (ou pas d’ailleurs) qu’on a hâte de retrouver. 

Finissons par Nick et Charlie, leur relation évolue énormément dans ce tome. Ils passent par plusieurs étapes de leur vie de couple, et c’est toujours aussi sain entre eux. Comme je l’ai dit dans mon avis sur le tome 2, ça fait du bien de voir des représentations aussi saines et en cela c’est une belle chose qu’Heartstopper soit devenu un aussi grand phénomène de société, en particulier chez les jeunes. En dehors des problématiques LGBT, il y a un autre sujet important qui sera abordé par Alise Oseman par le biais des deux jeunes lycéens, et encore une fois c’est fait avec délicatesse et intelligence. 

EN CONCLUSION :

Tome 3 extrêmement bien réussi! Alice Oseman rend Hearstopper de plus en plus passionnant et impactant. Une histoire douce et pleine de mignonnerie, mais qui aborde avec subtilité des sujets liés à la thématique LGBT, à l’adolescence et plus encore. C’est un tome plein de vie, plein d’émotions mais surtout je trouve que c’est un tome très amusant, j’ai adoré les personnages et leur humour. La lecture était tellement agréable, c’est un tome que je relirai! 


Titre : Heartstopper Volume Three
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 6 février 2020
Pages : 384 pages
Prix : 13.77€

Heartstopper tome 2 – Alice Oseman

Coucou! On se retrouve pour parler du tome 2 de « Hearstopper ». Je dis « tome 2 », parce que je vais aborder ici l’équivalent du tome 2 que j’ai lu sur Webtoon. Si vous êtes perdu je vous explique tout au début de mon article sur le tome 1.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Ils vont apprendre à se découvrir, ils vont vivre leur relation et essayer de la comprendre, de la qualifier…

MON AVIS :

Dans mon article sur le premier tome j’évoquais mes réticences quant au genre de la romance. J’évoquais aussi le fait que « Heartstopper » ce n’était justement pas le genre de romances, assez niaises, qui personnellement ne retiennent pas mon attention. Il y a en effet de la profondeur dans l’histoire de ces deux jeunes hommes, qui dépasse le cadre traditionnel de la romance pour adolescents. Cela se confirme avec ce tome 2 que j’ai réellement adoré et qui m’a bouleversé.

J’ai peur de ne pas avoir les mots justes pour décrire ce tome 2 qui m’a chamboulé. J’ai adoré ma lecture et je l’ai terminée en restant bouleversé. Ce tome, c’est le tome de la découverte de l’autre et de la découverte de soi, en particulier pour un des deux personnages principaux. Ce qui fait forcément la différence avec Hearstopper, c’est que ce n’est pas juste une histoire d’amour « banale » (à ne pas prendre négativement). Déjà, ce n’est pas « banal » car on est sur une romance LGBT et malheureusement encore aujourd’hui, les personnes LGBT ne peuvent pas connaître de romances « banales », à l’instar des personnes hétérosexuelles. Ce tome met en exergue les difficultés que les jeunes personnes LGBT doivent traverser, que ce soit la honte, la peur, l’envie d’être soi…. Ce sont des thèmes importants qui sont abordés, de manière douce et mignonne. Mais la réalité sous-jacente, qui donne pourtant lieu à des moments attendrissants pour le lecteur, elle, est violente. C’est pour ça qu’après ma lecture, je suis resté chamboulé un bon moment.

C’est donc un tome qui aborde plusieurs thématiques LGBT et c’est très bien fait. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est la pureté des deux personnages principaux. Leur relation est saine et ils sont une très bonne représentation. Les représentations un peu bancales ou exclusivement négatives sur les thématiques LGBTQ, on en connait, pas besoin de les citer. Si vous avez lu Heartstopper, vous savez que Charlie a eu une précédente relation toxique, et c’est justement des relations toxiques qui sont trop souvent représentées quand il s’agit de personnages LGBT, même si les choses évoluent positivement. Ici, Nick et Charlie sont deux jeunes qui donnent le meilleur d’eux mêmes, leur relation repose sur l’écoute, la confiance, l’entraide. Ce sont de belles valeurs qui sont mises en avant, qui vont aider les jeunes lecteurs LGBT mais plus généralement tous les lecteurs, plus ou moins jeunes qui auront une représentation d’une vraie relation saine.

En dehors de ça, ça reste un tome léger, encore une fois rempli de moments mignons. Les personnages « secondaires » apportent aussi énormément à ce tome, on s’y attache, ils nous font rire, parfois ils nous énervent un peu. Alice Oseman apporte également une touche d’humour à Hearstopper, et j’ai adoré.

EN CONCLUSION :

Très beau tome 2, qui aborde des thématiques LGBT compliquées avec légèreté, douceur, mais également avec sérieux et pédagogie. J’ai pu lire que Hearstopper ne serait pas assez réaliste car tout serait trop parfait. Après avoir lu le tome 1 et 2, je peux dire que ce n’est pas fondé. C’est d’ailleurs très réaliste, la différence est que Alice Oseman nous donne une représentation positive, fraiche et rassurante plutôt qu’une énième relation toxique et bancale.


Titre : Heartstopper Volume Two
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 11 Juillet 2019
Pages : 320 pages
Prix : 13.77€

Droit vers la magistrature – Maxime Doliveux – Destination ENM

Bonjour! Je suis heureux de vous retrouver aujourd’hui pour vous parler d’une lecture un peu différente. En effet, ce n’est pas une fiction, mais un ouvrage universitaire. C’est un guide pour les personnes qui veulent intégrer l’ENM et devenir magistrat. La magistrature me passionne, c’est une carrière que j’envisage. Mais le fameux concours pour intégrer l’ENM fait peur à de nombreuses personnes (moi y compris), j’ai donc trouvé intéressant d’aborder ma lecture et de vous partager mon avis, en tant qu’étudiant en droit.

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RÉSUMÉ :

Maxime Doliveux, auteur du livre « Droit vers la magistrature » publié en 2021 chez Dunod Editeur est un magistrat français. Il occupe actuellement la fonction de substitut placé, chargé de la communication du procureur général près la Cour d’appel de Paris. Mais M. DOLIVEUX est plus connu sous le pseudo de « @destination_enm » sur Instagram. Il compte plus de 13 000 abonnés sur le réseau social et est devenu incontournable. C’est « le magistrat des réseaux » que tous les étudiants en droit, surtout ceux intéressés par la magistrature, connaissent. Il prodigue sur son compte Instagram de nombreux conseils, motive les personnes qui préparent le concours et son ouvrage « Droit vers la magistrature » est destiné à aider le lecteur dans son parcours vers la magistrature.

MON AVIS :

J’avais de grandes attentes par rapport à ce livre parce que j’adore suivre M. Doliveux sur son compte Instagram « destination_enm ». Il est vraiment motivant, pédagogue et il met du temps et de l’énergie dans la gestion de son compte. Il y a toujours des nouvelles stories, aussi bien des stories « face cam » pour nous donner des conseils sur un thème, que des stories où il partage des actualités importantes et des pistes de réflexion, toujours dans l’objectif de se préparer au mieux au concours. Mais, justement en tant qu’habitué de son compte, j’avais peur que le livre me soit « inutile » car j’aurais déjà tout lu ou tout entendu sur son Instagram.

« Droit vers la magistrature » est un ouvrage extrêmement bien pensé et bien composé. Il est rédigé sous une forme pratique, avec 220 questions et leurs réponses. Ce n’est pas une simple redite de ce qu’on peut voir sur son Instagram et j’ai même été étonné car il y a une véritable plus value. On y navigue très facilement, on peut utiliser ce livre comme un véritable guide, lire les parties qui nous intéressent, revenir dessus après et sauter ce qu’on sait déjà. Celui qui prépare l’ENM trouvera en ce livre un allié, dans les moments de difficultés, de doutes. Le champ des questions est assez large pour que le lecteur trouve une réponse à sa question et je trouve cela génial, c’est aussi ce qui fait la valeur de ce livre. C’est également un livre qu’on peut lire du début à la fin comme je l’ai fait, parce que le plan du livre est logique. Même pour une personne qui n’entend pas préparer le concours pour intégrer l’ENM, cet ouvrage est intéressant pour comprendre ce qu’est la magistrature, comment on l’intègre, ça peut vraiment être intéressant pour sa culture générale.

Maxime Doliveux, sur son compte Instagram est d’une grande bienveillance. Cette bienveillance on la retrouve dans « Droit vers la magistrature« , le ton employé est doux et humain. La personnalité de l’auteur transparait dans son ouvrage et c’est pour le mieux. Ce n’est pas un livre austère et froid, ce n’est pas non plus un livre rempli d’arrogance ou de condescendance, au contraire. Maxime Doliveux, sait allier honnêteté et pédagogie. On ressent son envie de motiver les gens, et son envie que les personnes réussissent. J’en parlais avec une amie qui a aussi eu l’occasion de parcourir son livre et qui l’a adoré. On faisait la remarque que ce magistrat, d’une certaine manière, en faisait parfois plus pour nous étudiants, que nos propres professeurs et universités. Si à mon sens, les professeurs de droit qui accordent réellement du temps pour leurs étudiants se font rares (ce qui n’est pas forcément leur faute, mais ce n’est pas le débat), c’est d’autant plus le cas pour les professionnels, qui n’ont pas tous le temps ou l’envie de tendre la main aux jeunes générations. Avec cet ouvrage, on nous tend la main, on nous accompagne vers la réussite, il n’y a rien à redire et d’ailleurs je remercie M. Doliveux pour la qualité de « Droit vers la magistrature ». Ce livre vaut véritablement le coup, d’ailleurs en plus des bons conseils vous pouvez même retrouver dans ce livre des QR codes pour accéder à des vidéos exclusives!

EN CONCLUSION :

Très bel ouvrage, très bon guide, surtout pour les étudiants qui voudraient intégrer l’ENM un jour. Le livre trouve son intérêt que ce soit au stade de la réflexion ou pendant l’année ou les années de préparation au concours. « Droit vers la magistrature » répond à toutes les questions auxquelles on pourrait se poser, sur un ton bienveillant et motivant. Le livre regorge de bons conseils, de bonnes explications, c’est très complet. C’est rassurant, honnête et motivant, je conseille totalement ce livre!


Titre : Droit vers la magistrature
Auteur : Maxime Doliveux
Edition : Dunod
Parution : 1er septembre 2021
Pages : 216 pages
Prix : 15.90€

Heartstopper tome 1 – Alice Oseman

Si vous êtes un peu sur les réseaux sociaux, vous n’avez surement pas pu passer à côté du phénomène « Hearstopper ». Que ce soit pour le roman graphique d’Alice Oseman, ou pour l’adaptation en série Netflix, « Heartstopper » crée de nombreux adeptes et le mouvement ne fait que grandir.

Aujourd’hui, je viens vous parler du roman graphique né en septembre 2016. Heartstopper est initialement un webcomic, c’est à dire une bande dessinée qu’on lit sur le web. Alice Oseman a donc commencé à poster en 2016 sur les plateformes Tumblr et Tapas. Ca a très vite prit, la communauté de fans n’a fait que grandir, puis le webcomic a été publié sur Webtoon, ensuite Alice Oseman a travaillé avec des maisons d’édition pour que son webcomic existe sous forme de livres. 

J’ai personnellement lu sur Webtoon, en VO, parce que je suis habitué à la plateforme. Mais je pense acquérir les livres, parce que j’ai envie d’avoir physiquement la série entre les mains. En tout cas, le contenu est le même puisqu’elle a simplement transposé son webcomic en livres. J’ai donc lu l’équivalent du tome 1 sur Webtoon, et avant de continuer je vous rédige cette chronique.

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RÉSUMÉ :

Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence… Ce tome 1 est le tome de la rencontre.

MON AVIS :

Par où commencer? 

Déjà, quelle belle découverte! Encore une fois, c’est parce qu’avec internet on a accès plus facilement aux avis des gens, c’est parce que chacun partage ses coups de cœur, que j’ai pu entendre parler de Heartstopper, que ça m’a intrigué et que j’ai décidé de commencer. Notamment avec la dynamique engendrée par la série Netflix, je tombe tout le temps sur un post en lien avec Heartstopper, alors que j’en avais jamais entendu parler auparavant.

Avant de commencer la lecture, je savais que j’allais lire un roman graphique dans le style romance adolescente etc. Ce n’est pas le genre de webcomics vers lesquels je me dirige naturellement, mais j’ai commencé Hearstopper sans préjugés. Avant d’entrer dans le vif du sujet, sur les illustrations, je n’ai pas forcément grand chose à dire. Je sais que certains les trouvent trop simplistes, j’ai lu que certains trouvent que parfois ça fait « vide ». Peut être que c’est parce que, encore une fois, je suis habitué au format webcomic, mais je n’ai aucune critique à faire à ce niveau là. Les illustrations sont en noir et blanc, le trait est précis et les illustrations sont à mon sens très agréables. J’apprécie le fait que le dessin soit dans la même veine que le contenu de l’histoire, on n’a pas un dessin « agressif » avec plein d’informations partout, au contraire c’est doux. Alice Oseman a aussi ce talent de faire vivre ses personnages et c’est un gros point fort. Il y a beaucoup d’attention donnée aux expressions faciales des personnages, sur les regards, les émotions. On sait quand un personnage est gêné ou quand il est peiné par exemple, et ce juste avec les illustrations.

Hearstopper, rien qu’au titre on sait à quoi s’attendre, on est dans la romance, dans des histoires d’ado. Quand c’est de la romance à 100%, j’ai du mal, parce que je trouve que c’est presque toujours la même chose. Pourtant, j’ai très rapidement été captivé par ma lecture, parce que non, Hearstopper ce n’est pas une romance « basique ». Au delà de ça, on a deux personnages marquants. Deux personnages touchants, surtout Charlie qu’on suit davantage dans ce premier tome. Ces personnages, on s’y attache dès le début. On les comprend, on peut se reconnaitre en eux et on a envie de les protéger. Je suis sûr que selon votre profil, vous pouvez voir en eux des amis, des petits frères, des fils… Ils sont tellement attendrissants.

Une fois que j’ai découvert les personnages, que je m’y suis attaché, il y a eu une petit période pendant laquelle j’étais moins captivé par l’histoire. Tout était trop prévisible à mon goût. Mais très vite après il y a eu un shift et j’ai trouvé que l’auteure a très bien menée la fin du tome 1. Selon moi, le début de l’histoire surtout était un peu niais sur les bords, mais jamais complètement car il y a toujours de la profondeur. J’ai beaucoup aimé le dernier quart de ma lecture car l’intrigue avançait plus vite, et surtout plusieurs évènements venaient rythmer la lecture. Le risque avec ce genre de livres à mon sens, c’est que l’histoire soit linéaire et prévisible et donc pas forcément intéressante. Dans Hearstopper, l’histoire est mignonne, touchante, mais on frisonne aussi. On vit l’histoire avec les personnages, quand ça déborde de mignonnerie on le ressent à fond, quand il y a un moment un peu triste ou décevant pour nos protagonistes, on le vit aussi à fond. J’ai adoré cet aspect là parce que ça rend la lecture réellement prenante et agréable.

EN CONCLUSION :

Très belle découverte et très beau tome un. L’histoire est tellement mignonne et touchante. Ca fait un peu niais par moments, on sent que le public cible de Heartstopper est jeune. Mais Alice Oseman ajoute de la dimension à son histoire, ce n’est pas juste des moments mignons et des scènes dignes de toute romance de base. Il y a de la profondeur, il y a une réelle volonté de proposer quelque chose de différent. Les personnages sont le point fort de ce roman graphique, on prend plaisir à les suivre. Quand la lecture devient un peu trop linéaire et prévisible c’est eux qui retiennent notre intérêt et c’est en raison de leurs personnalités qu’on vibre, parce que l’histoire joue sur nos émotions et surtout sur notre sensibilité.

(Maintenant que j’ai fini de rédiger cette chronique je cours lire la suite)


Titre : Heartstopper Volume One
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hodder Children’s Books
Parution : 7 février 2019
Pages : 288 pages
Prix : 13.77€

Tortues à l’infini – John Green

Bonjour, je vous retrouve après un long moment d’absence pour ma chronique de « Tortues à l’infini » de John Green. John Green est un auteur que j’aime beaucoup. J’ai lu deux de ses romans, le célèbre « Nos étoiles contraires » ainsi que « Qui es-tu Alaska? ». Je les avais adorés et j’avais beaucoup d’espoir pour que ça soit aussi le cas avec le dernier titre en date de cet auteur : « Tortues à l’infini ».

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Résumé :

Les troubles psychiques ne sont pas des choses faciles à gérer. Ce n’est pas Aza, seize ans, qui dira le contraire, puisqu’elle les subit au quotidien. Sa meilleure amie Daisy est intrépide et remplie d’une énergie débordante. Aza n’avait pas prévu de résoudre l’énigme de Russel Pickett, le milliardaire en fuite, qui a laissé seul derrière lui ses deux fils, Davis et Noah. Mais Daisy, va l’y entraîner, afin de toucher les cent mille dollars de récompense, qui les aideraient beaucoup pour leur futur. Entre amitiés, enquête, mystères, amour et vérités Aza va tenter de faire bonne figure. Mais il est si difficile d’être une bonne amie, une bonne fille etc quand on tombe constamment dans une même spirale de pensées obsessionnelles…

Mon Avis :

Dès les premières pages, on fait la connaissance d’Aza, personnage principal, et de sa « particularité ». Elle est atteinte de troubles psychiques, plus précisément elle a des pensées obsessionnelles, qui la rongent au quotidien. Ainsi, le contexte toujours plus habituel de la jeune lycéenne américaine, qui mène sa petite vie et à qui il va arriver quelque chose, ne m’a pas épuisé d’avance. Dans ce cas, on a directement un élément qui différencie cette situation habituelle, de la masse des autres similaires et notre intérêt est donc tout de suite en éveil.

Aza et Daisy sont meilleures amies, pourtant elles ont des caractères opposés. Aza est assez calme, douce, et contre sa volonté elle se renferme parfois sur sa propre personne. Daisy est débordante d’énergie et d’enthousiasme. Elle est entraîne aussi bien Aza dans ses projets que le lecteur tout au long du roman. Je me suis fait la réflexion qu’elle était vraiment le type d’amie que chacun mérite à ses côtés. Je l’ai tout simplement adoré, du début à la fin, elle a une personnalité très complète. C’est définitivement mon personnage préféré dans ce roman.

Pour les livres dont j’ai déjà entendus parler, comme celui-ci, je ne lis pas le résumé de la quatrième de couverture, car je trouve qu’ils en disent souvent trop. Les résumés en début de chronique sur mon blog ne sont généralement pas ceux des éditeurs. Ce sont des résumés à ma sauce, que j’essaie de rédiger avec le moins de spoilers possible. Je n’ai donc pas lu la quatrième de couverture avant de lire ce roman, mais après, et heureusement sinon je pense que j’aurai été un peu déçu. La quatrième de couverture à mon goût, vend essentiellement l’aspect enquête, détectives qui veulent la récompense de cent mille dollars. Dans les faits, l’enquête existe, mais ce n’est pas tant l’essentiel que ça dans ce livre.

Dans « Tortues à l’infini » on suit Aza, dans les périples de sa vie. L’histoire commence par la mise en place d’une enquête, qui se poursuivra tout du long. Seulement, je vois surtout cette enquête comme en prétexte, car au cours de la lecture, c’est plus ce qui découle de l’enquête qui est mis en avant. L’accent est mis sur Aza et sa vie avec ses pensées obsessionnelles. C’est l’une des premières fois que je lis un livre dont le personnage principal doit faire à des problèmes psychiques de ce genre. Avant ça, je ne connaissais presque rien sur les pensées obsessionnelles. Je ne savais même pas ce que ça existait comme troubles psychiques. Je trouve cela très bien, que John Green mette la lumière sur ces troubles, auxquels de nombreuses personnes sur cette Terre malheureusement doivent faire face. Les troubles psychiques on n’en parle pas assez, John Green lui-même a dû recourir à un traitement pour ses troubles psychiques, et je ne le savais pas.

Aza, voudrait vivre comme tous les autres, sans se poser autant de questions, mais ça lui est impossible. Elle m’a énormément touché, j’ai aimé la suivre tout au long de ce roman, mais ce que j’ai surtout apprécié c’est son évolution. Elle se bat contre elle-même, pour se satisfaire elle-même, mais aussi satisfaire les autres. Elle est très courageuse! Le récit est bien construit, on avance avec fluidité et rythme. Il est question de famille, d’amour, d’amitié, bref un peu le quotidien classique d’une adolescente de seize ans. Mais avec le contexte de ce roman, tout prend une autre profondeur et puis il faut dire que c’est jamais barbant. Il faut également rajouter à cela la fameuse enquête, qui est plus passive qu’active, mais j’ai apprécié cela, car pour moi ce n’était pas nécessairement le plus important. J’ai vibré presque tout au long de ce roman, j’adorais ma lecture. C’était parfait!

On arrive vers le dernier quart du roman, il faut le récit que évolue puisque la fin est proche. Dès lors, je n’ai plus compris. Monsieur John Green, quel était votre but avec le dernier quart du roman? Le récit était tellement bien, mais il va se passer quelque chose de fort au début du dernier quart et puis j’ai eu l’impression que tout s’écroulait! C’était une action forte, je pensais que l’auteur aurait pu en faire quelque chose d’encore plus intense et intéressant. Au lieu de ça, parce que le dénouement approchait, j’ai eu l’impression que c’était traité de façon très superficielle, on passe assez vite sur les conséquences de l’évènement. Pour moi le rythme s’est brisé, c’est devenu plat. Je n’ai plus apprécié ma lecture autant qu’avant. J’ai eu le sentiment qu’il fallait se dépêcher, donc on passe tout en revue rapidement et on arrive au dénouement. C’est dommage.

Le dénouement, n’a rien amélioré à mon goût. Le seul point positif, c’est que j’ai été un peu surpris, ce n’était pas absolument prévisible. Mais j’ai trouvé ça un peu fade, il n’y avait pas de relief. Ce n’est pas une fin marquante, on ne ferme pas ce livre sur un sentiment fort. Sincèrement, j’oublierai  le dénouement dans les prochains jours alors que le reste du récit en lui-même est marquant!

En conclusion :

« Tortues à l’infini » est indéniablement un livre plus personnel de John Green. Il est né dans l’Indianapolis comme Aza, tout comme elle il est sujet aux troubles psychiques. Quand on lit ce roman, on sent aussi cet aspect plus personnel. Le personnage d’Aza est bien construit, la façon dont les troubles psychiques sont traités, plus précisément ici les pensées obsessionnelles est maîtrisé. À travers Aza, on arrive à se rendre compte ce que ça représente que de vivre avec des troubles psychiques. Cet aspect là, c’est l’essentiel et c’est parfait. Le récit est génial, c’est un pur plaisir. Seulement, la fin du roman m’a totalement déçu, surtout le dénouement qui est trop simple pour moi.

Mon avis est donc mitigé sur ce roman, mais je peux vous inviter à le lire quand même, ça en vaut le coup!


Titre : Tortues à l’infini
Auteur : John Green
Edition : Gallimard Jeunesse
Parution : 01 Octobre 2017
Pages : 352 pages
Prix : 21.00

Le rêve dévoré – Jo Rouxinol

Bonjour, aujourd’hui on se retrouve pour ma chronique du roman « Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur. Le premier était « Le temps des étoiles » un roman jeunesse, que j’avais vraiment apprécié, notamment pour son aspect pédagogique. Fin Janvier, Jo Rouxinol m’a proposé de recevoir « Le rêve dévoré », qui cette fois n’est pas un roman jeunesse et qui aborde l’histoire d’une jeune fille qui fugue. La fugue est un thème souvent utilisé autant dans le monde littéraire, qu’artistique ou cinématographique. Mais j’avais envie de découvrir ce livre, car ayant apprécié la façon dont l’auteur a abordé l’antisémitisme dans « Le temps des étoiles »,  j’étais curieux de voir comment il allait traiter le thème de la fugue.

Encore merci à Jo Rouxinol pour l’envoi de ce livre.

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Résumé :

Clarisse est une jeune fille de treize ans et demi, intellectuellement précoce. À son âge, elle est déjà une écorchée vive. Elle n’est pas en phase avec ce que le quotidien à lui offrir, elle est en totale rébellion. Ses parents divorcés ne savent plus comment la gérer, malgré les avertissements, Clarisse persiste dans une attitude insolente à l’école. Plus rien ne va dans le monde de notre jeune adolescente, elle a besoin de s’en soustraire. Clarisse va fuguer, pour fuir la réalité et tenter d’atteindre ses rêves.

Mon Avis :

En commençant ce livre, j’ai été surpris par certaines expressions assez crues. Tout de suite, ça donne le ton, on ne va pas passer par quatre chemins, les réalités sont montrées sans filtre et le langage est sans complexe. Si j’ai de prime abord été surpris par la vulgarité, je ne l’ai pas trouvé gênante, dans le sens où elle n’est pas non plus extrêmement présente et puis ce n’est pas un roman jeunesse. Le langage de Clarisse nous fait rentrer brutalement dans l’histoire et cette brutalité fait écho avec la violence que représente le quotidien pour notre protagoniste.

Clarisse est une jeune fille à la personnalité très forte. L’expression « écorchée vive » la caractérise parfaitement, on comprend dès le début qu’elle est brisée de l’intérieur même si on ne sait pas encore pourquoi. Clarisse est un personnage très intéressant à suivre, elle est littéralement tout et son contraire. Elle peut faire preuve de grande maturité et parallèlement de naïveté et même de bêtise. J’ai adoré la détester, comme j’ai détesté l’adorer. Clarisse reste après tout une jeune fille très sensible, elle nous touche par sa façon d’être avec ses qualités comme ses défauts. Je me suis attaché à elle et je ne l’oublierai pas de si tôt!

J’ai été agréablement étonné par le style d’écriture de l’auteur. Je l’avais déjà apprécié dans « Le temps des étoiles », mais avec « Le rêve dévoré » on est nettement sur un niveau supérieur. C’est vraiment très bien écrit! L’écriture est légère, fluide, avec un petit côté poétique, le tout est sincèrement très agréable à lire.

Le récit est bien construit, avec des choix audacieux, mais qui à la fin payent! L’action démarre très tôt, donc très tôt on est embarqué par l’histoire de Clarisse. L’auteur réussit à maintenir notre intérêt tout au long du récit. Le rythme est maîtrisé, il y a un bon dosage au niveau de l’action et des rebondissements. Dans cette fugue que l’on suit, on ne peut pas réellement prévoir ce qui va se passer. Clarisse cueille le jour, elle vit le moment, le lecteur se trouve dans une même situation et j’ai apprécié cela. Ce roman nous invite indirectement à réfléchir sur des aspects de notre quotidien, il nous invite à un dépaysement. Dans nos sociétés modernes on intériorise un certain modèle de vie, mais l’histoire de Clarisse nous permet de voyager, de nous montrer une alternative à ce que peut être le quotidien.

Au cours de la lecture, on est confronté à des passages, que je juge personnellement choquants. Outre le fait que ce soient des passages à caractère sexuel, ce qui est choquant ce sont réellement les situations, qui sont selon moi d’une grande violence. Ce sont des choses, qu’on ne souhaite pas voir, qu’on ne trouve pas appropriées. Durant ma lecture, ces passages ont été des moments difficiles, qui m’ont gêné, d’autant plus que tout le reste de ma lecture me plaisait grandement. Seulement, comme je le disais plus tôt, le récit est bien construit, rien n’est laissé au hasard. Ces passages s’expliquent au fil de la lecture ou expliquent un point de l’histoire. Ils ajoutent un autre type de violence et de brutalité, ce qui rajoute de la profondeur à l’histoire. C’est malin! J’aurais aimé qu’on n’ait pas à avoir ce genre de passage, mais d’autre part je n’arrive pas à voir ce qui aurait pu à la place donner autant d’intensité au récit.

La fin du roman est maîtrisée, le dénouement est assez inattendu. C’est un parfait condensé d’émotions, c’est surtout une fin très poignante et touchante.

En conclusion :

« Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol est un très bon roman. Honnêtement, je ne pensais pas aimer autant ce livre, qui a dépassé mes attentes. J’ai été agréablement étonné! Le récit est parfaitement structuré, on prend un réel plaisir à tourner la page à chaque fois pour découvrir ce qui va se passer. Si le récit est si captivant, c’est en grande partie grâce à Clarisse, un personnage principal attachant, qui fonctionne à merveille et que l’on prend plaisir à suivre. L’écriture de l’auteur est également un très bon point. La lecture est agréable, fluide et il y a ce soupçon de poésie qui est vraiment appréciable.

Carton plein pour ce roman. Spontanément, je vous le conseille totalement. Après, attention, comme je le dis dans la chronique, il y a des passages qui peuvent heurter à mon avis la sensibilité de certains. Je conseille donc ce roman à un lecteur averti!


Titre : Le rêve dévoré
Auteur : Jo Rouxinol
Edition : Adamastor
Parution : 11 Décembre 2017
Pages : 257 pages
Prix : 2.99€