Hello!
Je vous souhaite une très bonne année 2023! Tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite!
J’espère que vous ferez plein de belles lectures cette année!
(Je suis curieux, quelle va être votre première lecture de l’année?)
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J’espère que vous ferez plein de belles lectures cette année!
(Je suis curieux, quelle va être votre première lecture de l’année?)
Hello! Nous y sommes, tome 3 de Heartstopper! Pour comprendre comment j’ai lu ces différents tomes je vous invite à lire le début de ma chronique sur le tome 1 et puis si vous avez envie vous pouvez retrouver mon avis sur le tome 2.
Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Le tome 3 est le tome du coming out, étape forcément compliquée, qui en plus doit se répéter. Une étape que nos protagonistes vont traverser ensemble, à l’occasion d’un voyage à Paris qui va nous permettre de découvrir davantage les personnages de Heartstopper.
C’est mon tome préféré pour l’instant! Déjà, un peu parce que c’est le tome du voyage chez nous, à Paris ehe!
Je note une réelle évolution dans le style de Alice Oseman et j’apprécie énormément la direction qu’elle a commencé à prendre dès le tome 2 et qu’elle poursuit avec ce tome 3. Mes craintes préalables à la lecture du premier tome sont bien loin derrière, Heartstopper n’est définitivement pas « qu’une simple romance adolescente ». Les sujets abordés sont importants, dans ce tome on voit le coming out et tout ce qui y est attaché. C’est abordé avec beaucoup d’intelligence. J’aime aussi la dualité qui est propre à Heartstopper, à la fois c’est archi mignon et à la fois on voit des sujets lourds, présentés de manière assez brute. Je trouve que c’est un coup de génie car on a une lecture légère mais sérieuse à la fois.
J’ai évoqué une touche d’humour que j’appréciais dans mon avis sur le tome 2, et on la retrouve encore plus avec ce tome 3. J’ai l’impression qu’on sent l’auteure évoluer au fur et à mesure des tomes, son style est plus affirmé et j’ai l’impression qu’elle prend des « risques » qu’elle ne prenait pas dans le premier tome. On a dans ce livre 3 beaucoup d’humour, un humour subtil, fin, le type d’humour que personnellement j’adore. Ce sont des petites touches par ici et par là qui font la différence et qui ponctuent agréablement la lecture.
Ce que j’ai beaucoup apprécié avec ce tome c’est le fait qu’on suive un peu plus les personnages secondaires. J’ai adoré, car ils apportent à l’histoire ce que Nick et Charlie à eux seuls ne peuvent pas apporter. Ces personnages secondaires sont aussi intéressants que Nick et Charlie d’ailleurs, on s’y attache très vite dans ce tome. Je pense sincèrement que leur présence a fait la différence, on suit toute une petite bande et c’est agréable, on s’identifie plus facilement aux personnages qui sont maintenant plus nombreux au cœur de l’histoire. Mais aussi, ces personnages permettent d’aborder d’autres thématiques et rendent la lecture encore plus riche et impactante. Hearstopper c’est d’abord Nick et Charlie, mais à la fin de ce tome, en plus de nos deux lycéens adorés, c’est plusieurs autres lycéens (ou pas d’ailleurs) qu’on a hâte de retrouver.
Finissons par Nick et Charlie, leur relation évolue énormément dans ce tome. Ils passent par plusieurs étapes de leur vie de couple, et c’est toujours aussi sain entre eux. Comme je l’ai dit dans mon avis sur le tome 2, ça fait du bien de voir des représentations aussi saines et en cela c’est une belle chose qu’Heartstopper soit devenu un aussi grand phénomène de société, en particulier chez les jeunes. En dehors des problématiques LGBT, il y a un autre sujet important qui sera abordé par Alise Oseman par le biais des deux jeunes lycéens, et encore une fois c’est fait avec délicatesse et intelligence.
Tome 3 extrêmement bien réussi! Alice Oseman rend Hearstopper de plus en plus passionnant et impactant. Une histoire douce et pleine de mignonnerie, mais qui aborde avec subtilité des sujets liés à la thématique LGBT, à l’adolescence et plus encore. C’est un tome plein de vie, plein d’émotions mais surtout je trouve que c’est un tome très amusant, j’ai adoré les personnages et leur humour. La lecture était tellement agréable, c’est un tome que je relirai!
Titre : Heartstopper Volume Three
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 6 février 2020
Pages : 384 pages
Prix : 13.77€
Coucou! On se retrouve pour parler du tome 2 de « Hearstopper ». Je dis « tome 2 », parce que je vais aborder ici l’équivalent du tome 2 que j’ai lu sur Webtoon. Si vous êtes perdu je vous explique tout au début de mon article sur le tome 1.
Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence. Ils vont apprendre à se découvrir, ils vont vivre leur relation et essayer de la comprendre, de la qualifier…
Dans mon article sur le premier tome j’évoquais mes réticences quant au genre de la romance. J’évoquais aussi le fait que « Heartstopper » ce n’était justement pas le genre de romances, assez niaises, qui personnellement ne retiennent pas mon attention. Il y a en effet de la profondeur dans l’histoire de ces deux jeunes hommes, qui dépasse le cadre traditionnel de la romance pour adolescents. Cela se confirme avec ce tome 2 que j’ai réellement adoré et qui m’a bouleversé.
J’ai peur de ne pas avoir les mots justes pour décrire ce tome 2 qui m’a chamboulé. J’ai adoré ma lecture et je l’ai terminée en restant bouleversé. Ce tome, c’est le tome de la découverte de l’autre et de la découverte de soi, en particulier pour un des deux personnages principaux. Ce qui fait forcément la différence avec Hearstopper, c’est que ce n’est pas juste une histoire d’amour « banale » (à ne pas prendre négativement). Déjà, ce n’est pas « banal » car on est sur une romance LGBT et malheureusement encore aujourd’hui, les personnes LGBT ne peuvent pas connaître de romances « banales », à l’instar des personnes hétérosexuelles. Ce tome met en exergue les difficultés que les jeunes personnes LGBT doivent traverser, que ce soit la honte, la peur, l’envie d’être soi…. Ce sont des thèmes importants qui sont abordés, de manière douce et mignonne. Mais la réalité sous-jacente, qui donne pourtant lieu à des moments attendrissants pour le lecteur, elle, est violente. C’est pour ça qu’après ma lecture, je suis resté chamboulé un bon moment.
C’est donc un tome qui aborde plusieurs thématiques LGBT et c’est très bien fait. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est la pureté des deux personnages principaux. Leur relation est saine et ils sont une très bonne représentation. Les représentations un peu bancales ou exclusivement négatives sur les thématiques LGBTQ, on en connait, pas besoin de les citer. Si vous avez lu Heartstopper, vous savez que Charlie a eu une précédente relation toxique, et c’est justement des relations toxiques qui sont trop souvent représentées quand il s’agit de personnages LGBT, même si les choses évoluent positivement. Ici, Nick et Charlie sont deux jeunes qui donnent le meilleur d’eux mêmes, leur relation repose sur l’écoute, la confiance, l’entraide. Ce sont de belles valeurs qui sont mises en avant, qui vont aider les jeunes lecteurs LGBT mais plus généralement tous les lecteurs, plus ou moins jeunes qui auront une représentation d’une vraie relation saine.
En dehors de ça, ça reste un tome léger, encore une fois rempli de moments mignons. Les personnages « secondaires » apportent aussi énormément à ce tome, on s’y attache, ils nous font rire, parfois ils nous énervent un peu. Alice Oseman apporte également une touche d’humour à Hearstopper, et j’ai adoré.
Très beau tome 2, qui aborde des thématiques LGBT compliquées avec légèreté, douceur, mais également avec sérieux et pédagogie. J’ai pu lire que Hearstopper ne serait pas assez réaliste car tout serait trop parfait. Après avoir lu le tome 1 et 2, je peux dire que ce n’est pas fondé. C’est d’ailleurs très réaliste, la différence est que Alice Oseman nous donne une représentation positive, fraiche et rassurante plutôt qu’une énième relation toxique et bancale.
Titre : Heartstopper Volume Two
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hachette Children’s Group
Parution : 11 Juillet 2019
Pages : 320 pages
Prix : 13.77€
Bonjour! Je suis heureux de vous retrouver aujourd’hui pour vous parler d’une lecture un peu différente. En effet, ce n’est pas une fiction, mais un ouvrage universitaire. C’est un guide pour les personnes qui veulent intégrer l’ENM et devenir magistrat. La magistrature me passionne, c’est une carrière que j’envisage. Mais le fameux concours pour intégrer l’ENM fait peur à de nombreuses personnes (moi y compris), j’ai donc trouvé intéressant d’aborder ma lecture et de vous partager mon avis, en tant qu’étudiant en droit.
Maxime Doliveux, auteur du livre « Droit vers la magistrature » publié en 2021 chez Dunod Editeur est un magistrat français. Il occupe actuellement la fonction de substitut placé, chargé de la communication du procureur général près la Cour d’appel de Paris. Mais M. DOLIVEUX est plus connu sous le pseudo de « @destination_enm » sur Instagram. Il compte plus de 13 000 abonnés sur le réseau social et est devenu incontournable. C’est « le magistrat des réseaux » que tous les étudiants en droit, surtout ceux intéressés par la magistrature, connaissent. Il prodigue sur son compte Instagram de nombreux conseils, motive les personnes qui préparent le concours et son ouvrage « Droit vers la magistrature » est destiné à aider le lecteur dans son parcours vers la magistrature.
J’avais de grandes attentes par rapport à ce livre parce que j’adore suivre M. Doliveux sur son compte Instagram « destination_enm ». Il est vraiment motivant, pédagogue et il met du temps et de l’énergie dans la gestion de son compte. Il y a toujours des nouvelles stories, aussi bien des stories « face cam » pour nous donner des conseils sur un thème, que des stories où il partage des actualités importantes et des pistes de réflexion, toujours dans l’objectif de se préparer au mieux au concours. Mais, justement en tant qu’habitué de son compte, j’avais peur que le livre me soit « inutile » car j’aurais déjà tout lu ou tout entendu sur son Instagram.
« Droit vers la magistrature » est un ouvrage extrêmement bien pensé et bien composé. Il est rédigé sous une forme pratique, avec 220 questions et leurs réponses. Ce n’est pas une simple redite de ce qu’on peut voir sur son Instagram et j’ai même été étonné car il y a une véritable plus value. On y navigue très facilement, on peut utiliser ce livre comme un véritable guide, lire les parties qui nous intéressent, revenir dessus après et sauter ce qu’on sait déjà. Celui qui prépare l’ENM trouvera en ce livre un allié, dans les moments de difficultés, de doutes. Le champ des questions est assez large pour que le lecteur trouve une réponse à sa question et je trouve cela génial, c’est aussi ce qui fait la valeur de ce livre. C’est également un livre qu’on peut lire du début à la fin comme je l’ai fait, parce que le plan du livre est logique. Même pour une personne qui n’entend pas préparer le concours pour intégrer l’ENM, cet ouvrage est intéressant pour comprendre ce qu’est la magistrature, comment on l’intègre, ça peut vraiment être intéressant pour sa culture générale.
Maxime Doliveux, sur son compte Instagram est d’une grande bienveillance. Cette bienveillance on la retrouve dans « Droit vers la magistrature« , le ton employé est doux et humain. La personnalité de l’auteur transparait dans son ouvrage et c’est pour le mieux. Ce n’est pas un livre austère et froid, ce n’est pas non plus un livre rempli d’arrogance ou de condescendance, au contraire. Maxime Doliveux, sait allier honnêteté et pédagogie. On ressent son envie de motiver les gens, et son envie que les personnes réussissent. J’en parlais avec une amie qui a aussi eu l’occasion de parcourir son livre et qui l’a adoré. On faisait la remarque que ce magistrat, d’une certaine manière, en faisait parfois plus pour nous étudiants, que nos propres professeurs et universités. Si à mon sens, les professeurs de droit qui accordent réellement du temps pour leurs étudiants se font rares (ce qui n’est pas forcément leur faute, mais ce n’est pas le débat), c’est d’autant plus le cas pour les professionnels, qui n’ont pas tous le temps ou l’envie de tendre la main aux jeunes générations. Avec cet ouvrage, on nous tend la main, on nous accompagne vers la réussite, il n’y a rien à redire et d’ailleurs je remercie M. Doliveux pour la qualité de « Droit vers la magistrature ». Ce livre vaut véritablement le coup, d’ailleurs en plus des bons conseils vous pouvez même retrouver dans ce livre des QR codes pour accéder à des vidéos exclusives!
Très bel ouvrage, très bon guide, surtout pour les étudiants qui voudraient intégrer l’ENM un jour. Le livre trouve son intérêt que ce soit au stade de la réflexion ou pendant l’année ou les années de préparation au concours. « Droit vers la magistrature » répond à toutes les questions auxquelles on pourrait se poser, sur un ton bienveillant et motivant. Le livre regorge de bons conseils, de bonnes explications, c’est très complet. C’est rassurant, honnête et motivant, je conseille totalement ce livre!
Titre : Droit vers la magistrature
Auteur : Maxime Doliveux
Edition : Dunod
Parution : 1er septembre 2021
Pages : 216 pages
Prix : 15.90€
Si vous êtes un peu sur les réseaux sociaux, vous n’avez surement pas pu passer à côté du phénomène « Hearstopper ». Que ce soit pour le roman graphique d’Alice Oseman, ou pour l’adaptation en série Netflix, « Heartstopper » crée de nombreux adeptes et le mouvement ne fait que grandir.
Aujourd’hui, je viens vous parler du roman graphique né en septembre 2016. Heartstopper est initialement un webcomic, c’est à dire une bande dessinée qu’on lit sur le web. Alice Oseman a donc commencé à poster en 2016 sur les plateformes Tumblr et Tapas. Ca a très vite prit, la communauté de fans n’a fait que grandir, puis le webcomic a été publié sur Webtoon, ensuite Alice Oseman a travaillé avec des maisons d’édition pour que son webcomic existe sous forme de livres.
J’ai personnellement lu sur Webtoon, en VO, parce que je suis habitué à la plateforme. Mais je pense acquérir les livres, parce que j’ai envie d’avoir physiquement la série entre les mains. En tout cas, le contenu est le même puisqu’elle a simplement transposé son webcomic en livres. J’ai donc lu l’équivalent du tome 1 sur Webtoon, et avant de continuer je vous rédige cette chronique.
Nick et Charlie sont deux élèves de l’école pour garçons Truham Grammar School. Nick a juste un an de plus que Charlie, c’est un jeune homme plutôt calme de 16 ans, qui joue au rugby. Charlie a 15 ans, assez discret mais populaire, il aime lire, il aime la musique, c’est d’ailleurs un batteur. Les deux garçons ne s’étaient jamais rencontré jusqu’à ce fameux jour qui va bouleverser leur jeune existence… Ce tome 1 est le tome de la rencontre.
Par où commencer?
Déjà, quelle belle découverte! Encore une fois, c’est parce qu’avec internet on a accès plus facilement aux avis des gens, c’est parce que chacun partage ses coups de cœur, que j’ai pu entendre parler de Heartstopper, que ça m’a intrigué et que j’ai décidé de commencer. Notamment avec la dynamique engendrée par la série Netflix, je tombe tout le temps sur un post en lien avec Heartstopper, alors que j’en avais jamais entendu parler auparavant.
Avant de commencer la lecture, je savais que j’allais lire un roman graphique dans le style romance adolescente etc. Ce n’est pas le genre de webcomics vers lesquels je me dirige naturellement, mais j’ai commencé Hearstopper sans préjugés. Avant d’entrer dans le vif du sujet, sur les illustrations, je n’ai pas forcément grand chose à dire. Je sais que certains les trouvent trop simplistes, j’ai lu que certains trouvent que parfois ça fait « vide ». Peut être que c’est parce que, encore une fois, je suis habitué au format webcomic, mais je n’ai aucune critique à faire à ce niveau là. Les illustrations sont en noir et blanc, le trait est précis et les illustrations sont à mon sens très agréables. J’apprécie le fait que le dessin soit dans la même veine que le contenu de l’histoire, on n’a pas un dessin « agressif » avec plein d’informations partout, au contraire c’est doux. Alice Oseman a aussi ce talent de faire vivre ses personnages et c’est un gros point fort. Il y a beaucoup d’attention donnée aux expressions faciales des personnages, sur les regards, les émotions. On sait quand un personnage est gêné ou quand il est peiné par exemple, et ce juste avec les illustrations.
Hearstopper, rien qu’au titre on sait à quoi s’attendre, on est dans la romance, dans des histoires d’ado. Quand c’est de la romance à 100%, j’ai du mal, parce que je trouve que c’est presque toujours la même chose. Pourtant, j’ai très rapidement été captivé par ma lecture, parce que non, Hearstopper ce n’est pas une romance « basique ». Au delà de ça, on a deux personnages marquants. Deux personnages touchants, surtout Charlie qu’on suit davantage dans ce premier tome. Ces personnages, on s’y attache dès le début. On les comprend, on peut se reconnaitre en eux et on a envie de les protéger. Je suis sûr que selon votre profil, vous pouvez voir en eux des amis, des petits frères, des fils… Ils sont tellement attendrissants.
Une fois que j’ai découvert les personnages, que je m’y suis attaché, il y a eu une petit période pendant laquelle j’étais moins captivé par l’histoire. Tout était trop prévisible à mon goût. Mais très vite après il y a eu un shift et j’ai trouvé que l’auteure a très bien menée la fin du tome 1. Selon moi, le début de l’histoire surtout était un peu niais sur les bords, mais jamais complètement car il y a toujours de la profondeur. J’ai beaucoup aimé le dernier quart de ma lecture car l’intrigue avançait plus vite, et surtout plusieurs évènements venaient rythmer la lecture. Le risque avec ce genre de livres à mon sens, c’est que l’histoire soit linéaire et prévisible et donc pas forcément intéressante. Dans Hearstopper, l’histoire est mignonne, touchante, mais on frisonne aussi. On vit l’histoire avec les personnages, quand ça déborde de mignonnerie on le ressent à fond, quand il y a un moment un peu triste ou décevant pour nos protagonistes, on le vit aussi à fond. J’ai adoré cet aspect là parce que ça rend la lecture réellement prenante et agréable.
Très belle découverte et très beau tome un. L’histoire est tellement mignonne et touchante. Ca fait un peu niais par moments, on sent que le public cible de Heartstopper est jeune. Mais Alice Oseman ajoute de la dimension à son histoire, ce n’est pas juste des moments mignons et des scènes dignes de toute romance de base. Il y a de la profondeur, il y a une réelle volonté de proposer quelque chose de différent. Les personnages sont le point fort de ce roman graphique, on prend plaisir à les suivre. Quand la lecture devient un peu trop linéaire et prévisible c’est eux qui retiennent notre intérêt et c’est en raison de leurs personnalités qu’on vibre, parce que l’histoire joue sur nos émotions et surtout sur notre sensibilité.
(Maintenant que j’ai fini de rédiger cette chronique je cours lire la suite)
Titre : Heartstopper Volume One
Auteur : Alice Oseman
Edition : Hodder Children’s Books
Parution : 7 février 2019
Pages : 288 pages
Prix : 13.77€
On reprend les chroniques avec une BD. Le tome 4 de la série Zombillénium de Arthur de Pins. Pour lire mon avis sur le tome 1 cliquez ici, pour mon avis sur les tomes deux et trois cliquez ici! (Je vous préviens ce sont de très vieilles chroniques, avec le style d’écriture qui va avec).
Zombillénium, c’est le nom d’un parc d’attraction qui emploie pour l’éternité des personnes mortes, pour effrayer les visiteurs et faire du chiffre d’affaires. Dans les différents tomes de la série on suit l’arrivée des protagonistes dans la société et toutes les histoires qui entourent la machine Zombillénium. Finalement, dans ces BD on retrouve le monde des affaires, le monde du salariat, le capitalisme, tout ça dans un univers de monstres. On a des syndicats, des contrats aux clauses douteuses, des actionnaires, des intérêts divergents, des gentils et des méchants… Bref, le quotidien, sauf que les patrons sont des zombies et des démons, les salariés des momies, des loups garous, des sorcières, des vampires etc. Lire Zombillénium c’est plonger dans le quotidien presque banal de Gretchen, d’Aurélien, de Francis Von Bloodt et de toute la bande!
Je vais commencer par les illustrations parce que c’est toujours un gros point fort dans chaque tome de Zombillénium, et il faut l’avouer c’est forcément la première chose qu’on remarque. Ces graphismes réalisés sur Illustrator 9.0 sont tout bonnement incroyables. Certains pourraient penser que les illustrations sur ce logiciel seraient « plus simples » à réaliser que celles à la main, que ça serait de la triche. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de mettre en concurrence le dessin plus traditionnel, avec le crayonnage et l’encrage à la main et le dessin à l’aide des nouvelles technologies. Il convient de les apprécier chacune à leur juste valeur et pour le coup, dans Zombillénium le travail est impeccable. Je suis à chaque fois émerveillé par l’attention porté aux détails pour rendre le tout réaliste. Rien n’est laissé au hasard et c’est même poussé à l’extrême. La couverture est un très bel exemple de cela car dans le piercing est reflétée la personne qui se trouve face à la fille, c’est quand même fou!
Ce tome 4 est très bon, c’est dans la continuité des tomes précédents. On retrouve nos personnages favoris, on en découvre de nouveaux, surtout une nouvelle qui va avoir une place très importante dans l’histoire. Ce tome comporte tout ce qu’il faut pour passer un bon moment de lecture, les intrigues sont intéressantes. L’intrigue principale est forte et nous tient en haleine tout du long. On vibre au fil de la lecture, on passe par tous types d’émotions, on craint le dénouement. En effet, les choses s’accélèrent dans l’univers Zombillénium, les enjeux existant déjà dans les tomes précédents prennent une place importante dans ce tome. La menace n’a jamais été aussi lourde qu’avant, c’est un tome plein de tension.
Le scénario est bien filé, néanmoins j’ai fermé cette BD avec un léger goût amer. On a l’habitude des fins pleines de suspense avec Arthur de Pins et cela ne me dérange pas plus que ça. Ce qui m’ennuie avec ce tome, c’est qu’il ne délivre pas à mon sens tout son potentiel. Certes, c’est un très bon tome, mais ça nous laisse sur notre faim. Il se passe beaucoup de choses, mais en même temps rien j’ai l’impression. Tout va très vite et finalement je me demande « est ce qu’on en a pour notre argent?« . C’est vraiment frustrant, j’aurais aimé un tome plus explosif, plus long, parce que cela fait longtemps qu’on attendait de connaitre la suite. J’ai hâte de continuer cette série. C’est en rédigeant cette chronique que je me rends compte qu’un tome 5 est déjà sorti depuis un bon moment et qu’il est décrit comme étant l’avant dernier tome de la série. Je le lirai, mais j’appréhende le fait qu’à l’instar de ce tome 4, je sois un peu insatisfait par ma lecture.
Zombillénium, tome 4 est une belle réussite. Ce n’est pas mon tome préféré mais ça reste un sans faute. L’univers Zombillénium est incroyable, c’est tellement bien pensé, avec finesse et intelligence. Niveau suspense et action on est servi, même si je n’ai personnellement pas été entièrement rassasié. La BD se lit d’une traite, on plonge une fois et on ne veut plus en sortir. Quand on aime l’univers Zombillénium c’est un pur plaisir que de lire cette BD et pour vous dire je l’ai même relue. Si vous avez commencé la série Zombillénium je vous invite vraiment à la continuer. Si vous lisez ceci et n’avez pas commencé à lire Zombillénium, je vous incite fortement à le faire, vous m’en direz des nouvelles!
Titre : Zombillénium tome 4, La fille de l’air
Auteur : Arthur de Pins
Edition : DUPUIS
Parution : 23 Novembre 2018
Pages : 48 pages
Prix : 14,50€
Le dernier article posté sur mon blog date d’Août 2018, nous sommes en Mai 2022…. Où est ce que je suis passé pendant tout ce temps?
Commencer une licence en droit, et même une licence en général, quand on vient fraichement de sortir du lycée, ce n’est pas facile. C’est un autre monde, de nouvelles attentes, une nouvelle pression. Les débuts ont été difficiles, mais j’ai réussi ma première année, un soulagement. Mais voilà que la L2 arrive, puis la L3… A la faculté de droit les années s’enchainent et le niveau d’exigences augmente d’années en années. J’aurais aimé être celui qui conseillerait de ne pas s’inquiéter par rapport à ce qu’on entend sur la difficulté de la fac de droit, mais ça serait mentir. Chacun à son expérience, mais pour moi comme pour mes amis d’ailleurs, ce n’est pas une simple balade de santé. C’est ce qui a expliqué mon absence, j’ai décidé de me consacrer pleinement à mes études, ou plutôt je dirais que ce sont mes études qui ont décidé à ma place. C’est une relation toxique, j’adore ce que je fais, je veux continuer le plus possible, mais ce sont des études très prenantes et c’est parfois très difficiles à gérer. J’ai été de ces étudiants qui ont navigué une partie de leurs études supérieures en pleine pandémie du Covid-19, je peux vous l’assurer, cela n’a pas été facile.
Depuis 2018, je n’ai pas cessé de lire, mais j’ai lu moins pour mon plaisir et plus par nécessité. En droit on lit énormément, constamment. Je n’imagine pas le nombre d’arrêts que j’ai pu lire, le nombre d’articles de doctrine. Et face à la montagne de travail qui m’attendais tous les jours, je n’étais pas disposé à lire pour mon plaisir et encore plus à prendre du temps pour bloguer.
Le blog a toujours une place importante dans mon cœur et toutes ces années j’ai voulu revenir, en vain. Aujourd’hui, j’ai grandi, je me rends compte de mes sacrifices passés et présents, je suis fier de tout ce que j’ai fait. J’ai envie de reprendre le pouvoir sur mes études, dans une certaine mesure. Je ne suis pas que ça et beaucoup de professeurs oublient qu’en plus d’être des étudiants, nous sommes des individus à part entière. J’ai donc décidé de reprendre les choses en mains, de revenir sur le blog, à mon rythme. Mais au moins, de pouvoir faire ce que j’aime et retrouver cette communauté littéraire, ce monde de partage et d’échanges que j’aime tant.
NosAmisLesMots est de retour, à très très vite pour une nouvelle chronique!!! 😉
Bonjour, aujourd’hui on se retrouve pour ma chronique du roman « Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur. Le premier était « Le temps des étoiles » un roman jeunesse, que j’avais vraiment apprécié, notamment pour son aspect pédagogique. Fin Janvier, Jo Rouxinol m’a proposé de recevoir « Le rêve dévoré », qui cette fois n’est pas un roman jeunesse et qui aborde l’histoire d’une jeune fille qui fugue. La fugue est un thème souvent utilisé autant dans le monde littéraire, qu’artistique ou cinématographique. Mais j’avais envie de découvrir ce livre, car ayant apprécié la façon dont l’auteur a abordé l’antisémitisme dans « Le temps des étoiles », j’étais curieux de voir comment il allait traiter le thème de la fugue.
Encore merci à Jo Rouxinol pour l’envoi de ce livre.
Clarisse est une jeune fille de treize ans et demi, intellectuellement précoce. À son âge, elle est déjà une écorchée vive. Elle n’est pas en phase avec ce que le quotidien à lui offrir, elle est en totale rébellion. Ses parents divorcés ne savent plus comment la gérer, malgré les avertissements, Clarisse persiste dans une attitude insolente à l’école. Plus rien ne va dans le monde de notre jeune adolescente, elle a besoin de s’en soustraire. Clarisse va fuguer, pour fuir la réalité et tenter d’atteindre ses rêves.
En commençant ce livre, j’ai été surpris par certaines expressions assez crues. Tout de suite, ça donne le ton, on ne va pas passer par quatre chemins, les réalités sont montrées sans filtre et le langage est sans complexe. Si j’ai de prime abord été surpris par la vulgarité, je ne l’ai pas trouvé gênante, dans le sens où elle n’est pas non plus extrêmement présente et puis ce n’est pas un roman jeunesse. Le langage de Clarisse nous fait rentrer brutalement dans l’histoire et cette brutalité fait écho avec la violence que représente le quotidien pour notre protagoniste.
Clarisse est une jeune fille à la personnalité très forte. L’expression « écorchée vive » la caractérise parfaitement, on comprend dès le début qu’elle est brisée de l’intérieur même si on ne sait pas encore pourquoi. Clarisse est un personnage très intéressant à suivre, elle est littéralement tout et son contraire. Elle peut faire preuve de grande maturité et parallèlement de naïveté et même de bêtise. J’ai adoré la détester, comme j’ai détesté l’adorer. Clarisse reste après tout une jeune fille très sensible, elle nous touche par sa façon d’être avec ses qualités comme ses défauts. Je me suis attaché à elle et je ne l’oublierai pas de si tôt!
J’ai été agréablement étonné par le style d’écriture de l’auteur. Je l’avais déjà apprécié dans « Le temps des étoiles », mais avec « Le rêve dévoré » on est nettement sur un niveau supérieur. C’est vraiment très bien écrit! L’écriture est légère, fluide, avec un petit côté poétique, le tout est sincèrement très agréable à lire.
Le récit est bien construit, avec des choix audacieux, mais qui à la fin payent! L’action démarre très tôt, donc très tôt on est embarqué par l’histoire de Clarisse. L’auteur réussit à maintenir notre intérêt tout au long du récit. Le rythme est maîtrisé, il y a un bon dosage au niveau de l’action et des rebondissements. Dans cette fugue que l’on suit, on ne peut pas réellement prévoir ce qui va se passer. Clarisse cueille le jour, elle vit le moment, le lecteur se trouve dans une même situation et j’ai apprécié cela. Ce roman nous invite indirectement à réfléchir sur des aspects de notre quotidien, il nous invite à un dépaysement. Dans nos sociétés modernes on intériorise un certain modèle de vie, mais l’histoire de Clarisse nous permet de voyager, de nous montrer une alternative à ce que peut être le quotidien.
Au cours de la lecture, on est confronté à des passages, que je juge personnellement choquants. Outre le fait que ce soient des passages à caractère sexuel, ce qui est choquant ce sont réellement les situations, qui sont selon moi d’une grande violence. Ce sont des choses, qu’on ne souhaite pas voir, qu’on ne trouve pas appropriées. Durant ma lecture, ces passages ont été des moments difficiles, qui m’ont gêné, d’autant plus que tout le reste de ma lecture me plaisait grandement. Seulement, comme je le disais plus tôt, le récit est bien construit, rien n’est laissé au hasard. Ces passages s’expliquent au fil de la lecture ou expliquent un point de l’histoire. Ils ajoutent un autre type de violence et de brutalité, ce qui rajoute de la profondeur à l’histoire. C’est malin! J’aurais aimé qu’on n’ait pas à avoir ce genre de passage, mais d’autre part je n’arrive pas à voir ce qui aurait pu à la place donner autant d’intensité au récit.
La fin du roman est maîtrisée, le dénouement est assez inattendu. C’est un parfait condensé d’émotions, c’est surtout une fin très poignante et touchante.
« Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol est un très bon roman. Honnêtement, je ne pensais pas aimer autant ce livre, qui a dépassé mes attentes. J’ai été agréablement étonné! Le récit est parfaitement structuré, on prend un réel plaisir à tourner la page à chaque fois pour découvrir ce qui va se passer. Si le récit est si captivant, c’est en grande partie grâce à Clarisse, un personnage principal attachant, qui fonctionne à merveille et que l’on prend plaisir à suivre. L’écriture de l’auteur est également un très bon point. La lecture est agréable, fluide et il y a ce soupçon de poésie qui est vraiment appréciable.
Carton plein pour ce roman. Spontanément, je vous le conseille totalement. Après, attention, comme je le dis dans la chronique, il y a des passages qui peuvent heurter à mon avis la sensibilité de certains. Je conseille donc ce roman à un lecteur averti!
Titre : Le rêve dévoré
Auteur : Jo Rouxinol
Edition : Adamastor
Parution : 11 Décembre 2017
Pages : 257 pages
Prix : 2.99€
Hello, hello! J’espère que vous allez tous et toutes bien! Je vous retrouve en ce début de mois de Septembre avec ma chronique du roman « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » de Benjamin Alire Sáenz. C’est parti!
Aristote et Dante, deux jeunes garçons du même âge, n’ont a priori rien en commun. Dante est un garçon décomplexé, sûr de lui, drôle, qui baigne dans l’amour de ses parents. Aristote, lui est plus réservé, c’est un garçon silencieux. Mais, au fond de lui, c’est plutôt la tempête. Ari est en colère, principalement contre ses parents qui agissent comme si son grand frère, qui est en prison, n’avait jamais existé. « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » c’est l’histoire d’une rencontre singulière entre Aristote et Dante. Ils vont nouer une amitié forte et passionnée comme on en rencontre rarement. Ensemble ou seuls, ils vont passer par des moments de questionnements, de quêtes d’identité. Ils veulent découvrir les secrets de l’univers.
L’histoire d’Aristote et Dante commence en 1987, ils ont alors quinze ans. Après avoir cette information de temps, j’ai trouvé que plus rien ne faisait vraiment écho à l’époque où se déroule le récit. Je dois dire que cela m’a assez perturbé, si ce n’était pas indiqué j’aurai totalement pu croire que l’action se déroulait à une année proche de la nôtre. C’est assez perturbant, mais après réflexion je trouve ça finalement intelligent. Déjà, cela permet de fixer l’intérêt du lecteur uniquement sur l’essentiel du récit, puisque les indications de temps, les détails, les descriptions de décors sont absentes ou floues. Aussi, je trouve que cela rappelle l’univers et donc le titre du livre. On est finalement comme en apesanteur, on suit ce qui se passe dans notre microcosme et ce qui est autour n’est que néant.
J’ai eu sincèrement du mal avec le début du roman, qui m’a laissé dubitatif. Toutefois, ce roman exerçait sur moi une attraction inexplicable. J’ai été à la fois envoûté par un « je-ne-sais-quoi » et à la fois je suis resté perplexe. Déjà, je n’ai pas vraiment apprécié les personnages au début. Ils m’ont intéressé dès les premières pages, puis ils m’ont exaspéré. Ce roman est basé sur les interactions entre Ari et Dante et dans ce début de roman, j’ai vite saturé. Les personnages partaient dans de longues discussions, sur des sujets parfois « futiles » et débâtaient. Ils faisaient pour moi trop de manières, à toujours ressasser les mêmes choses, à se compliquer la vie pour « rien ». En plus de cela, par moments les dialogues s’enchaînaient comme des stichomythies, j’ai trouvé ça éprouvant à lire. Il n’y avait rien de vraiment concret, c’était ces dialogues, des états d’âme encore et encore et je n’arrivais pas à trouver mon intérêt là-dedans.
J’ai également trouvé perturbant, le caractère enfantin des personnages dans ce début de roman. Ils ont quinze ans, mais ils pensent, disent ou font des choses, qui pour moi ne correspondent pas à leur âge. Dans le contexte de ce roman qui est tout à fait réaliste, cela m’a gêné. Ce qui m’a par exemple marqué, c’est lorsqu’ils décident d’aller dans la rue pour jouer à celui qui lancera sa chaussure le plus loin, tout en se disputant sur les règles. Je n’arrive vraiment pas à imaginer deux garçons de quinze ans jouer à de telles choses, même en 1987.
Les cent premières pages passées, le récit a commencé à évoluer vers quelque chose de différent et c’est à partir de là que j’ai commencé à pleinement apprécier ma lecture. On découvre Ari surtout, mais également Dante sous un autre jour. On suit Ari dans sa petite vie d’adolescent, on apprend à mieux le connaître, à l’aimer. C’est un personnage extrêmement touchant et sincère, il a un humour assez piquant et sa façon de jouer l’indifférent me plaît. C’est un garçon calme d’apparence, mais à l’intérieur ses sentiments se bousculent. J’ai aimé sa sensibilité, sa façon de réfléchir, de voir les choses et j’ai parfois pu me reconnaître en lui. Dante est complètement différent, mais il partage avec Aristote une grande sincérité, beaucoup d’intelligence et une vraie sensibilité.
Plus j’avançais dans ma lecture et plus j’étais captivé. La lecture est simple et légère, le récit va tout en fluidité, c’est vraiment agréable. Il n’y a rien dans le récit qui soit extraordinaire en soi, mais ce sont les personnages et leur histoire qui rend ce roman extraordinaire. La relation entre Ari et Dante est complexe, étonnante, belle et touchante. Ils sont différents, mais se complètent à merveille et j’ai adoré suivre leur évolution.
Je lis beaucoup de livres, mais la fin de celui-ci m’a touché d’une façon rare. Cette fin de roman est divine, parfaitement exécutée. C’est une fin tellement poignante, avec des émotions fortes et variées. J’ai été profondément touché. Les dernières pages, surtout, sont tellement magnifiques, tellement parfaites!!! Cette fin m’a bouleversé, ce roman m’a bouleversé. En fermant ce livre, je suis resté interdit un bon moment. Mes sentiments se mélangeaient, j’avais à la fois envie de crier, de pleurer et de sourire bêtement, c’était très étrange. Mais par-dessus tout, je voulais relire ce livre de suite pour tout revivre.
Je dirais que pour moi ce livre est un coup de cœur mitigé. C’est indéniablement un très beau livre, agréable, avec de beaux personnages et une belle histoire. Mais, je n’oublie pas que les cent premières pages ont été compliquées et que mon sentiment d’agacement n’a pas été fugace. Le début de ce roman est donc selon moi un gros bémol, mais le reste vaut entièrement le coup. Je ne peux que vous conseillez de le lire, c’est un livre sublime, qui m’a marqué et que je relirai, même si encore j’ai vraiment un réel souci avec le début.
Titre : Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers
Auteur : Benjamin Alire Saenz
Edition : Pocket Jeunesse
Parution : 18 Juin 2015
Pages : 368 pages
Prix : 17.90€
Salut, j’espère que vous allez bien. On se retrouve en ce premier Lundi du mois pour le rendez-vous « C’est Lundi, que lisez vous? ». Lundi « très spécial », puisque c’est celui de la grande rentrée scolaire. Je souhaite donc une bonne rentrée à tous ainsi que beaucoup de réussite pour cette nouvelle année scolaire! C’est aussi un peu la rentrée du blog puisque je suis (normalement) de nouveau assidu dès aujourd’hui. Les chroniques des livres que j’ai lu cet été vont arriver, donc restez connectés!
« C’est Lundi que lisez vous » Quésaco? C’est un rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Et c’est Galleane qui a reprit la relève.
C’est parti, je réponds aux trois questions!
La semaine passée j’ai terminé le roman « La passe miroir tome deux : Les disparus du Clairdelune » de Christelle Dabos.
En ce moment je lis « Six Of Crows » de Leigh Bardugo. Je recommence ce livre en fait, je l’avais commencé il y a quelques mois et jamais fini par manque de temps. Du coup, cette fois ci je compte bien le finir!
Ensuite, je vais surement lire « A torch against the night » de Sabaa Tahir, j’ai hâte!!!
Je vous souhaite une agréable journée et semaine.
À bientôt pour une nouvelle chronique!